4ème année Toxicologie
TOXICITE DES NEUROLEPTIQUES
Intro
Marge thérapeutique très faible → en fonction du patient trouver la molécule qui aura le moins
d'EI (on ne choisit pas selon indication mais selon ça).
Traitement des psychoses, troubles comportement, manif des troubles de la perso. Aigu, chronique.
AMM : troubles comportement enfant, vomissements ttt antimitotiques, triapridal pour agitation et agressivité sévère (éthylisme).
1.Classification des neuroleptiques
Selon les effets : Deniker et Ginester : effets sédatifs, polyvalents, désinhibiteurs, moyens.
Selon les structures :
•1ère génération. récepteurs dopaminergique.
Phénothiazines : chaines aliphatiques (sédatif) ou pipéridinées (plus puissantes mais allongement
QT).
Thioxanthènes : flupentixol. Tricyclique avec N remplacé par C.
Butyrophénones : halopéridol, très puissantes au niveau neuro.
Benzamides : dogmatil, tiapridal, barnetil → Effets désinhibiteurs pour agressivité, et
antidéficitaires à faible posologie. Solian antidepresseur à faible poso.
•2nde génération atypiques (aussi d'autres récepteurs).
Clozapine, olanzapine → connus pour leurs EI.
•Hypothèse dopaminergique de la schizophrénie :
Propriété antago des R dopamine de la chlorpromazine, relation efficacité/affinité D2. Effet
antagoniste des R 5HT2 pour certains NL 2èmeG → ↓ effets au niveau D2 (limite EI).
PK : T½ heures mais 2ème G jours-semaines. T½ en général entre 10 et 20heures.
EI nombreux → suivi important à l'hopital pour posologie. On choisit puis on ajuste selon EI.
1.Métabolisme
Complexe et nombreux. Dosage de présence avec analyse qualitative ou semi-quantitative.
2mg d'halopéridol équivalent à 100mg de chlorpromazine etc notion d'équivalent chlorpromazine.
Notion de dose quotidienne moyenne utilisé dans l'indication principale du produit.
2.Effets indésirables et toxiques
•Syndromes extra-pyramidaux, syndrome parkinsonien. Modulés selon les molécules .
L'halopéridol → modulation par effet muscarinique/histaminergique. Chacune a ses EI.
•Hyperprolactinémie : → aménorrrrhée galactorrhée (femme) et impuissance (homme).
•Prise de poids (7à10kgs) : Surtout 2ndG. Hyperglycémie → augmente l'insulinémie → peut
diabète.
•Effets anti-cholinergiques : constipation, sécherresse buccal.
•Dyskinésies aigues, cas contracture musculaire de la tête et du cou. Rigidité musculaire → dans
syndrome malin + hyperthermie maligne → grave +++.
•Allongement de QT.
•Dernières générations : agranulocytose de
Le choix n'est donc pas guidé par l'indication pharmacologique mais aussi limiter les EI.
4. Traitement :
•épurateur → lavage gastrique +/- charbon actif. Même tardivement !! car certaines molécules ont
des effets anticholinergiques sur l'absorption digestive et le transit intestinal !
•symptomatique → maintien fonctions respiratoires, antiparkinsoniens. Si syndrome malin → on
essaie de refroidir le patient pour controler la température.
•Surveillance du traitement :On suit l'apparition des symptômes pour voir si le produit est adapté :
on regarde EI.
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