90 | septembre 2014 Périodique trimestriel Bureau éditeur : 4000 Liège 1 – Bureau dépôt : Liège X L’infoSites Journal interne d’information du CHC Services pp 2-6 Le centre des déviations vertébrales fête ses 25 ans Entreprise pp 6-10 MontLégia Le dossier de la rentrée People p 11-13 Isabelle François, nouvelle directrice de la clinique Notre-Dame Waremme Ressources pp 18-20 Prévention des chutes chez le personnel Soins pp 21-24 Bien accueillir le patient, l’affaire de tous ICT Sommaire Information & Communication Technology s ervices Bienvenue à dICTo ! L es choses bougent en informatique, et le service le fait savoir ! Lancé en août, le dICTo constitue la feuille d’information du service, mais ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Plusieurs nouveautés sont à souligner. Tout d’abord le service informatique change de nom : il quitte une appellation devenue trop réductrice et devient service ICT pour information & communication technology. Ce changement de nom se double d’un nouveau logo, à la fois technique, ouvert, contemporain et en mouvement, à l’image du service. Ensuite, le dICTo doit être considéré comme un facilitateur entre le service et ses clients internes, soit quasi toute personne du CHC. La newsletter donnera un coup d’éclairage sur les initiatives du service ICT, mais aussi sur tout ce qui constitue une valeur ajoutée pour les utilisateurs : confort, amélioration, trucs et astuces… La newsletter s’inscrit surtout comme la partie visible de l’iceberg nouvellement mis en place par le service : un nouveau portail interactif qui centralise toute l’information utile pour le travail au quotidien et qui propose également tout un ensemble d’outils collaboratifs. Prévue sous format électronique, dICTo va aussi vivre sous format papier pour son lancement. 03 | Le centre des déviations vertébrales fête ses 25 ans 04 | Algologie : nouvelles conventions et adaptations de la stratégie 05 | Sainte-Elisabeth – Maternité : Une couleur de plus pour l’IC arc-en-ciel 06 | Learning.CHC.be : déjà 200 patientes inscrites e ntreprise 06 | MontLégia – Le dossier de la rentrée 08 | Sainte-Elisabeth – Nouveau bloc opératoire en chantier, unité provisoire pour les soins intensifs Notre-Dame Hermalle – Nouvelle unité de gériatrie inaugurée 09 | Réseau senior : travaux et nouveauté 10 | Sainte-Elisabeth – Fête du vélo p eople 11 | Carnet de famille Karine Houart, une vie à s’occuper des autres 12 | In memoriam – Dr Léon Beco Chassés-croisés 13 | Isabelle François, nouvelle directrice de la clinique Notre-Dame Waremme Une expérience de 14 ans en néphrologie et dialyse b rèves 14 | 15 | 16 | 17 r essources | CM Courrier interne : appel à votre vigilance … 18 | Dépistage – Octobre contre le cancer du sein Grippe : vaccinez-vous, pour vous et votre entourage ! 19 | Prévention des chutes chez le personnel 20 | Des formations pour tous s oins 20 | Saint-Vincent – Le deuil périnatal au centre des préoccupations 22 | Bien accueillir le patient, l’affaire de tous 23 | Campagne confidentialité 24 | Patients chirurgicaux – Améliorer la préparation cutanée pour limiter les infections Si nous sommes de plus en plus nombreux à communiquer par mail, bon nombre de courriers papier continuent à voyager par estafette entre les différents sites du CHC. 02 Certains articles traitent de sujets également abordés sur nos autres supports. Retouvez-les grâce aux icônes. intranet.chc.be www.chc.be www.facebook.com/chcliege www.linkedin.com/company/chc-asbl L’InfoSites 88 L’InfoSites 90 | septembre 2014 Pensez aux personnes qui acheminent et trient ce courrier. Veillez à identifier clairement le destinataire, en précisant le site, le service, le nom et le prénom de celui-ci. Merci de leur faciliter le travail ! Editeur responsable : A. Javaux, rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège Réalisation : Service communication Graphisme : www.stereotype.be Tiré à 5 600 exemplaires – Encre végétale ISSN : BD 49.431 services | Marianne Lebrun Le centre des déviations vertébrales fête ses 25 ans En 1986, le Dr Debrun est nommé à la tête du service de médecine physique et réadaptation de la clinique de l’Espérance. Il restructure progressivement cette activité et développe les consultations spécialisées des déviations vertébrales. Elles deviennent pluridisciplinaires, en intégrant des kinésithérapeutes spécialisés dans le traitement des déviations vertébrales ainsi que des bandagistes orthopédiques pour le moulage, les essayages et les modifications des corsets, ce qui en fait une spécificité du CHC. Avec la création du centre des déviations vertébrales, en 1989, l’activité ne cesse d’augmenter. A côté des enfants et adolescents, la problématique des déviations vertébrales de l’adulte élargit la consultation à une nouvelle population de patients. C’est ainsi que des troubles de la statique peuvent survenir suite à une pathologie neurologique, telle que le Parkinson, ou musculaire, comme la camptocormie fonctionnelle d’origine myogène. Le centre des déviations vertébrales est constitué d’une équipe médicale et paramédicale spécialisée qui intègre régulièrement les innovations technologiques. Il assure le diagnostic et la prise en charge complète des déviations vertébrales : kinésithérapie et rééducation spécialisée, traitement orthopédique par corset de correction/contention. Le centre travaille en étroite collaboration avec le service d’imagerie médicale du CHC qui dispose d’un matériel performant, dont un détecteur plan à basse dose d’irradiation à l’Espérance. Notre objectif aujourd’hui, explique le Dr Pascale Stainier, est de conscientiser les parents et le corps médical à l’importance d’une prévention et d’un dépistage précoce des troubles de la statique, afin de recourir à un traitement orthopédique et fonctionnel plutôt que chirurgical. Outre l’intégration des notions d’éducation thérapeutique, nous veillons à adapter notre pratique aux différentes évolutions (matériaux, …). La scoliose est une anomalie de la croissance de la colonne vertébrale, provoquant une déformation du rachis dans les trois plans de l’espace. On la dépiste par l’existence d’une bosse visible de dos lorsque l’enfant se penche en avant. L’hypercyphose est l’accentuation de la cyphose physiologique : c’est le dos rond, voûté, souvent rencontré chez l’adolescent. L’effondrement cyphotique de la personne âgée est aussi de plus en plus fréquent. L’hyperlordose est l’accentuation de la lordose physiologique : c’est la cambrure lombaire. Depuis sa création, le centre des déviations vertébrales, c’est : • Plus de 800 corsets plâtrés ou en fibre de verre • Plus de 3000 corsets amovibles (Lyonnais, CTN, Michel, Milwaukee, …), en relais ou non aux corsets plâtrés • Plus de 400 patients suivis en permanence dont 35 à 40 % sont appareillés. Ils viennent de l’ensemble du sud du pays et sont essentiellement adressés par les médecins traitants, les confrères spécialistes et le bouche-à-oreille L’InfoSites 90 | septembre 2014 Le Dr Albert Debrun s’est, dès le début de sa formation en médecine physique et réadaptation, intéressé aux déviations vertébrales. Après des stages de formation au Centre des Massues à Lyon (Drs Stagnara et Fauchet) et à l’Institut Calot à Berck (Drs Cotrel et Morel), c’est à partir de la fin des années 70, à la clinique du Château rouge à Herstal, qu’il s’occupe des déviations vertébrales, tant du point de vue rééducatif qu’orthopédique. Il confectionne alors des corsets plâtrés sur cadre de Cotrel en extension-dérotation-flexion. Il s’occupe de la prescription, du moulage, du suivi et de la correction des corsets pour scoliose et hypercyphose. Arrivée au CHC en 2003 en tant que référente en rééducation pédiatrique à l’Espérance, le Dr Pascale Stainier rejoint le centre. Déjà titulaire d’une formation en appareillage, elle la complète par un DIU en appareillage des déformations rachidiennes de l’enfant et de l’adulte. Depuis, elle travaille en étroite collaboration avec le Dr Debrun dans cette consultation spécialisée et l’assiste pour la réalisation des corsets plâtrés. 03 L e dépistage et la prise en charge précoce des déviations vertébrales de l’adulte et de l’enfant permettent de stabiliser ou de ralentir l’évolution du trouble pour en diminuer les répercussions esthétiques et fonctionnelles. Le Dr Albert Debrun, alors chef de service de médecine physique et réadaptation, l’a très vite compris. En effet, dès 1989, il crée le centre des déviations vertébrales à la clinique de l’Espérance. Ce centre propose une consultation spécialisée pour les déformations structurales du rachis de l’adulte et de l’enfant : scoliose, hypercyphose et hyperlordose. A partir de 1998, le même centre voit le jour à la clinique Notre-Dame Hermalle. services CHC | EL, PM, MCS Algologie : ouvelles conventions et adaptations n de la stratégie La prise en charge de la douleur dans les institutions hospitalières a fait l’objet d’une nouvelle réforme du ministère de la santé (niveau fédéral) en juin 2013. L’objectif du ministère est de renforcer l’approche biopsychosociale du patient par un travail en multidisciplinarité et une meilleure articulation des structures et acteurs en algologie. Mais l’amélioration de la prise en charge de la douleur du patient passe aussi par la sensibilisation et la formation du personnel soignant. 04 L’InfoSites 90 | septembre 2014 L e CHC s’est engagé dans la lutte contre la Mise en place d’une commission algologique douleur depuis de très nombreuses années Pour ce faire, une commission algologique va et est évidemment concerné par cette réforme. Rappelons que notre centre mul- être mise en place. Elle sera chargée de définir tidisciplinaire de traitement de la douleur chro- la stratégie et les objectifs à atteindre dans chanique (CMTDC) situé sur le site de la clinique de cun des pôles de prise en charge de la douleur au l’Espérance a ouvert ses portes en 1998 en même CHC. Cette commission est composée de reprétemps que le projet international « Vous et nous sentants de la direction médicale, du département ensemble contre la douleur ». En 2005, il a été infirmier, de la pharmacie, d’acteurs de terrain exreconnu centre de 2e ligne par le SPF de la Santé perts en algologie et de l’infirmière coordinatrice, et a bénéficié d’un premier financement. Par ail- Marie-Claire Schommer, qui coordonne les activileurs, nous figurons également parmi les hôpitaux tés des trois secteurs depuis décembre 2013. choisis en 2009 par le fédéral pour le projet pilote A côté de la commission (qui des « équipes algologiques », se réunira deux fois par an), seront mises en place pour l’amélioration Nous figurons instaurés, là où ils n’existaient pas, de la prise en charge de la douleur également parmi les des comités de pilotage par secdans les unités de soins adultes. teur d’activité. Leurs missions : Le secteur pédiatrique bénéficie hôpitaux choisis en développer, suivre et évaluer les quant à lui du financement d’une 2009 par le fédéral projets ; organiser la formation du équipe algologique en activité de- pour le projet personnel ; rédiger les rapports puis 2007. pilote des « équipes d’activité annuels. Ces comités de pilotage qui se réunissent 5 à Les réformes renforcent nos algologiques ». 6 fois par an vont travailler selon actions par l’obtention de moyens financiers supplémentaires pour le fonctionne- différents axes. Ainsi, le CMTDC développera ment du centre de la douleur, ce qui a permis davantage l’éducation thérapeutique kiné/ergothéd’étoffer l’équipe multidisciplinaire (assistante so- rapeute, proposera de nouvelles approches théraciale, ergothérapeute), mais aussi l’équipe algolo- peutiques ou encore participera à la formation du gique multidisciplinaire (EAM) : financement d’un personnel dans les unités de soins. Pour l’équipe temps de travail pour le médecin, augmentation algologique, l’objectif principal consistera à sendu temps de travail de l’infirmière et recrutement sibiliser les acteurs de terrain à la mise en place d’outils qui amélioreront notablement la prise en d’une psychologue, Céline Petit. charge de la douleur. Suite à la réforme de 2013, le CHC a restrucL’équipe douleur du CHC est très motivée. Elle turé son organisation interne avec comme objectif prioritaire d’améliorer l’articulation et la synergie compte mettre en place des formations en algolodes actions menées entre le CMTDC, l’équipe gie en 2014 et 2015, créer des relais dans les unialgologique adulte et pédiatrique, qui prennent en tés de soins, susciter les projets d’équipe autour charge respectivement les patients ambulatoires de la douleur, annonce Marie-Claire Schommer, infirmière coordinatrice du projet douleur adulte et et hospitaliers. pédiatrique. L’enjeu est de détecter dès la préhospitalisation les patients à haut risque de chronicisation de la douleur, afin de personnaliser, d’optimaliser la prise en charge et d’éviter l’évolution vers une chronicisation. Sainte-Elisabeth – Maternité | Audrey Lagasse, infirmière chef | Marie Stevens, coordinatrice IC Une couleur de plus pour l’IC arc-en-ciel 2 rencontres avec la sage-femme grossesse 3 séances prénatales anamnèse + monitoring accouchement séjour à la maternité clé USB arc-en-ciel sage-femme indépendante ONE retour à domicile consultation post-partum avec la sage-femme à la clinique Grâce à l’itinéraire clinique arc-en-ciel (effectif depuis septembre 2013), nous avons déjà mis en place plusieurs outils : • les deux rencontres individuelles avec la sagefemme, ainsi que la finalisation de l’anamnèse pour le bloc accouchement • les trois séances d’information prénatale • un support informatif (la farde arc-en-ciel a été revue et maintenant, elle se présente sous la forme d’une clé USB nous permettant ainsi une plus grande diversité et plus de convivialité autour des informations) • dernièrement, nous avons mis en place la checklist de sortie favorisant pour les jeunes parents l’interactivité et l’autonomie dans leur prise en charge personnelle et celle de leur bébé Dès le dernier trimestre 2014, la clinique organisera une consultation individuelle avec une sage-femme à la maternité accessible à partir du 6e jour post-partum. Cette consultation s’adresse aux jeunes parents dans le cadre d’un retour précoce (soit moins de 72h après la naissance), du Une enquête réalisée début 2014 auprès d’une cinquantaine de jeunes parents ayant fréquenté notre maternité confirme l’intérêt et les apports de l’IC arc-en-ciel autour de la grossesse et de la naissance. Ils accueillent très favorablement l’idée d’une consultation post-partum, la considérant comme rassurante, surtout pour un premier bébé. L’enquête montre personnalisation en fonction d’ailleurs que près d’un du projet des parents tiers des parents a fait évaluation des besoins appel à un professionnel des parents après le retour à la maison, tant pour le bébé check-list que la maman. «Prêts à rentrer» Cette consultation n’est pas obligatoire mais elle permet aux jeunes parents de ne pas se sentir démunis après le retour à la maison. En fonction de la situation, la visite d’une sage-femme à domicile est toujours envisageable. Le passage d’une travailleuse médicosociale de l’ONE n’est en rien remis en cause, bien au contraire, nous nous voulons complémentaires. Un rapport de sortie maman/bébé reprenant toutes les informations utiles est réalisé et communiqué aux intervenants concernés afin de garantir la continuité de la prise en charge entamée à la maternité. En pratique Ces consultations se feront sur rendez-vous au 087 21 31 60. Elles donnent lieu à un remboursement. Cette dernière étape a été réfléchie et élaborée en collaboration avec un groupe de sages-femmes volontaires et très impliquées (Audrey Lagasse, chef de la maternité, Katia Kauffmann, Sophie Melotte, Frédérique Gilet, Marie Pirotte sous le pilotage de Marie Stevens, coordinatrice des IC au CHC) et surtout avec l’appui et l’aval de la direction de la clinique. L’InfoSites 90 | septembre 2014 IC arc-en-ciel à partir de la 15ème semaine retour après un séjour normal mais aussi en cas de césarienne. Elle concerne les questions relatives au bébé (suivi du poids, tests de Guthrie, suivi d’un ictère du nouveau-né, pleurs importants…) comme à la maman (soins épisiotomie ou césarienne, allaitement…). 05 D ernière étape dans l’implémentation de l’IC arc-en-ciel, l’APPRES (pour accompagnement du post-partum pour un retour en sécurité) vise à assurer un retour à la maison en toute sécurité, grâce à la mise en place d’une consultation post-partum avec la sagefemme à la maternité. services entreprise MontLégia Learning.CHC.be : déjà 200 patientes inscrites Le dossier de la rentrée Comme nous l’avions annoncé dans le précédent numéro de l’InfoSites, le CHC a ouvert début juillet un site d’e-learning (http://learning.chc. be) à destination des mamans qui accouchent dans l’une de ses trois maternités. Ce projet est réalisé en collaboration avec la clinique de Bohler, première clinique mère-enfant et de la femme du Grand-Duché de Luxembourg. Ce site propose, gratuitement, une variété de contenus (articles, vidéos, diaporamas, quiz) régulièrement enrichie sur des thèmes en lien avec nos spécialités de gynécologie et d’obstétrique. Depuis son lancement, plus de 200 patientes s’y sont inscrites. Les premières images sont à la fois impressionnantes et encourageantes ! On ne peut que se réjouir de voir pelleteuses et camions sur le terrain du futur hôpital. Un début très encourageant. Invitation à la découverte 06 L’InfoSites 90 | septembre 2014 Partons à la découverte du vallon de la Légia, clairement suggéré par le nom de la clinique du MontLégia… Telle était l’invitation lancée par le groupe de travail Pawa, en collaboration avec Joseph Deleuse, auteur, guide et conférencier. C’est ainsi que notre guide a emmené, ce samedi 13 septembre, trente personnes à la découverte du vallon de la Légia, au départ du site de la première source supposée de la Légia, place Brignoul à Ans. Le groupe a ainsi pu découvrir les vesFontaine Roland tiges émouvants de la Samaritaine du lit de la Légia, de lavoirs, puits et moulins disparus, ou encore d’une ancienne brasserie alimentée par le ruissseau. A mi-chemin d’un parcours d’environ 5 kilomètres, les participants ont pu prendre un goûter à la cafétéria de la clinique SaintJoseph. Les recettes du goûter et de la promenade guidée seront versés au profit de Pawa. | ML A droite de la cheminée, le terrassement de la future aile mère-enfant-psychiatrie a démarré C eux qui passent régulièrement sur l’autoroute à hauteur du futur hôpital ont pu remarquer un changement notoire de paysage. Même s’il reste beaucoup de travail, cette fois le projet devient vraiment concret pour tous, précise Alain Javaux, directeur général. Il ne se passe pas un jour sans que l’une ou l’autre personne, interne ou externe au CHC, vienne me dire avec enthousiasme qu’elle a pu observer le démarrage de nos travaux… Cela fait plaisir. Pour toutes les personnes qui travaillent à ce projet au quotidien depuis des années, cette concrétisation existe depuis longtemps mais je peux comprendre que pour des collaborateurs plus éloignés du dossier, le projet restait encore un peu virtuel… Je peux vous dire que même si l’équipe en charge de ce dossier ne ménage pas sa peine, cette étape de démarrage rebooste les batteries autant que des vacances. Dans l’esprit de tous, cette fois-ci, c’est parti ! ajoute-t-il encore. Le chantier A l’heure d’écrire ces lignes, les travaux de terrassement ont bien démarré et doivent durer jusque fin d’année. Au total, ce sont 165 000 m³ de terres et de déchets qui doivent être excavés. Les terres non polluées sont réutilisées sur le terrain même, afin de créer des merlons ou talus pour limiter le bruit en bord de propriété, et le long de l’autoroute, afin de créer les rampes d’accès (entrée et sortie) de part et d’autre du futur pont. Eloy Travaux et Evisan international, en charge du terrassement, doivent également s’occuper de l’assainissement. Les terres trop polluées (6 000 m³ selon les estimations) et les déchets seront transportés vers des centres de traitement. L’ancienne cheminée de charbonnage doit aussi être démolie. Toujours debout début septembre, la cheminée sert de repère pour l’angle des deux futures ailes d’hospitalisation. Les employés de la DNF déménagent les têtards Comme la nature, le crapaud est, semble-t-il, capricieux. Alors que des mares provisoires (4 500 m²) avaient été creusées sur la future zone d’activités économiques et dans le fond Hubert Goffin, les crapauds ont pondu dans des petites flaques naturelles situées le long du talus de l’autoroute. Les occupants de ces petites mares bloquaient l’évolution du chantier. Le 5 septembre, les employés du DNF (département nature et forêt) sont donc venus déménager 300 têtards environ pour les réinstaller dans les mares provisoires, précise Isabelle François, chef de projet. Une pelleteuse dégage en moyenne 2000 m³ de terre par jour Parallèlement aux premières pelletées côté hôpital, l’aménagement du nouvel habitat pour crapauds de l’autre côté de l’autoroute a démarré en juillet. Les arbres excédentaires ont été abattus. Pour rappel, le crapaud se plait sur un terrain dégagé mais le DNF exigeait qu’on attende que les oisillons aient quitté leur nid avant de pouvoir procéder aux abattages. L’aménagement des mares, définitives cette fois, a démarré en septembre et doit durer environ 5 mois. Il est donc plus Sorties de chantier La construction du pont a officiellement démarré le 25 août dernier. Ce sont d’abord les rampes qui vont voir le jour, le tablier du pont ne viendra que plus tard. Comme précisé plus haut, les terres excédentaires sont utilisées pour aménager des accès provisoires entre l’autoroute et le terrain. Ce sont donc bien des accès ou sorties de chantier qui seront réalisés avec un aménagement spécifique à partir de la bande de sécurité, avant de voir naître un pont en bonne et due forme. Les volets administratifs La procédure relative au lot n°1, soit le gros œuvre, est aboutie. Le conseil d’administration a désigné l’entrepreneur qui selon lui propose la meilleure offre. Cependant, un entrepreneur qui s’estimait lésé a introduit un recours auprès du tribunal de première instance. Il faut donc attendre l’issue qui sera réservée à ce recours et ses conséquences, avant de pouvoir faire approuver le choix de l’entreprise par la Région wallonne. A ce stade, il est difficile d’évaluer l’impact de ce nouveau recours sur le planning, regrette Isabelle François. Heureusement, il existe un volet plus réjouissant : la Région wallonne a officiellement confirmé sa garantie bancaire. Les décideurs de la Région ont été convaincus de la qualité de notre dossier, en particulier sur le plan de son montage financier. Ils avaient demandé un audit de notre dossier par un organisme extérieur neutre. Il a été réalisé par le cabinet Ernst et Young qui a rendu un rapport très favorable, rappelle Alain Javaux. Nous sommes le premier hôpital wallon à obtenir une telle garantie depuis des décennies. Beaucoup nous disaient que nous ne l’aurions jamais… Je pense que nous pouvons dire que nous avons été tenaces… ajoute-t-il en souriant. De leur côté, les comités de crédits des 5 banques ont donné leur aval, dans la foulée de cette décision positive de la Région, pour débloquer les sommes que va emprunter le CHC pour la construction de son nouvel hôpital. Outre la BEI, les banques partenaires du CHC sont Belfius, BNP Paribas Fortis, CBC et ING. L’InfoSites 90 | septembre 2014 Les crapauds que probable que les crapauds ne seront pas déménagés avant le printemps 2015 et profitent entretemps des mares provisoires. 07 Même si le mois d’août a été particulièrement pluvieux, les entrepreneurs ont pris plusieurs mesures pour limiter les poussières générées par le chantier. Un système d’arrosage des terres est prévu. Par ailleurs, outre le système de pesage des camions à la sortie du chantier, l’entrepreneur a installé une sorte de pédiluve pour camions, un système de lavage des roues et du soubassement des camions, afin de limiter la boue sur les rues avoisinantes. Ces mesures avaient été suggérées lors de l’étude de l’impact sur l’environnement, et intégrées dans le cahier des charges. entreprise Notre-Dame Hermalle Nouvelle unité de gériatrie inaugurée Notre-Dame Hermalle a inauguré le 11 septembre son service de gériatrie entièrement rénové. Le Dr Thierry Guillaume, chef de la gériatrie au CHC, a prononcé un exposé sur le programme de soins gériatriques, devant une centaine d’invités composée de médecins, de responsables de maisons de repos et de membres de nos différents services de gériatrie. L’unité reconditionnée était en fait déjà fonctionnelle depuis avril. Au terme de 7 mois de travaux, elle a été agrandie (une aile supplémentaire) et dotée de nouvelles infrastructures qui faisaient défaut : une salle à manger, une salle de kinésithérapie/ergothérapie et une salle de bains médicalisée. Sa capacité est de 38 lits, dont 8 nouveaux. Les modules dans lesquels le service de soins intensifs a été transféré provisoirement, le temps des travaux du bloc opératoire Sainte-Elisabeth Une 2e phase de chantier reprendra en ce mois d’octobre : une nouvelle chambre individuelle va être créée, une autre rénovée et trois chambres communes refaites. Une nouvelle extension sera possible après le déménagement des soins palliatifs. Nouveau bloc opératoire en chantier, unité provisoire pour les soins intensifs Les nouvelles infrastructures permettent d’améliorer non seulement la prise en charge du patient, mais aussi sa sécurité. Il peut déambuler en toute autonomie dans l’unité, dont les accès sont sécurisés. Les patients à risque de fugue portent un bracelet qui, en cas de tentative de fuite, déclenche une alarme dans la salle de garde et bloque l’ascenseur. Un message défile alors sur trois bandeaux lumineux. Le couloir de la nouvelle aile se trouve en outre sous vidéosurveillance. Les travaux se poursuivent à la clinique Sainte-Elisabeth. Pour rappel, un nouvelle aile, dont le gros œuvre est terminé, sera progressivement mise en service durant le premier semestre 2015. La clinique disposera d’un nouveau bloc opératoire dont les travaux ont été anticipés dès ce mois de juillet pour profiter du BMF 2014. Ce qui a nécessité le déménagement des soins intensifs pour une période de six mois. Soins palliatifs et polyclinique : ça avance Le projet de nouveau service de soins palliatifs est entré dans une nouvelle phase. Le 3e niveau a été construit au sommet de la tour technique et le parachèvement a démarré. Quant au reconditionnement de la polyclinique, il en est à sa 5e phase qui concerne la dentisterie. Le service de soins intensifs (6 lits) s’est installé transitoirement dans des modules spécialement conçus à cet effet. Ils ont été livrés mi-juillet et placés à l’aide d’une grue à l’arrière de la clinique, à côté de l’entrée des urgences. Le transfert a eu lieu fin juillet. 08 L’InfoSites 90 | septembre 2014 Le nouveau bloc, dont la réalisation a été avancée dans le phasage des travaux, disposera toujours de cinq salles d’opération, lesquelles gagneront en surface (275 mètres carrés supplémentaires en tout pour l’unité) et polyvalence. Le matériel (table, potence, double scialytique...) sera renouvelé. L’objectif sera de développer l’activité chirurgicale et d’intégrer de nouveaux prestataires (orthopédie, neurochirurgie, chirurgie vasculaire...). D’autres évolutions faciliteront l’activité : principe de la « marche en avant », rationalisation des flux logistiques et des déplacements, position centrale du réveil... C’est grâce à la bonne volonté de tous les acteurs de Sainte-Elisabeth, et notamment de l’équipe des soins intensifs qui a accepté ce transfert transitoire dans des modules, que nous avons pu avancer le projet du bloc opératoire. Nous ne pourrions pas réaliser le nouveau bloc opératoire dans de tels délais sans cet excellent esprit, conclut le directeur, Claudio Abiuso, qui souligne également l’apport précieux de Frédéric Francotte, ingénieur architecte au service infrastructures. | EL Pour tous ces travaux, la direction de site tient à remercier le service infrastructures pour l’expertise technique apportée au projet, en pleine collaboration avec le service maintenance de la clinique. | EL L’équipe de gériatrie au complet dans la nouvelle salle à manger Résidence Saint-Charles – Landenne | CM Les travaux avancent bien Les travaux d’extension entamés au printemps dernier ont bien démarré : fin août, les murs extérieurs commençaient à monter, montrant à la fois l’emprise au sol, la structure du bâtiment et son intégration avec le bâtiment existant. A terme, ce sont 33 nouveaux lits qui seront déployés sur deux niveaux. La capacité de la résidence n’augmente pas d’autant puisqu’une partie de ces lits est déjà en activité dans un bâtiment provisoire (à droite sur la photo) et que certaines chambres (ne répondant pas aux futures normes) seront réaffectées en locaux divers (bureaux, …). Ces travaux permettront aussi de réorganiser certains services. Par exemple, le cantou sera agrandi (+ 5 lits), déménagé au rez-de-chaussée et agrémenté d’un jardin sécurisé adjacent. La fin du chantier est prévue pour septembre 2015. Résidence d’Heusy La nouvelle maison de repos prend forme La construction de la nouvelle maison de repos qui remplacera l’actuelle résidence d’Heusy avance bien. Sauf contretemps, le gros œuvre sera terminé mi-décembre. L’hiver dernier, clément, a permis de grignoter une partie du retard, confie la directrice de la résidence, Patricia Wellershausen. Mais ça fluctue en fonction des intempéries, et comme il a plu beaucoup cet été... Peupliers Cafétéria le samedi, grâce aux bénévoles La nouvelle maison de repos, située à l’arrière de l’actuelle, répondra mieux aux besoins des résidents en termes de confort et d’infrastructures. Sont notamment prévus un cantou, un jardin protégé, une chapelle, un « snoezelen » (salle de relaxation et de stimulation des sens), ainsi que, pour le personnel, des locaux plus ergonomiques et des installations améliorées (douches, vestiaires, parking...). Cela, dans un cadre champêtre : outre le chêne vénérable, le terrain comporte une mare de 30 mètres carrés. Depuis quelques semaines, la maison de repos des Peupliers s’anime les samedis grâce à un groupe de bénévoles qui tient une petite cafétéria dans le séjour de la résidence. Café, thé, quartier de tarte, pâtisserie… sont servis avec gentillesse aux résidents qui apprécient cette rencontre conviviale. Je remercie vivement les bénévoles qui sont à la fois efficaces et attentifs à chacun. Ils permettent d’ajouter de la vie dans la maison, souligne Carine Henrotin, la directrice. Tant les résidents que les visiteurs sont heureux de l’initiative : la cafétéria rassemble tout le monde pour faire du goûter un moment gourmand et partagé. Merci aussi à Emmanuel Legrand, coordinateur des volontaires, ainsi qu’à l’équipe d’animation du cantou qui a travaillé à l’élaboration et à la réalisation de ce projet et continue à assurer son suivi. 09 La capacité passera alors des 58 lits de l’actuelle résidence (31 lits MRS et 27 lits MR) à une centaine de lits, en ce compris une nouvelle unité de 12 lits court séjour. L’InfoSites 90 | septembre 2014 N’empêche, le projet lancé en 2007 est sur de bons rails, après avoir connu des déboires administratifs. Il avait fallu revoir les plans et obtenir un nouveau permis en cours de route, pour préserver un arbre remarquable (un chêne vieux de 300 ans) qui, en fin de compte, ne pouvait pas être abattu. Les travaux avaient repris en octobre dernier. L’ouverture du nouveau bâtiment est espérée pour fin 2015-début 2016. entreprise L’actu du CHC en direct Vous avez une nouvelle à partager ? N’attendez pas l’InfoSites pour le faire ! Le service communication relaie l’actualité du CHC en temps réel : en interne sur intranet, vers l’extérieur sur le site chc.be et les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn et Twitter). Donc, si vous voulez communiquer sur un événement, une activité, une nouveauté (projet, service, offre de soins...), contactez-nous avant que ça se passe (Eddy Lambert, 04 224 80 16 ou 0475 34 86 24, [email protected]). Nous comptons sur vous ! Rejoignez-nous sur www.chc.be www.facebook.com/chcliege www.linkedin.com/company/chc-asbl www.twitter.com/chcliege A vos agendas ! L’espace mobilité de Sainte-Elisabeth inauguré le 23 juin dernier et les vélos électriques testés par le personnel de la clinique Sainte-Elisabeth | Eddy Lambert Fête du vélo Comme l’an dernier, la clinique Sainte-Elisabeth a participé à la fête du vélo organisée par la Wallonie, le 19 septembre, à l’occasion de la Semaine de la mobilité. Sainte-Elisabeth fait partie des 25 entités pilotes (des associations, institutions et entreprises publiques et privées) soutenues par la Région dans le cadre de son projet «Tous vélo-actifs », visant à encourager l’utilisation du vélo pour les déplacements entre domicile et lieu de travail. Une délégation de la clinique a fait le déplacement à La Louvière, où a eu lieu cette fête du vélo, pour recevoir un nouveau label « Vélo-actif » (L’InfoSites ayant été bouclé avant la remise du label comportant 1 à 5 étoiles, consultez intranet pour connaître le résultat). Dans la foulée de cet événement, Sainte-Elisabeth a organisé sa journée « mobilité » le 24 septembre, avec notamment un petitdéjeuner offert dans les services et une formation « A vélo dans le trafic » proposée avec l’ASBL Pro Vélo. La clinique Notre-Dame Hermalle, qui elle aussi promeut l’usage du vélo, a organisé de son côté un stand de sensibilisation et des essais de vélo électrique, le 17 septembre. L’InfoSites 90 | septembre 2014 Un espace mobilité à Sainte-Elisabeth 10 11 oct. – 13h30 – Cercle de Wallonie Seraing Journée médicale des Cliniques Saint-Joseph Au programme : Prise en charge multidisciplinaire du patient en surpoids Prise en charge de la toux rebelle Comment explorer une pathologie pancréatique ? Quel avenir pour quelle médecine générale ? Rappelons encore que Sainte-Elisabeth, site pilote du CHC en matière de mobilité, a inauguré un espace dédié au vélo et au covoiturage en juin dernier. Cet espace comporte un abri vélo (en service depuis mars) et quatre places de stationnement réservées aux membres de la clinique pratiquant le covoiturage via la plateforme Carpoolplaza (www.carpool.be). De plus, avec le soutien de la Wallonie, Sainte-Elisabeth a pris trois vélos électriques en leasing, qu’elle met à la disposition de ses membres pour effectuer un essai renouvelable (1 mois). Signalons enfin que l’équipe mobilité du site a organisé le 6 août une balade à vélo en région verviétoise, à laquelle ont participé une dizaine de personnes. 15 oct. – 17 oct. – 17 nov. – 24 nov. Urgences : nouvelles formations NBC Le SIPP organise de nouvelles sessions de formation NBC afin de sensibiliser le personnel de soins aux risques nucléaire, bactériologique et chimique (NBC). Les quatre dates sont réservées au personnel soignant des services d’urgences. L’inscription doit se faire par l’intermédiaire de l’infirmièr(e) chef des urgences auprès du secrétariat du SIPP ([email protected]). 29 oct. – 19h30 – Clinique Saint-Joseph Soirée scientifique à l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, organisée par l’unité neurovasculaire du service de neurologie Au programme : Anévrisme cérébral asymptomatique : faut-il traiter et comment ? AVC et thrombolyse intraveineuse : peut-on encore se contenter du scanner cérébral ? Thrombolyse intraveineuse versus thrombolyse intraveineuse suivie d’une thrombectomie mécanique dans l’AVC ischémique aigu : premiers résultats d’une étude observationnelle prospective multicentrique liégeoise avec groupe contrôle rétrospectif 28 nov. – 19h – Cercle de Wallonie Seraing Conférence annuelle de la direction médicale du CHC La littératie en santé, ou comment comprendre l’incompréhension ?, par le Pr Stefan Van Den Broucke 4 déc. – 19h – Cercle de Wallonie Seraing Conférence du comité nutritionnel sur la prise en charge du surpoids au sein des cliniques du CHC + Pour plus de détails sur les initiatives de Sainte-Elisabeth en matière de mobilité, consultez intranet (Documents > Mobilité > Sainte-Elisabeth) + Programmes et renseignements sur people 23/05/14 27/05/14 27/05/14 30/05/14 03/06/14 06/06/14 06/06/14 08/06/14 13/06/14 16/06/14 16/06/14 24/06/14 26/06/14 29/06/14 29/06/14 01/07/14 02/07/14 08/07/14 09/07/14 17/07/14 17/07/14 22/07/14 23/07/14 24/07/14 26/07/14 01/08/14 04/08/14 10/08/14 13/08/14 22/08/14 27/08/14 28/08/14 02/09/14 05/09/14 Gabriel chez Sabine Scholz (NDH-hôpital de jour) Mayssane chez Karima Sab Aouni (ESP-médecine) Thomas chez Jean-Philippe Degée (UAL-informatique) Mélie chez Maïté Marquet (Résidence Carrefour Saint- Antoine) Léon chez Céline Schweisthal (ESP-soins intensifs adultes) Marine chez Audrey Baerten (ESP-urgences pédiatriques) Livio chez Valérie Panepinto (SV-clinique du sein) Zoé chez Léa Rieux (ESP-pédiatrie) Alessio chez Stéphanie Mertens (SJ-laboratoire) Jade chez Evy Catro (NDH-CD5) Héloïse chez Marie-Thérèse Dellatte (UAL-infrastructures) Maël chez Vanessa Legrand (SJ-dialyse) Boris chez Stéphane Delfosse (UAL-direction de groupe) Alexis chez Cécile Lhomme (SJ-bloc opératoire) Téo chez Deborah Scire (SJ-liaison gériatrique) Thibault chez Géraldine Jacques (SV-service néonatal) Sarah chez Martine Cremers (SJ-2B) Julien chez Jean-François Gridelet (SJ-bloc opératoire/ chirurgie orthopédique) Maxime chez Richard Murugan (SJ-urgences) Alys chez Audrey Ledain (Résidence Vierge des pauvres) Alice chez Fabian Lemestre (NDW-service technique) Gauthier chez Isabelle Finck (SJ-soins intensifs) Marat chez Gwendoline Debouge (SJ-gériatrie) Olivia chez Marie Debroux (SJ-laboratoire) Mara chez Anaïs Pinckaers (SV-bloc opératoire) Neela et Numa chez Sabrina Martinero-Benvenuto (NDW-stérilisation) Léopold chez Céline Delhez (SV-quartier accouchement) Eve et Flavie chez Caroline Delcommeune (SE-accueil) Aurélia-Joyce chez Valérie Noël (SJ-2B) Timéo chez Rachel Deflandre (SV-entretien) Hugo chez Noëlle Closon (CHC–cellule MontLégia) Saja chez Nasiha Aich (SV-entretien) Nathan chez Thomas Werhner (UAL-informatique) Amira Yara chez le Dr Amir Samy Aouachria (CHCdirection médicale) Margaux chez Muriel Lorge (CHC-contrôle de gestion) Corentin chez Audrey Stevens (ESP-pédiatrie) Damien chez Delphine Taeter (ESP-pharmacie) Luna chez Mélissa Boudjelal (ESP-chirurgie adultes) Mariages 10/05/14 17/05/14 24/05/14 31/05/14 07/06/14 05/07/14 19/07/14 Francisca Van Grieken (polyclinique d’Aywaille) Isabelle Mores (NDH-CD7) Julie Lemlin (NDH-entretien) Tellie Bah (SJ-entretien) Rebecca Louis (SJ-laboratoire) Adeline Messina (NDW-C+D) Adeline Leleu (NDW-urgences) Pensions 05/03/14 20/06/14 27/06/14 29/06/14 30/06/14 30/06/14 30/06/14 21/07/14 28/07/14 31/07/14 31/07/14 01/08/14 01/08/14 31/08/14 10/09/14 Francine Dessart (SJ-4C) Maria (Françoise) Caira (SJ – coursière navette) Monique Delvaux (SJ-laboratoire) Marie-Claude Redotte (ESP-polyclinique adultes) Michèle Parent (SJ-5B-5C) Bernadette Nelissen (SJ-bloc opératoire) Emma Bossy (SJ-2B) Filoména Iovine (SJ-5B-5C) Godelieve Thoelen (SJ-4C) Renée Houbion (SJ-hôpital de jour chirurgical) Jeanine Vandeneyde (SJ-pharmacie) Myriam Mohamed (ESP-revalidation) Marie-Jeanne Hallard (NDW-volantes nuits) Micheline Dupont (SJ-entretien) Marlène Heiderscheidt (SE-cuisine) Décès 11/05/14 21/05/14 24/05/14 29/05/14 05/06/14 05/06/14 06/06/14 09/06/14 30/06/14 07/07/14 08/07/14 11/07/14 15/07/14 19/07/14 30/07/14 01/08/14 04/08/14 09/08/14 10/08/14 13/08/14 18/08/14 23/08/14 23/08/14 29/08/14 07/09/14 la mère de Pierre Jowa (NDH-kinésithérapie) la mère d’André Ghijsen (SJ-médecine nucléaire) le père d’Alain Thoumsin (SE-soins intensifs) et grandpère de Ludivine Thoumsin (SE-ergothérapie) le père du Dr Noëlle Gillard-Tromme (SJ-ORL) le frère de Nadia Etienne (SE-brancardage) le père de Clara Duca (NDH-soins palliatifs) la mère de Renée Houbion (SJ-hôpital de jour chirurgical) le père de Josiane Delbouille (SJ-2C) la sœur de Marie-Rose Vidoni (SJ-entretien) Jeannine De Vos (NDW-revalidation) le père de Caroline Urbes (Résidence Vierge des pauvres) la mère de Cécile Maréchal (SJ-bloc opératoire) le père du Dr Jean Hoyoux (SV-pédiatrie) la mère de Sonia Chavez (SV-MIC) la mère de Françoise Anciaux (SV-service néonatal) le père du Dr Pierre Huvelle (SJ-ORL) la mère d’Anne-Marie Gengoux (SV-MIC) le père du Dr Jacques Beco (SE-gynécologie) la mère du Pr Daniel Soyeur (NDH-cardiologie) Rita Vandoorne (SJ-entretien) le père de Fabienne Miotti (SV-psychiatrie) la mère d’Alain Sibille (SV-psychiatrie) le père de Pascale Denomerenge (SV-MIC) la mère du Dr Serge Willems (SJ-chirurgie orthopédique) la mère de Bernadette Fafchamps (SE-C+D B) Karine, entourée de ses collègues lors du verre d’honneur Karine Houart, une vie à s’occuper des autres Fin août, Karine Houart a quitté Sainte-Elisabeth pour une prépension plus que méritée, après 32 ans de maison. Arrivée en 1982 comme employée d’accueil et garde-malade, Karine a eu un parcours exemplaire, considérant la clinique comme sa seconde maison et ses collègues comme sa seconde famille. Qualifiée tantôt de maman, tantôt de monstre sacré, voire de pilier de la clinique, Karine a enchaîné les responsabilités au fil des ans : accueil, facturation, informatique, administration patient, relations médecins… mais aussi des projets comme le paperless ou la formation Omnipro des médecins. La profession, le milieu, les outils, tout a évolué, et Karine aussi. Dans les années 80, alors qu’elle gère de front son travail et sa famille de 4 enfants, elle reprend des cours d’informatique pour assurer pleinement ses nouvelles responsabilités. Son parcours et son implication lui assurent une connaissance intime de tous les rouages de l’hôpital. Son sens de l’écoute et sa disponibilité en font une figure de référence. C’est ainsi qu’elle devient incontournable, avec la reconnaissance que cela suppose, mais aussi parfois la difficulté, car Karine n’a jamais su dire non… jusqu’au jour où elle s’est décidée à garder une part de son énergie pour ses petits-enfants. Le verre d’honneur organisé fin août pour son départ à la prépension a été l’occasion de rappeler les nombreuses qualités et réalisations de cette grande dame de Ste-Elisabeth. Elle va désormais se consacrer pleinement à sa famille avec la satisfaction du « devoir accompli » mais aussi, on l’imagine, la détermination qu’elle met dans tout ce qu’elle entreprend. L’InfoSites 90 | septembre 2014 carnet de famille 11/04/14 23/04/14 02/05/14 21/05/14 11 Naissances people Le Dr Jacques Peeters, ici en présence de son épouse Ressources humaines Chassés croisés Repos bien mérité après 33 années au CHC En vrac… La clinique Notre-Dame Waremme, à l’initiative des Drs Constant Jehaes et Christian Dejardin, a mis à l’honneur le Dr Jacques Peeters, chirurgien vasculaire, après 33 années passées à Waremme. C’était le lundi 2 juin, à l’occasion d’une réception – préparée par la cafétéria – réunissant une cinquantaine de membres du personnel et collègues médecins, dont certains « anciens » revenus pour l’occasion. Le Dr Thierry Michiels a prononcé quelques mots pour le Dr Jacques Peeters. On retiendra notamment sa disponibilité, sa volonté de rester positif ou encore sa faculté de garder son calme en toute circonstance. # Michel Materne a quitté sa fonction de directeur de la clinique Notre-Dame Waremme pour rejoindre le service des achats à l’UAL. L’acquisition d’une partie très importante de l’équipement de la nouvelle aile de la clinique Sainte-Elisabeth et de la clinique du MontLégia va en effet générer à très court terme un nombre conséquent de marchés publics et par là, un surcroit de travail non négligeable pour ce service. C’est ainsi que Marc Sibourg, infirmier chef des urgences de la clinique Saint-Joseph, est également parti renforcer l’équipe des achats. L’intérim aux urgences a été assuré par Yves Krumeich, qui est, depuis le 15 septembre, l’adjoint de Fabienne Esters, nommée infirmière chef du service des urgences de Saint-Joseph, tout en conservant sa fonction d’infirmière chef des urgences à l’Espérance. | ML In memoriam Dr Léon Beco 26 février 1929 – 9 août 2014 Diplômé en 1956, le Dr Léon Beco entame l’exercice de la médecine générale à Pepinster après son service militaire. En 1970, il termine sa spécialisation en gynécologie-obstétrique. Il pratiquera notamment à la maternité Sainte-Marie (rue Masson à Verviers). # Marianne Joannes, responsable du service entretien de la clinique Notre-Dame Waremme, prend une retraite bien méritée. Elle est remplacée dans ses fonctions par Frank Carolus. Nouvelles agréations A152 (Les Cliniques Saint-Joseph) 12 L’InfoSites 90 | septembre 2014 En 1977, l’ACIS (association chrétienne des institutions de soins) rachète la clinique Sainte-Elisabeth aux Sœurs hospitalières de Luxembourg et la maternité Sainte-Marie aux Sœurs de la Charité de Louvain. Dès 1978, le Dr Beco prend ses fonctions de médecin chef de service en gynécologie-obstétrique à la clinique pour une occupation temps plein (une autorisation transitoire jusqu’au transfert de la maternité Sainte-Marie lui est accordée pour continuer à pratiquer à l’hôpital civil de Verviers ou à la clinique Peltzer). Dans un souci de rationalisation et de plus grande fiabilité médicale, la maternité Sainte-Marie est transférée rue du Naimeux en janvier 1980. La capacité de Sainte-Elisabeth est ainsi portée à 122 lits, dont 24 lits de maternité. Le 6 mai 1988, l’Abbé Tassin nomme le Dr Beco médecin chef de la clinique, fonction qu’il exercera jusqu’en mars 1994 parallèlement à celle de chef de service. Pour des raisons de santé, le Dr Beco demande à être déchargé de sa mission de chef de service de gynécologieobstétrique en février 1995. Il poursuit ses activités de gynécologue-obstétricien jusqu’en 1999, année où il prit sa pension, bien méritée, à l’âge de 70 ans. La clinique Sainte-Elisabeth a été sa seconde famille. Il s’est battu bec et ongles pour sa pérennité et son développement. A ce titre, il peut être considéré comme un pilier fondateur de Sainte-Elisabeth. • Dr Philippe Caprasse, urgences • Yoann Compeyron, médecine dentaire • Dr Adrienne Henroteaux, neurochirurgie • Dr Pierre Horward, urgences • Dr Françoise Lesage, médecine de l’appareil locomoteur • Dr Vincent Ninane, anesthésiologie • Dr François Renier, médecine nucléaire A158 (CHVE – Centre hospitalier Saint-Vincent–Sainte-Elisabeth) • Dr Mirella Marcu, gériatrie • Dr Claude Mawissa, urgences Vous changez de fonction ? Vous rejoignez une autre clinique, maison de repos ou polyclinique du groupe ? Communiquez vos informations par mail à marianne. [email protected] Nous les publierons dans un prochain numéro de l’InfoSites. Pastorale | Francine Bon Le bonheur est dans l’instant présent Isabelle François, nouvelle directrice de la clinique Notre-Dame Waremme A quel bonheur, à quelle liberté aspirons-nous ? Sommes-nous attentifs à saisir dans l’instant ce qui nous est donné, même s’il faut vivre pour cela des passages et des abandons ? Nous sommes tous à la recherche du bonheur. Tous, nous faisons l’expérience de nos limites, de nos échecs, de la dureté de la vie. Tous, nous conservons en mémoire des moments d’émerveillement, de plénitude et ces moments-là, nous aimerions les prolonger, les provoquer, les répéter indéfiniment… mais en vain. Depuis la mi-juin, Isabelle François a repris la direction de la clinique Notre-Dame Waremme. Elle endosse ces nouvelles responsabilités tout en conservant son rôle de chef de projet de la clinique du MontLégia, poste pour lequel elle a été engagée au CHC en 2008. Optimiste, perfectionniste, directe, Isabelle François aime les nouveaux défis. Elle est enchantée de démarrer à NotreDame à un moment où elle sera moins accaparée par le projet de nouvel hôpital qui glisse partiellement sur les épaules du département technique et infrastructure en raison du démarrage du chantier. Résolument positive, elle se réjouit d’assumer la gestion quotidienne de l’hôpital waremmien et ainsi contribuer à une autre facette de l’hôpital et du CHC. Après quelques semaines, je mesure mieux la place qu’occupe Notre-Dame ici en Hesbaye. Nous devons renforcer son rôle dans le paysage régional. A ce stade, j’ai eu l’occasion de rencontrer presque tous les services. C’est enthousiasmant de voir qu’il y a plein d’idées en gestation en plus des nombreux projets en chantier. Tous ceux-ci sont interdépendants et nous devrons travailler à un plan d’actions. Actuellement, Isabelle François partage ses journées en travaillant le matin à Waremme et l’après-midi à Liège. Sa double mission (de site et de groupe) l’amène à envisager les choses avec un regard très large. De par ma mission de départ, j’ai résolument une vision de groupe. C’est la chance et la force d’un grand groupe que d’envisager la cohérence et l’uniformisation des pratiques, que ce soit par le partage de l’expertise ou le test de projet pilote avant leur généralisation. Nous avons donc tout intérêt, tant à Waremme qu’au niveau du CHC, à jouer la complémentarité entre le site et le reste du groupe, aujourd’hui et demain. C’est ce qui fait du CHC un réseau et non un ensemble d’ilots. On a tous à y gagner. Pourtant, nous savons que le bonheur ne tombe pas du ciel sans que nous prenions notre part d’effort. La paix du cœur, l’harmonie avec les autres, une acceptation de soimême (quelques ingrédients du bonheur !) sont aussi le fruit d’une quête personnelle. Le Renard disait au Petit Prince : Tâche d’être heureux. Il s’agit bien de prendre nos responsabilités, de choisir notre mode de vie, de définir les priorités de nos investissements. De ce fait, il sera question de renoncement, de persévérance, de gratuité, mais aussi de goût de vivre et ceci nous permettra de découvrir que nos efforts personnels ne peuvent que nous disposer à accueillir une plénitude de vie et de bonheur profond. Saisissons la richesse de l’instant et abandonnons-nous-y. Pas facile ? Peutêtre ! Mais cela vaut sans doute la peine d’essayer, non ? Une expérience de 14 ans en néphrologie et dialyse Après des études au Barbou, Annick Collazuol intègre le service de néphrologie et le service de dialyse péritonéale du CHU de Liège en 2000, pour un mi-temps dans chaque service. En 2007, elle passe à temps plein en dialyse péritonéale. Elle vient de quitter le CHU pour diriger le service d’auto-dialyse de la clinique Saint-Joseph. Parallèlement, en juin 2014, elle a terminé sa formation de cadre par un TFE consacré à la mise en place d’une nouvelle technologie d’hémodialyse à domicile. | M. Lebrun 13 Le service d’auto-dialyse de la clinique SaintJoseph a sa nouvelle infirmière chef depuis le 1er août : Annick Collazuol. Son prédécesseur, Tomas Philis, est infirmier chef au 6C, comme nous l’écrivions dans l’InfoSites de mars. L’InfoSites 90 | septembre 2014 | CM brèves A pied jusqu’en Normandie, pour la bonne cause ! Au service entretien depuis 31 ans à Notre-Dame Hermalle, Jeannine Degotte a pour passion la marche à pied, une passion qu’elle partage avec son mari et à laquelle ils consacrent leurs vacances. Après l’Alsace et la Champagne antérieurement, Jeannine et son mari sont partis cet été de Richelle jusqu’aux plages du débarquement en Normandie, année de commémoration oblige. Un trajet de 610 km parcourus en 21 jours, soit près de 30 km par jour, sac au dos. Nous logions en chambres d’hôtes, ce qui nous a amené de belles rencontres et de nombreuses découvertes. Mais le mieux, c’est que Jeannine et son mari se sont fait parrainer au profit de l’opération Relais pour la vie – Visé. A l’arrivée, leurs vacances ont rapporté 2 700 € à l’opération montée par la Fondation contre le cancer. Félicitations ! Patients oncologiques Lutte contre le cancer Journées bien-être aux thermes de Chaudfontaine 100 000 € récoltés lors du premier « Relais pour la vie » Visé, les 21 et 22 juin ! Le week-end a été magnifique, une merveilleuse aventure humaine pleine de sens, un beau succès de foule et financier, … Voici les échos de Liliane Pleyers, infirmière chef de l’hôpital de jour de la clinique Notre-Dame Hermalle et cheville ouvrière de cette organisation. Dès le samedi 21 juin, 44 équipes inscrites étaient présentes sur la piste d’athlétisme de Visé, soit un total de 1600 participants, dont 140 « Battants », pour un relais de 24h, chacun à son propre rythme ! 4 équipes de la clinique Notre-Dame Hermalle figuraient au rang des participants : « One day for life » (hôpital de jour), « Les fées ailées » (CD7), « Les démenciels » (gériatrie) et « L’oasis » (CD5). 14 L’InfoSites 90 | septembre 2014 A la fin du relais, le bilan financier était de 100 000 € au profit de la Fondation contre le cancer. A l’initiative du Dr Marie-Pascale Graas, chef du service d’oncologie, deux journées bien-être ont été organisées en avril et juin derniers au château des thermes de Chaudfontaine, offertes chaque fois à une vingtaine de patients. Très soucieuse du bienêtre des patients, le Dr Graas a déjà mis sur pied différents projets (Espace+, journées bien-être à Spa, conférences, divers ateliers...), avec l’aide des infirmières coordinatrices, psychologues, diététiciennes, esthéticiennes... pour que les patients puissent retrouver un contact différent avec leur corps et se laisser chouchouter. Après un accueil petit-déjeuner, deux groupes ont alterné les activités pour que tout le monde puisse participer à tout : trois soins différents, accès aux thermes et réalisation d’une composition florale avec une fleuriste de la région. Le midi, tout le monde s’est retrouvé autour d’un buffet froid et chaud, proposant des mets goûteux et compatibles avec différents régimes. ... Et go pour 2015 ! A l’heure où nous bouclons l’InfoSites, le « Relais pour la vie » Verviers se prépare, avec la participation de la clinique SainteElisabeth, les 27 et 28 septembre. Un écho en sera donné dans l’édition de décembre. Comment exprimer ce que les patients ont ressenti lors de ces journées ? Les échanges privilégiés tant avec les autres patients qu’avec les soignants (dans un contexte différent de celui de l’hôpital) les ont véritablement ressourcés. Plusieurs semaines plus tard, les patients parlent encore de ces journées et insistent sur le fait qu’avoir pu échanger des conseils et discuter du même vécu avec d’autres patients les a rassurés. | Nathalie Moeneclaey Menu spécial Diables rouges A l’occasion de la coupe du monde de football au Brésil, le pôle hôtelier a eu la bonne idée de proposer un menu noir-jaune-rouge : un sandwich spécial Diables (pain noir, œufs brouillés, coulis de tomate) dans les cafétérias et un menu complet (cassolette de la mer au curcuma accompagnée de tagliatelles noires et dôme au chocolat avec coulis de fruit) dans les restaurants self-service. Les couleurs belges étaient partout présentes, dans les cafétérias, les restaurants, les maisons de repos du Réseau senior. Jusque sur le plateau petit-déjeuner des patients. L’initiative du pôle hôtelier a été unanimement appréciée. Même la RTBF l’a saluée lors de son émission télé « Viva Brasil ». Le repas spécial Diables rouges à la résidence La Vierge des Pauvres à Banneux Un moment rien que pour soi … Le CHC partenaire de Liège Expo 14-18 Donner, mais aussi recevoir … Liège Expo 14-18, la plus grande exposition jamais réalisée sur la première guerre mondiale selon ses organisateurs, a été inaugurée le 1er août dernier. Il s’agit en fait d’une double exposition : « J’avais 20 ans en 14 », à la gare de Liège-Guillemins, et « Liège dans la tourmente », au Musée de la vie wallonne, en HorsChâteau. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes à l’inauguration, dont les représentants du CHC, partenaire de l’événement. Nous souhaitons également remercier chaleureusement le service maintenance et le service entretien pour leur aide précieuse dans l’aménagement de cette journée réussie. Cette année, une quinzaine d’étudiantes de la nouvelle section esthétique de l’iPES Waremme étaient venues renforcer le staff. Liège Expo 14-18, riche en pièces et décors exceptionnels (dont une tranchée et un hôpital de guerre reconstitués), est accessible jusque fin mai 2015. Plus de 350 000 visiteurs sont attendus. Comme partenaire, le CHC a distribué 250 entrées gratuites : 200 entrées destinées à ses membres (avertis via le « Journal de paie » et intranet) et 50 entrées proposées sur sa page Facebook. Pour plus d’infos sur l’exposition : www. liegeexpo14-18.be Les retours positifs consignés dans le livre d’or sont nombreux… A réitérer donc ! | ML Le CHC présent à l’expo… L’InfoSites 90 | septembre 2014 En fin de journée, celles-ci ont également pu bénéficier d’un soin de leur choix. Une façon de remercier ces personnes qui répondent favorablement à l’appel à chaque édition, explique Cristelle Maréchal, esthéticienne sociale, organisatrice aux côtés de Delphine Poncelet, secrétaire de direction. Le CHC est fier d’être associé à cet événement d’envergure et de qualité, a alors déclaré son président, René Thissen. C’est pour nous une belle occasion de faire le lien entre le passé de notre hôpital, qui a traversé la guerre 14-18, et son avenir incarné par la future clinique du MontLégia, dont la construction a commencé. 15 Le 4 avril dernier, les membres du personnel de la clinique Notre-Dame Waremme étaient invités à participer à une journée bien-être. Au programme : massages, réflexologie plantaire, autohypnose, pédicure, soins du visage, … le tout prodigué par des personnes ressources internes. brèves Don de Max Jump à la clinique de l’Espérance | CM Pédiatrie : les enfants de la convention diabète à Fort Aventure Le pont de singe, une manière de se surpasser L’équipe des petits avec les soignants L’asbl Max Jump est née de la volonté d’Aline et Philippe Lecart de placer leur énergie au service du bien-être des enfants malades suite au décès de leur petit Maxime. Philippe a eu l’idée de se lancer dans la location de châteaux gonflables et de reverser l’intégralité des bénéfices à des projets visant à améliorer le bienêtre de l’enfant malade. C’est ainsi que Max Jump a apporté son soutien financier, pour un montant de 10 000 €, à la clinique de l’Espérance pour l’organisation d’ateliers artistiques et récréatifs pour les enfants hospitalisés, en traitement ambulatoire ou en consultation de contrôle, ainsi que pour leurs frères et sœurs. Deux fois par an, les acteurs de la convention diabète pédiatrique organisent une activité pour les 100 enfants suivis au CHC. En juin dernier, la journée à Fort Aventure (Chaudfontaine) ouverte aux enfants et à leur famille a rassemblé une petite centaine de personnes. Répartis en 3 équipes, les enfants (âgés de 2,5 ans à 17 ans) ont pu vivre l’aventure dans le parc (tyrolienne, descende en rappel, pont de singe) mais aussi dans le fort (avec casque et lampe frontale). Les plus petits ont d’abord confectionné leur déguisement de princesses et chevaliers avant d’affronter les épreuves. De leur côté, les parents consacraient la journée aux échanges de témoignages et partages d’astuces, lors de tables rondes animées par les psychologues. La journée était ponctuée par un barbecue géant à midi. 16 L’InfoSites 90 | septembre 2014 C’était une belle journée, avec une ambiance très chaleureuse, témoigne le Dr Nicole Seret. Outre le plaisir d’être ensemble, ce type de manifestation en dehors du cadre hospitalier permet de nouer d’autres relations avec les enfants et les parents. Les parents comme les enfants (patients, frères et sœurs) réalisent qu’ils ne sont pas les seuls confrontés à la maladie. Dans le cas de cette journée, les enfants ont pu oser l’aventure et se surpasser… Tout bon pour la satisfaction personnelle et la confiance en soi ! Casque et lampe frontale avant de descendre dans les galeries De gauche à droite : Dr Pierre Philippet, Aline Lecart, Dr Christophe Chantrain, Guy, l’animateur des ateliers, et Philippe Lecart Réseau senior Toujours le même succès pour la croisière Le 5 juin dernier, ce sont 156 personnes qui ont participé à la traditionnelle croisière sur la Meuse, dont 110 résidents venus des 8 maisons de repos. Au menu : repas, animation musicale, thé dansant pour les plus fringants et promenade au fil de l’eau… Réseau senior | CM Nouvelle méthode d’entretien Alpheios Une soirée dédiée aux médecins généralistes De plus en plus, le Réseau senior se met aux mêmes normes de travail que le réseau hospitalier. C’est vrai pour les soins, c’est aussi vrai pour d’autres fonctions comme l’entretien. Ainsi les résidences du CHC vont adopter progressivement les méthodes de nettoyage standardisées, avec notamment un matériel et des produits spécifiques. Maison pilote, la résidence des Peupliers teste depuis début mai le processus complet : nouveaux chariots, produits, matériel d’entretien (rasants, mops, lavettes…). Dans cette démarche, nous avons la chance d’avoir un vrai partenariat avec Alpheios, explique Carine Henrotin, directrice. La société assure un accompagnement, un encadrement et un suivi sur le terrain avec une journée de formation chaque année et une évaluation annuelle. Elle est également disponible en cas de problème spécifique, ce qui est utile au vu des spécificités de chaque résidence (diversité des revêtements de sol). Le but consiste aussi à tester la durée de vie des consommables (mops, lavettes) qui sont lessivés quotidiennement. Outre l’uniformisation des méthodes et des techniques, le changement vise la professionnalisation du métier ainsi que la valorisation et la formation du personnel concerné. L’accroissement de l’ergonomie (méthodes et outils) doit apporter un allègement de la charge de travail et aider à prévenir les soucis de santé bien connus de la profession. Ce changement se double aussi d’une réorganisation du travail avec de nouveaux plannings. Cette méthode plus écologique est aussi synonyme de gain de temps et de sécurité puisqu’elle garantit le respect des normes d’hygiène en vigueur. Cela devient une tradition à la clinique Notre-Dame Waremme : le premier jeudi du mois de septembre est réservé aux médecins généralistes de Waremme et environs pour une soirée de conférences proposée par les médecins hospitaliers. Ce jeudi 4 septembre, le Dr Sébastien de Goeij, gastroentérologue, et le Dr Marie-Laurence Denis, radiologue, se sont partagé 1h30 d’exposés devant un auditoire d’une cinquantaine de participants. De nouveau, la satisfaction était totale à l’issue de cette soirée, d’autant que le nombre de médecins généralistes était en augmentation par rapport à l’édition 2013. La date de la rencontre 2015 est déjà fixée : ce sera le jeudi 3 septembre. | ML Les produits d’entretien à diluer, plus faciles à employer et moins chers, sont déjà utilisés dans toutes les maisons du Réseau senior. La méthodologie actuellement en test aux Peupliers sera déployée dans les 7 autres résidences endéans 3 ans. Opération «Train de la vie » : soyez à l’heure pour le dépistage du cancer colorectal ! Le cancer colorectal (ou cancer de l’intestin) est le cancer le plus fréquent et mortel après celui du poumon chez l’homme et du sein chez la femme. En Belgique, où 8 500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, le cancer colorectal touche 1 personne sur 25 et cause 10 décès par jour en moyenne. Le moment du diagnostic est crucial, d’où l’utilité du dépistage, souligne le Dr Ghislain Houbiers, président de la FLCD. Des études ont montré qu’il peut réduire la mortalité de près d’un tiers. Mais pour obtenir ce résultat, il faut que la population concernée participe massivement. Ce qui n’est pas encore le cas chez nous. | EL L’InfoSites 90 | septembre 2014 La FLCD, dont les Drs Ghislain Houbiers et Gauthier Demolin, oncologues digestifs à la clinique Saint-Joseph, sont deux des chevilles ouvrières, est une jeune association re- groupant les spécialistes des cancers digestifs des hôpitaux de la province de Liège. 17 La Fédération liégeoise de cancérologie digestive (FLCD) s’est associée au groupe anversois Stop Darmkanker pour promouvoir le dépistage du cancer colorectal à travers l’opération «Train de la vie ». Du 15 au 19 septembre derniers, des professionnels de la santé et des personnes qui ont été confrontées à cette maladie ont rencontré le public dans les gares de Verviers, Liège-Guillemins, Hasselt et Anvers. Pour le sensibiliser, l’informer à travers la visite d’un côlon géant, partager le vécu. Cette action a été précédée d’une soirée-conférence sur le cancer colorectal et son dépistage, le 10 septembre, sur le site de Liège Expo 14-18, à la gare de Liège-Guillemins. ressources Dépistage Octobre contre le cancer du sein En pratique Comme chaque année en octobre, le service de sénologie du CHC propose un bilan sénologique gratuit à toutes les femmes de 40 ans et plus, membres du personnel, qu’elles soient salariées ou indépendantes. Les épouses et compagnes des membres du CHC peuvent également participer à ce test, qui consiste en une mammographie, un examen clinique et une échographie mammaire, aux mêmes conditions. Comme les médecins souhaitent encourager une démarche volontaire, aucune quote-part personnelle n’est demandée pour cet examen. La prise de rendez-vous se fait au service d’imagerie médicale de chaque site, en précisant qu’il s’agit du bilan sénologique gratuit du CHC. Cette action se déroulera du mercredi 1er au vendredi 31 octobre 2014. Le personnel est autorisé à quitter son poste le temps de l’examen, environ une vingtaine de minutes, à condition que celui-ci soit réalisé sur son site de travail. Le personnel de la clinique de l’Espérance, des maisons de repos et des polycliniques extérieures (à l’exception de Polymédic et d’Aywaille) a la liberté de choisir son site. Toutefois, en raison de l’éloignement, le dépistage devra se faire en dehors des heures de travail. Le jour de votre rendez-vous, n’oubliez pas la demande d’examen signée par le médecin (généraliste ou spécialiste). La reconstruction mammaire Dans le cadre du BRAday (Breast reconstruction awareness day), le service de chirurgie plastique organise une conférence sur le thème de la reconstruction mammaire, à l’attention des patientes et du grand public. _ le mercredi 15 octobre à 20h à la clinique Saint-Joseph (salles du 6e étage) _ le jeudi 16 octobre à 20h à la clinique Notre-Dame Hermalle (Espace+) + Renseignements complémentaires sur CHC | Eddy Lambert Grippe : vaccinez-vous, pour vous et votre entourage ! 18 L’InfoSites 90 | septembre 2014 A chaque rentrée revient la vaccination contre la grippe saisonnière. D’octobre à mi-décembre, le CHC organisera sa traditionnelle campagne, la huitième, à destination de l’ensemble de ses membres : personnel salarié, prestataires indépendants et volontaires pourront se faire vacciner gratuitement. Il est important que nos membres se protègent contre la grippe, d’abord pour eux-mêmes et leurs enfants, ensuite pour leur entourage et, bien entendu, pour nos patients, car la grippe saisonnière fait partie des infections nosocomiales, insiste le Dr Samy Aouachria, adjoint à la direction médicale à la tête du groupe de travail « vaccination antigrippale ». Il faut rappeler que les acteurs de soins sont 3 à 4 fois plus exposés au virus que la moyenne de la population. Grâce au vaccin, ils évitent de contaminer leurs proches et protègent les patients. Au terme de sa première campagne en 2007, le CHC avait enregistré un beau taux de participation de 26 %. Puis il avait chuté à 12 % en 2011, en pleine tempête médiatique autour du vaccin contre la grippe H1N1. Depuis lors, il remonte : 18 % en 2013. Nous constatons un regain de confiance. Le CHC a bien fait de poursuivre la sensibilisation de ses membres, de plus en plus convaincus de l’utilité de la vaccination antigrippale, se réjouit le Dr Aouachria. Cette année, le groupe de travail espère égaler la participation moyenne observée dans les hôpitaux, à savoir 20 %. Nez en l’air ou pieds sur terre ? Prévention des chutes chez le personnel L’affiche d’octobre, avant-dernière de notre série, avant évaluation Initiée en 2013, la campagne de prévention des chutes chez le personnel doit se poursuivre jusque fin de cette année avant évaluation. Manifestement appréciée par le SIPP et le CPPT, la campagne a permis une prise de conscience chez le personnel, notamment une sensibilisation du personnel d’entretien qui désormais prévient les risques en disposant les panneaux sol glissant quasi systématiquement. Une véritable évaluation est prévue en fin de campagne et des actions devraient se poursuivre puisque, comme tout le monde le sait, rien n’est jamais acquis en matière de sécurité et de sensibilisation. Cette campagne sur mesure a été initiée par le SIPP avec l’aide du service communication, en fonction des situations critiques les plus fréquentes. Elle a permis aux membres du CHC de renouer avec Burette. Si l’on considère les REX (retours d’expérience), les safety messages, les rappels sur intranet qui ont doublé la campagne d’affichage, le CHC apparaît comme un précurseur. En juin dernier, le SPF emploi travail et concertation sociale s’est ému de la situation dans les hôpitaux et a prévu de contrôler les actions menées sur le terrain. Cette action du SPF s’inscrit dans un contexte plus large de sensibilisation au niveau européen. Le CHC partagera notamment son expérience avec les hôpitaux liégeois qui prévoient de réfléchir ensemble sur le sujet à la rentrée. www. s tereoty pe. be Campagne de sensibilisation appréciée La sécurité, je participe Par ailleurs, afin d’améliorer la situation sur le terrain, le SIPP a proposé de fournir des chaussures de travail aux personnels dont le métier présente le plus de risques: l’entretien et la cuisine. Ces deux professions sont les plus touchées dans nos statistiques d’accidents. Mais nous avons remarqué que le nursing présentait également des statistiques négatives. Pour ce département, un groupe de travail a été mis en place. Nous réfléchissons sur des propositions de chaussures de travail. Pour les dames, majoritaires dans ces services, dont le cœur balance entre élégance et sécurité, Bruno Mary, coordinateur SIPP, se veut rassurant : une chaussure de travail n’est pas nécessairement une bottine de chantier. Nous réfléchissons à des chaussures adaptées, avec une semelle antidérapante, assurant une bonne répartition de la charge sur toute la chaussure. La démarche a d’abord été lancée en cuisine où elle a été bien accueillie. | Catherine Marissiaux La vaccination en pratique 24,3 17,82 19 15,9 12,7 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Taux de couverture vaccinale par site hospitalier en 2013 (%) 17,3 15,8 St-Joseph N.D. Hermalle 17,3 Espérance 24,19 N.D. Waremme 18,39 St-Vincent 13,82 Ste-Elisabeth L’InfoSites 90 | septembre 2014 27,4 26 19 _ la vaccination est gratuite pour tous les membres du CHC : personnel, prestataires indépendants et volontaires, sans distinction de service ou de site. _ la vaccination a lieu d’octobre à mi-décembre. _ pour les six cliniques, l’UAL, l’UCP et la crèche : prenez rendez-vous au (04.239)47.00. En semaine, entre 8h et 18h30. La vaccination a lieu dans les locaux de la médecine du travail. Les personnes qui travaillent à l’UAL doivent se rendre à Saint-Joseph, celles de la crèche, à l’Espérance. _ pour les maisons de repos, inscription via la direction de la résidence. Vaccination par le médecin coordinateur ou le médecin du travail. _ pour les polycliniques extérieures, inscription auprès de Ginette Bastin au (04.224).85.16. Vaccination assurée par le médecin de la polyclinique ou le médecin traitant. Taux de couverture vaccinale au CHC en 2013 (%) ressources | Marianne Lebrun Des formations pour tous Au CHC, la rentrée sera bien chargée en matière de formations. Voici un aperçu du programme à venir. S ous l’intitulé Prends soin de toi , le CHC a proposé, en 2013, quatre modules de formation pour prendre soin de soi tout en prenant soin des autres : soutien au patient, communiquer autrement, gestion du stress et prévention du burn out. Les formations ont rencontré un vif succès et ont rapidement affiché complet : 187 personnes ont ainsi participé aux différentes séances proposées en 2013. Face à ce succès, le programme Prends soin de toi a à nouveau été proposé en 2014 et 28 séances ont permis à 420 personnes d’y participer. La dernière aura lieu en décembre, mais tout est complet ! Rappelons que les formateurs sont des psychologues travaillant au CHC et que ces formations étaient ouvertes à tous les acteurs du CHC (cadres, salariés, médecins, paramédicaux, …). Bien que les retours soient très positifs, il n’est pas prévu de relancer le programme en 2015. Par contre, explique Laurence Bilquin, adjointe à la direction des ressources humaines, une réflexion est en cours pour proposer une autre formule qui serait aussi en adéquation avec les attentes du terrain. 20 L’InfoSites 90 | septembre 2014 La formation Vous avez choisi l’urgence, pas la violence avait été mise sur pied en 2011, à la demande des médecins urgentistes face aux comportements agressifs vécus dans les services d’urgence au quotidien. Elle avait pour objectif de pouvoir y apporter des réponses adaptées et rendre les participants plus autonomes dans une démarche de gestion constructive du stress et de l’agressivité. En 2013 et 2014, des séances de recyclage d’une journée ont été organisées pour tous les acteurs ayant participé à la formation. En 2014, celle-ci est à nouveau proposée aux nouveaux engagés des services d’urgence du CHC (infirmièr(e)s, médecins, personnel de l’accueil). Une autre formation, débutée en mai et qui prendra fin en 2015, concerne le personnel du Réseau senior et porte également sur la gestion de l’agressivité. Comment mieux gérer les relations difficiles avec la personne âgée et son entourage ? Comment gérer les communications difficiles avec les familles et les visiteurs ? Cette formation, dispensée par des formateurs internes et un consultant spécialisé dans la gestion de l’agressivité, comporte 3 axes : 1 jour et demi pour les membres de la direction, 2 jours pour les soignants et paramédicaux, et des ateliers pour le personnel d’entretien et de cuisine. Enfin, la fin du 2e semestre 2014 verra la poursuite de la formation aux entretiens d’évolution pour le personnel hors nursing (ex. : responsables maintenance, cuisine, magasin, entretien, accueil, …) de Saint-Joseph, Saint-Vincent et l’Espérance (le nursing a déjà été formé) ainsi que pour le personnel nursing et hors nursing de Waremme. Sainte-Elisabeth et Hermalle ont déjà passé cette phase de formation, qui doit permettre aux futurs évaluateurs de préparer leurs entretiens. Clinique Saint-Vincent | Marianne Lebrun Le deuil périnatal au centre des préoccupations A la clinique Saint-Vincent, le deuil périnatal a toujours été au centre des préoccupations avec notamment, en 1998, la création d’un groupe de réflexion. Il se composait alors de représentants du service néonatal, du MIC, du quartier accouchement, du service social, de psychologues, du service pastoral, … eh oui, déjà une grande multidisciplinarité ! L’interruption médicale de grossesse (IMG), qui fait aujourd’hui l’objet d’un protocole, fait partie intégrante du deuil périnatal. Une partie de l’équipe multidisciplinaire du groupe de réflexion deuil H istoriquement, malgré les avancées du groupe de réflexion deuil et la pose de repères, le personnel soignant avait posé le constat d’une grande variation dans la prise en charge des patientes. En réunion multidisciplinaire, il avait alors exprimé la volonté d’intégrer des médecins dans le groupe de réflexion. C’est ainsi que les Drs Renaud Louis, gynécologue, et Arnaud Marguglio, néonatologue, ont rejoint le groupe. Au fil des réunions, l’idée de mettre au point un protocole pour uniformiser les pratiques en matière d’interruption médicale de grossesse, soins Concrètement, suivant ce protocole, la patiente rencontre différents intervenants avant, pendant et après l’hospitalisation pour une prise en charge globale des parents et de leur tout-petit. Pour le groupe, cette prise en charge globale s’appuie tant sur l’accompagnement spirituel, social, psychologique, que sur la prise en charge du nursing et du médical. Actuellement, le gynécologue responsable de la patiente a le choix de continuer la prise en charge totale ou de référer sa patiente à l’un des cinq gynécologues du MIC. Il devra quoi qu’il en soit respecter les règles du protocole. En pratique, les gynécologues du MIC sont déjà sollicités dans 90 % des cas pour un diagnostic anténatal. Les gynécologues ont aussi à leur disposition une carte des ressources du CHC à remettre aux patientes. Cette carte rassemble les coordonnées des différents professionnels susceptibles d’accompagner les couples dans leur cheminement (médecins spécialistes, sagesfemmes, travailleurs spirituels, psychologues, travailleurs sociaux). De manière générale, les gynécologues rencontrés lors de la présentation officielle du protocole IMG étaient enchantés de pouvoir disposer d’un cadre structuré. Si les gynécologues traitants sont confrontés à une interruption médicale de grossesse peut-être une fois tous les dix ans, par contre, à la clinique Saint-Vincent, cela arrive 1 à 2 fois par mois… En effet, pour l’année 2012, sur 3487 accouchements, on compte 68 décès dont 22 interruptions médicales de grossesse. Ce protocole aide également le personnel de soins, car lorsque les soignants travaillent dans un cadre structuré et enveloppant, ils accompagnent mieux le couple en difficulté. Que le bébé soit atteint d’une pathologie létale ou d’un handicap, la décision d’interrompre la grossesse reste le choix éclairé des parents. L’équipe médicale et soignante est là pour les accompagner. Il est à noter que tous les cas d’IMG, sauf pathologie maternelle requérant une IMG urgente, passent par le comité d’éthique local pour avis. Le point de vue du néonatologue Dr Arnaud Marguglio L’idée maitresse de ce protocole est de proposer au gynécologue référent une harmonisation pour que la procédure d’interruption médicale de grossesse soit, pour la patiente et son conjoint, la moins traumatisante possible. Notre objectif est d’essayer de limiter le deuil pathologique. Le point de vue du gynécologue Dr Renaud Louis L’IMG constitue une épreuve redoutable pour un couple. Il s’agit non seulement du renoncement du couple au projet mûri d’avoir un enfant et de le voir grandir, mais surtout d’un sacrifice décidé par les parents de ce projet au nom d’une future souffrance de l’enfant à naître. La douleur est extrême. La plaie longue à panser. La tendance a longtemps été à « l’évacuation » aussi rapide que possible du « problème » par une hospitalisation immédiate et des gestes médicaux exclusifs et invasifs. Mais cette attitude soulage davantage les médecins et l’entourage des patients que les patients eux-mêmes car leur souffrance à eux ne prend pas fin quand se termine leur hospitalisation. Nous avons donc repensé l’IMG autrement, en mettant ces patients au centre de la prise en charge. Nous avons ainsi mis au point une cinétique de prise en charge plus adaptée et nous avons créé une structure multidisciplinaire composée de psychologues, travailleurs sociaux, conseillers spirituels, infirmières, sages-femmes, pédiatres spécialisés et gynécologues spécialisés s’intégrant dans cette cinétique aux moments clés de la prise en charge. Aujourd’hui, le protocole est finalisé et toutes les conditions sont réunies pour un accompagnement optimal des patients lors des interruptions médicales de grossesse réalisées chez nous à Saint-Vincent. L’InfoSites 90 | septembre 2014 Les différents intervenants du groupe de réflexion se sont formés au deuil périnatal et se tournent régulièrement vers l’extérieur pour confronter les pratiques. Le groupe s’est également adjoint la collaboration de Bénédicte Minguet, en tant que coordinatrice et garde-fou, mais aussi de Me Xavier Drion pour les aspects juridiques. Ce protocole reste évidemment ouvert à toute discussion ou modification, conclut Anne-Marie Corbier. Nous travaillons d’ailleurs avec Marie Stevens, coordinatrice des itinéraires cliniques, pour poser des indices de qualité. Une première évaluation du protocole IMG est prévue fin de cette année. 21 tout en gardant la patiente au centre des préoccupations, est née. Ce travail de longue haleine a abouti il y a peu. Le protocole d’interruption médicale de grossesse a été présenté, successivement, au comité de direction, au comité d’éthique, aux pédiatres de la clinique Saint-Vincent, aux gynécologues du MIC et, enfin, après invitation, aux gynécologues du CHC, explique Anne-Marie Corbier, sage-femme chef d’unité du MIC et coordinatrice de la prise en charge des patientes pour IMG. A l’heure de boucler cet article, le protocole doit encore être présenté en détail aux différentes équipes soignantes. soins | C. Marissiaux Bien accueillir le patient, l’affaire de tous Le CHC, comme de nombreux autres hôpitaux, s’inscrit depuis des années dans la mesure permanente de la satisfaction des patients. Ces enquêtes permettent un benchmark (entre tous les hôpitaux partenaires mais aussi au sein du CHC) qui suit l’évolution de nos points forts et attire notre attention sur nos faiblesses. U n item important revient régulièrement depuis des années, pour lequel le CHC est dans le bas du tableau: la qualité de l’accueil à l’arrivée du patient. Or l’analyse des questionnaires démontre un lien direct entre la qualité de l’accueil à l’arrivée du patient et son taux de satisfaction globale sur tout son séjour. Si on pousse l’analyse plus loin, on constate que le sentiment d’être bien accueilli est conditionné par quatre éléments évidents qui constituent autant d’attentes légitimes : • obtenir sa chambre rapidement • rencontrer une infirmière du service dans l’heure qui suit l’installation dans la chambre • rencontrer le médecin endéans les 24 h • rencontrer l’infirmièr(e) chef d’unité endéans les 24h 22 L’InfoSites 90 | septembre 2014 Lorsque ces quatre critères sont réunis, le patient se sent attendu et accueilli, considéré et respecté. Tout au long de son séjour, même si de petits couacs devaient advenir, son niveau de satisfaction sera toujours supérieur à celui du patient pour lequel les quatre critères ne sont pas remplis. Ceci est d’autant plus flagrant que c’est vrai même en cas d’hospitalisation non programmée : un patient arrivé en urgences (avec tous les bouleversements que cela suppose) aura un meilleur taux de satisfaction s’il est bien accueilli (4 critères remplis), qu’une personne dont l’hospitalisation est programmée mais pour laquelle les 4 critères ne sont pas remplis. Pour Anne Maréchal, coordinatrice qualité en charge des études satisfaction patient, l’accueil est le premier maillon de la chaîne de soins. Il donne le ton et peut faciliter ou compliquer la suite de la relation entre le patient et l’établissement. L’accueil doit répondre à une demande d’information, d’orientation et doit favoriser un climat de sécurité, d’attention et de considération. Comme le dit Georges Maguerez, il faut arriver à se mettre à l’écoute de celui que l’on accueille, rechercher ses attentes sans pour autant oublier ses besoins. Actuellement, le benchmark montre qu’au moins une des quatre conditions n’est pas remplie chez 32 à 44 % des patients accueillis au CHC. Par rapport à 2012, les chiffres 2013 notent une évolution positive sur deux sites, mais une baisse sur deux autres, poursuit Anne Maréchal. On sait que ce n’est pas toujours facile (pensons à la disponibilité des chambres à certaines périodes de l’année, par exemple), mais c’est un des points sur lesquels nous pouvons nous améliorer. Pour ce faire, ces quatre critères doivent être considérés par tous les intervenants comme les conditions sine qua non, même avec le nez dans le guidon. Pour nous convaincre, il suffit de nous imaginer à la place du patient… L’attente, toujours pénalisante Devoir attendre est un des éléments les plus pénalisants en matière de satisfaction pour le patient, et plus encore pour l’accompagnant. Alors qu’une demi-heure constitue le seuil à ne pas dépasser pour les patients, l’accompagnant (autres attentes, exigences et peut-être engagements) grimpe déjà au mur après un quart d’heure de retard, avec un fort impact sur l’évaluation de la satisfaction. Dans tous les cas, une heure de retard entraîne une insatisfaction majeure. Bien entendu, il est fréquent d’avoir du retard, et le plus souvent celui-ci s’explique par de bonnes raisons : une complication, un timing mal calculé, une urgence… Des solutions existent : • quoi qu’il advienne, prévenez toujours le patient quand il y a un retard et donc une attente qui risque de se prolonger. C’est un minimum en termes de politesse et de considération. Cela permet aussi de rassurer le patient, d’éviter des angoisses (on m’a oublié) ou des ruminations négatives (on considère que je suis pendu à un clou). • si c’est possible, expliquez le pourquoi du retard: le médecin a dû s’occuper d’une urgence, le gynécologue est appelé pour un accouchement… Dans une grande majorité des cas, l’explication sera accueillie avec beaucoup de compréhension. Communiquer sur les raisons du retard permet de rassurer doublement le patient: il est pris en considération et il sait qu’on le prendrait en charge s’il était le sujet de l’urgence. Campagne confidentialité La conclusion est aussi simple que le constat : les mauvais scores peuvent être améliorés par des solutions faciles et peu chronophages. N’oublions pas que la qualité des soins est d’un très bon niveau dans tous les hôpitaux en Belgique. Si un hôpital veut se démarquer, il peut le faire par l’accueil, l’humanité, l’empathie, rappelle Jean-Pierre Hoste, directeur du département infirmier. C’est ce que nous voulons au CHC et c’est l’affaire de tous, tous métiers confondus. Même si l’hôpital constitue notre quotidien et que nous fonctionnons en routine, nous ne pouvons pas banaliser et minimiser l’hospitalisation des patients, mais au contraire, accueillir chaque patient comme si on accueillait un membre de notre famille. | CM Secret professionnel et confidentialité campagne 2013-2014 Christine a fait une prise de sang hier, je parie qu’elle est enceinte, je vais aller vérifier… Oui, regarde un peu… essionnel Secret prof alité nti et confide [ Le secret professionnel concerne aussi mes collègues. Pas d’accès au dossier médical sans lien thérapeutique. ] Plus d’informations sur la campagne secret professionnel et confidentialité sur intranet L’InfoSites 90 | septembre 2014 Quelques astuces sont tellement évidentes qu’on peut croire qu’on enfonce des portes ouvertes, mais rappelonsles tout de même. Chacune sera considérée comme une information de première importance par le patient. • ne croyez jamais que tout le monde connaît le fonctionnement de l’hôpital, c’est peut-être la première hospitalisation du patient. Lui demander pourra le rassurer et ouvrir la porte aux questions qu’il se pose. • prenez le temps de vous présenter. Bonjour, je m’appelle un(e) tel(le), je suis infirmière / aide-soignante et c’est moi qui vais assurer votre prise en charge pendant une partie de votre séjour. La phrase prend 10 secondes et met en confiance : le patient connaît votre nom (pas toujours lisible sur le badge pour les personnes âgées), il se sent déjà un peu plus sur un pied d’égalité. • prenez le temps d’expliquer où est le frigo, comment fonctionne le téléphone, montrez la brochure d’accueil et l’affiche du déroulement de la journée (pour les unités de soins où elle existe) et demandez au patient de prendre le temps de les lire… Tous ces petits gestes constituent de petites attentions très appréciées. • souvenez-vous que le stress n’aide pas à la compréhension, tant pour le patient que pour vous-même. 23 La solution pour améliorer la satisfaction de nos patients et nos scores dans les enquêtes satisfaction relève du bon sens et n’est pas gourmande en temps, en énergie ni en investissement. Au contraire, une bonne information améliorera la satisfaction du patient mais aussi fera gagner du temps pour le professionnel de la santé. La campagne confidentialité se poursuit et dénonce toujours ces situations pièges dans lesquelles nous tombons si facilement. Même si ce n’est pas malintentionné, notre curiosité naturelle nous pousse à poser de mauvaises questions. Toute information concernant un patient quel qu’il soit, se justifie uniquement en cas de lien thérapeutique. Ceci est valable pour le dossier d’une connaissance comme celui d’un(e) collègue, à l’hôpital comme à la maison, comme le rappellent les affiches de ce second semestre. graphisme stereotype - © photo Daniel Ghaye La solution win win soins Sur le dépliant, le chirurgien précisera au patient quelle zone cutanée doit être dépilée | Catherine Marissiaux Patients chirurgicaux Améliorer la préparation cutanée pour limiter les infections P armi les contaminations nosocomiales tant dénoncées, les infections de site opératoire (ISO) représentent 15 %. On considère qu’une ISO peut intervenir endéans les 30 jours qui suivent l’opération (endéans l’année s’il y a pose d’implant ou de prothèse), aussi la systématisation de leur suivi et de leur enregistrement est difficile, voire impossible. Par ailleurs, dans 80 % des cas, les ISO ont pour origine la flore endogène du patient…La prévention est donc essentielle : le protocole de préparation cutanée du patient vient d’être réactualisé sur base des dernières recommandations du Conseil supérieur de la santé. Il envisage toutes les étapes : dépilation, douche avec solution antiseptique, détersion, antisepsie du champ opératoire. 24 L’InfoSites 90 | septembre 2014 Initiée par la direction des quartiers opératoires, le groupe de travail qualité-efficience et l’hygiène hospitalière, la démarche se veut résolument multidisciplinaire. L’avantage du travail multidisciplinaire, c’est de répondre ensemble et de front aux attentes de tous les métiers dans l’intérêt du patient, témoigne le Dr Pierre Leroy, chirurgien orthopédique (Esp – NDW). C’est ensuite de pouvoir impliquer les collègues et confrères, en s’assurant que le message passe bien entre pairs. En tant que chirurgiens, nous côtoyons le patient à la consultation, au bloc, dans l’unité de soins, et c’est vers nous qu’il revient en cas de problème. Les nouvelles habitudes que nous allons tous devoir prendre ne sont pas particulièrement contraignantes : ce sont des gestes simples. La démarche débute sur St-Joseph et se déclinera progressivement sur les 6 sites. Elle cible prioritairement les unités de chirurgie mais concerne aussi les autres services. Elle se décline en plusieurs volets. Fini le rasoir L’éradication du rasoir apparaît comme l’élément le plus important du changement engagé, résume Pascal Spinazze, coordinateur intersites en hygiène hospitalière. Réaliser la dépilation du site opératoire à l’aide d’un rasoir électrique ou d’un rabot manuel, c’est fini. Les études ont démontré que les micro-abrasions provoquées par le rasoir peuvent entraîner des infections, d’où le choix de passer à la tondeuse. Après plusieurs tests, le CHC a posé son choix et les unités de chirurgie seront toutes équipées de ce nouveau matériel. Un dépliant d’information à destination des patients est actuellement en test à l’hôpital de jour de St-Joseph. Il revoit complètement le schéma de préparation cutanée et douche préopératoire. Ce document s’accompagnera d’une affiche de sensibilisation des patients. Si le patient est le premier visé, nombreux sont les services concernés: les consultations et la préhospitalisation (information du patient), les unités de chirurgie et hôpitaux de jour (vérification/préparation du patient), les blocs opératoires. Côté soignants, cette nouvelle version du protocole de préparation cutanée va être accompagnée d’information et de formation. Un support est prévu pour repréciser chaque nouveau geste en fonction de la littérature scientifique. Par ailleurs, un état des lieux sera réalisé par les infirmiers hygiénistes, afin de pouvoir évaluer les pratiques actuelles et futures dans les différentes unités de soins, précise Pascal Spinazze. Entre ces évaluations, nous allons former et sensibiliser les équipes sur les nouvelles pratiques à adopter (comment ? pourquoi ?). Cette formation organisée intramuros sera adaptée en fonction du premier état des lieux. Ce changement n’est pas une révolution, mais bien une évolution qui doit permettre de réduire les infections de sites opératoires. Autant les patients que les soignants sont les acteurs de cette évolution. Les gestes sont simples et le rapport coûts-bénéfices est très favorable. Patients, soignants, tout le monde y gagne, en ce compris le budget de la santé. Plutôt que de jeter votre InfoSites, déposez-le dans une salle d’attente, cela intéressera sans doute les patients d’en savoir plus sur le CHC. Merci.