Philosophie morale : Nietzsche
Nietzsche était génial ! On a mis sur le plan des outrances, des positions qui n’ont
rien à voir avec la pensée de Nietzsche.
Ainsi paraît Zarathoustra
C’était un grand réformateur religieux iranien qui a simplifié la religion en
distinguant le bien du mal. Il prétend que Zarathoustra est le juste milieu entre le
bien et le démoniaque. Il met en scène un Zarathoustra qui n’a rien à voir avec le
Zarathoustra historique. Ce mec s’est retiré dans une caverne pour méditer. Un
moment il sort de la caverne, descend, et dit qu’il a acquis la sagesse. Au début,
Nietzsche présente Zarathoustra comme un démocrate. Il parle à tout le monde. Il ira
sur la place publique tenir son discours et transmettre ce qu’il a appris. Il a un
conçurent : le funambule, funambule qui tombe.
Zarathoustra le fait pour surmonter ses peurs. Il dit qu’il va annoncer une bonne
nouvelle : « Dieu est mort ». Dieux est mort dans la conscience des gens, vous ne
devez plus y croire. Dieu était quand même la limitation. Il explique cela ne termes
politiques en expliquant qu’il est comme une flèche su l’abîme. On comprend qu’il
faut retrouver ce monde dans sa tension tragique. C’est normal que la foule le
regarde et l’écoute avec beaucoup de prudence.
Le dernier homme est celui qui sera lent, horrible, nul, basique. La foule dit : donne
nous ce dernier homme. La foule ne veut plus de cette culpabilité, ils veulent le
dernier homme, ils veulent ce légume. Zarathoustra, écœuré, s’en va et se dit qu’ils
ne sont pas capables de comprendre, la démocratie ne marchera jamais. Il va donc
s’adresser à des disciples triés sur le volet.
En premier lieu, ce qu’il avait dit, c’était qu’il avait une contradiction entre ce que
Nietzsche disait dans certains de ses textes entre la manière dont il parlait du
surhumain et la manière dont elle avait surexploité par des nationalistes allemands
(beau-frère et sa sœur). Nietzsche avait protesté auprès de son éditeur. Le sous titre
d’ainsi parlait Zarathoustra était « Un livre pour tous et pour personne ». Cela veut
dire que théoriquement il s’adressait à tout le monde, puisqu’il a une vision de
l’histoire de la philosophie, de l’histoire de la Grèce de l’Europe .Ce déclin est lié à l
aperte tragique du monde. Il vit dans un monde où il n’y a pas de salut, de la vie
éternelle. Il fait un appel à tout le monde pour qu’ils se dépassent eux-mêmes. Ils
doivent dépasser leurs peurs, c’est un appel à un réveil. Quand il commence à parler
de façon démocratique (lorsqu’il descend sur sa petite place). Quand il fait ça, il
demande de leur montrer e contre modèle (le légume).
Ce livre est pour tous et pour personne parce que les gens n’ont pas encore l’oreille
pour « écouter le musique ».
Dans d’autres textes il dit qu’il déteste tout ce qui touche à l’Allemagne, ce qui est
paradoxal. On peut se dire qu’il y a eu un malentendu. Comment peut on régler ce
malentendu ? Comment peut-elle faire de Nietzsche le philosophe nationaliste après
ce qu’il a dit ? C’est une manière de lire les textes qui est considérée. Petit à petit on a
attaché à mettre ses textes sur le côté, on a mis de côté la thèse de la syphilis. C’est
terrible cette exploitation : on peut se dire que la mauvaise réputation qui a été celle