Université du Sud - TOULON ~ VAR Institut Universitaire de Technologie Génie Electrique et Informatique Industrielle CIRCUITS EN REGIME CONTINU PERMANENT 1 Eléments linéaires simples 1.1 Dipôles passifs : R – L - C 1.2 Dipôles actifs vrais : E - J 1.3 Dipôles actifs contrôlés 2 Lois de Kirchhoff 2.1 Loi des nœuds 2.2 Loi des mailles 2.3 Méthode d’utilisation 3 Règles d’association 3.1 Association en série 3.2 Association en dérivation 4 Règles de partage 4.1 Partage de la tension 4.2 Partage du courant 5 Théorème de superposition 6 Théorème de Thévenin / Norton 6.1 6.2 6.3 6.4 Théorème de Thévenin Equivalence Thévenin / Norton Méthode d’utilisation Cas des sources contrôlées 7 Théorème de Millman 8 Transfigurations de Kennely 8.1 Transformation de Π en T (triangle → étoile) 8.2 Transformation de T en Π (étoile → triangle) M. GARNERO Ces deux formes de la loi d’ohm sont valables pour une orientation « Récepteur » (flèche de tension et chevron de courant en sens inverses). CIRCUITS EN REGIME CONTINU PERMANENT Bien qu ‘établies en continu, les résultats de ce chapitre sont également applicables en alternatif sinusoïdal. 1 1.1. ELEMENTS LINEAIRES SIMPLES On suppose dans ce paragraphe qu’il s’agit de composants parfaits. a) La RÉSISTANCE Cet objet porte, en anglais, le nom de résistor et en français, légalement il faudrait dire « conducteur ohmique » cependant, le terme résistance est un abus de langage très souvent utilisé. (Cette appellation peut porter à confusion puisqu’elle confond le nom de l’objet et une de ses propriétés – comme le mètre par exemple). On pourrait dire « Résisteur ». Une résistance est un dipôle qui répond à la loi d’Ohm, c’est à dire pour lequel l’intensité qui le traverse est proportionnelle à la tension qu’on lui applique. Le coefficient de proportionnalité est appelé « Conductance », il est noté « G » et se mesure en Siemens [S]. Il est cependant d’usage d’utiliser son inverse, la « Résistance » notée « R » qui, elle, se mesure en Ohm [Ω Ω]. i v R v Le courant est la conséquence de la tension appliquée (donc réellement v est antérieur à i mais l’écart est si faible qu’on peut admettre la simultanéité). La loi de commande, c’est à dire la loi qui permet de connaître quelle tension il faut appliquer pour obtenir un courant désiré, s’obtient simplement : i= 1 v→ R M. GARNERO v = R.i Chapitre 2 p = R.i2 (loi de Joule) En électronique, c’est un composant très utilisé, l’ordre de grandeur le plus fréquent est le kiloOhm ( ½ ou ¼ W). En électrotechnique on n’utilise peu de composant résistif en tant que tel mais les dispositifs ont une résistance propre que l’on s’efforce de réduire (afin de diminuer les pertes) b Le CONDENSATEUR (capacitor en anglais) C’est un dipôle qui accumule toute l’énergie qu’il reçoit en la transformant en champ électrique entre ses armatures. La tension qui en découle est proportionnelle à la charge en réserve. i v = 1 .q C C Le coefficient « C » est la « Capacité » en Farad [F]. v Le comportement est similaire à celui d’un réservoir que l’on remplirait avec un débit i. La hauteur de liquide v étant proportionnelle à la quantité totale contenue (et inversement proportionnelle à la surface au sol du réservoir). La quantité d’électricité en réserve, donc la tension à ses bornes dépend de l’historique des « remplissages » et « vidanges » successives depuis sa création. Le condensateur a une « mémoire » de son passé. Pour connaître la tension à ses bornes à une i = G.v = 1 v R si La résistance transforme toute l’énergie qu’elle reçoit en chaleur. La puissance dissipée vaudra : p = v.i = R.i.i Dipôles passifs i Si la convention « Générateur » avait été adoptée elles deviendraient évidemment : i = - G.v ou v = - R.i Page : 2 date t1 il faut faire : v(t1) = 1 .q et q(t1) C (t1) s’obtient en ‘intégrant’ tout le passé. t1 q(t1)= ∫ i(t)dt −∞ → 1 t1 i dt v(t1)= C ∫−∞ (t) (en supposant qu’à sa création le condensateur était vide) Si on connaît la charge (donc la tension) à une date t0 on peut en déduire la tension à une date t1 ultérieure : GE11-2.doc t1 1 i dt v(t1)=V(t0)+ C ∫t0 (t) avec V(t0)= Notes personnelles q (t0) C On généralise cette équation à pour une date t positive quelconque et en appelant V0 la tension à la date t = 0 par : t 1 i dτ v(t)=V0+ C ∫0 (τ) (on adopte ici deux désignations du temps τ et t afin de ne pas confondre la variable et la borne d’intégration) La tension aux bornes d’un condensateur est donc la conséquence du passage du courant. Si l’on cherche la loi de commande, c’est à dire si l’on désire connaître le courant nécessaire pour évolution de tension donnée, il faut dériver la formule précédente qui donnera : t d(V0+ 1 ∫ i (τ)dτ) C 0 dv = = 0 + 1 i(t) dt dt C i(t) = C dv dt ou encore Nous pouvons déduire de cette analyse trois propriétés fondamentales : - En régime périodique, c’est à dire lorsque la tension reprend périodiquement la même valeur, la valeur moyenne du courant qui a traversé le condensateur est obligatoirement nulle. En effet si V(t1+T) = V(t1) c’est que ∆q est nul donc ICmoy = 0 - Lors d’une commande en tension, si l’on tente de la faire varier très rapidement, il s’en suit un appel de courant très important. Plus - dv dt est grand plus i(t) l’est également. A la limite si l’on tentait de lui faire subir une discontinuité de tension, le courant serait infini. En « ontinu », (donc pour des tensions dv constantes dans le temps) = 0 donc i(t) dt =0 le courant est nul. L’énergie en réserve dans le condensateur ne dépend que de sa charge, donc de la tension à ses bornes. Elle s’écrit : W = ½ C V2 Un condensateur de 1 000µF chargé sous 300 V ne possède en réserve que W = 45 J soit 12,5 10-6 kWh c’est à dire de quoi allumer une ampoule de 100 W pendant une demi-seconde. M. GARNERO Chapitre 2 Page : 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GE11-2.doc c La BOBINE d’Inductance (Inductor , coil ou self en anglais) C’est un dipôle qui accumule toute l’énergie qu’il reçoit en la transformant en champ magnétique. Le courant nécessaire à maintenir cette énergie est proportionnel au flux magnétique en réserve. i i = 1 .Φ L L Le coefficient « L » est l’ « Inductance » en Henry [H]. v Nous pouvons déduire de cette analyse trois propriétés fondamentales : - En régime périodique, c’est à dire lorsque le courant reprend périodiquement la même valeur, la valeur moyenne de la tension qui a été appliquée à la bobine est obligatoirement nulle. En effet si I(t1+T) = I(t1) c’est que ∆Φ est nul donc VLmoy = 0 - Lors d’une commande en courant, si l’on tente de le faire varier très rapidement, il s’en suit une variation de tension très importante. Plus di est grande plus v(t) l’est également. A la dt Le comportement est similaire à celui d’une sonde spatiale que l’on propulserait avec une impulsion v. La vitesse i étant proportionnelle à la quantité de mouvement totale (et inversement proportionnelle à la masse de la sonde). La quantité de flux en réserve, donc le courant qui la traverse dépend de l’historique des « tensions » successives depuis sa création. La bobine a une « mémoire » de son passé. Pour connaître le courant à une date t1 il faut faire : i(t1) = 1 .Φ et Φ(t1) s’obtient en L (t1) ‘intégrant’ tout le passé. t1 Φ(t1)=∫−∞v(t)dt (en supposant qu’à sa création la bobine était vide) Si on connaît le flux (donc le courant) à une date t0 on peut en déduire le courant à une date t1 ultérieure : avec Φ(t0) I(t0)= C On généralise cette équation à pour une date t positive quelconque et en appelant I0 le courant à la date t = 0 par : 1 tv dτ i (t)=I0+ L ∫0 (τ) Le courant au travers d’une bobine est donc la conséquence de l’application d’une tension. Si l’on cherche la loi de commande, c’est à dire si l’on désire connaître la tension nécessaire pour une évolution de courant donnée, il faut dériver la formule précédente : di = = 0 + 1 v(t) dt L ou encore v(t) = L di dt M. GARNERO constants dans le temps) Chapitre 2 W = ½ L I2 Une bobine de 1 H traversée par un courant de 100 A possède en réserve W = 5 000 J soit 1,39 10-3 kWh c’est à dire de quoi allumer une ampoule de 100 W pendant 50 secondes. (soit cent fois plus que dans l’exemple du condensateur !) 1.2. Dipôles ACTIFS VRAIS Un dipôle actif peut fournir (ou faire disparaître en permanence de l’énergie électrique dans un circuit. Il réalise la transformation Wxx → Welec (ou la transformation inverse). On appelle caractéristique du dipôle la courbe des variations de v en fonction de i (cette caractéristique est dite externe pour une orientation générateur et interne pour une orientation récepteur). v V0 Tension V0 à circuit ouvert N Point nominal VN ICC Courant de court-circuit 0 Page : 4 di = 0 donc v(t) =0 dt le courant est nul. L’énergie en réserve dans la bobine ne dépend que de son flux, donc du courant qui la traverse. Elle s’écrit : t1 1 v dt i (t1)= L ∫−∞ (t) → 1 t1v dt i (t1)=I(t0)+ L ∫t0 (t) - limite si l’on tentait de lui faire subir une discontinuité de courant, la tension serait infinie. (cf cas de l’ouverture inopinée d’un circuit inductif qui provoque un arc électrique) En « continu », (donc pour des courants ICC IN GE11-2.doc i V0 est la tension à vide (on devrait dire à circuit ouvert), alors que ICC est le courant de courtcircuit. VN et IN définissent le point nominal, c’est à dire la valeur extrême au delà de laquelle il ne faut pas aller sous peine de destruction du dipôle. Dans le cas proposé sur la figure précédente, la partie utile de la caractéristique se situe entre 0 et IN, on dira que ce dipôle est une source de tension. On peut laisser ce dipôle en circuit ouvert mais pas le court-circuiter. Dans le cas ci-dessous, la partie utile se situe entre IN et ICC, on dira qu’il s’agit d’une source de courant. v V0 Tension V0 à circuit ouvert N Point nominal VN ICC Courant de court-circuit 0 IN ICC i On peut court-circuiter ce dipôle mais pas le. laisser en circuit ouvert. On peut laisser ce dipôle en circuit ouvert mais pas le courtcircuiter. La source de TENSION (parfaite) a) v V0 N ICC Courant de court-circuit à l’infini 0 IN i On dit également l’électromoteur de tension. La tension nominale est égale à la tension à vide, il n’y a pas de chute de tension en charge. La tension aux bornes de ce dipôle lui est propre, elle ne dépend pas du courant qui le traverse. Cette tension peut être « continue » ou « variable ». i E v(t) = E(t) quel que soit i(t) v M. GARNERO Chapitre 2 Page : 5 Notes personnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GE11-2.doc b) La source de COURANT (parfaite) v V0 Tension à circuit ouvert Dans le cas général théorique, on peut donner deux représentations équivalentes d’une même source. v à l’infini. Thévenin V0 = ET Norton N VN 0 0 IN i i On dit également l’électromoteur de courant. Le courant nominal est égal au courant de courtcircuit. Il n’y à pas de chute de courant en charge. Le courant au travers de ce dipôle lui est propre, il ne dépend pas de la tension à ses i bornes. J Dipôles ACTIFS CONTRÔLES La source de TENSION (contrôlée) La tension aux bornes de ce dipôle ne dépend pas du courant qui le traverse mais par contre, elle est contrôlée par une autre grandeur physique dans le système. Cela peut être une grandeur électrique ou mécanique. i v(t) = E(t) quel que soit i(t) E mais E est contrôlée par une v autre grandeur physique b) La source de COURANT (contrôlée) Le courant au travers de ce dipôle ne dépend pas de la tension à ses bornes mais par contre, il est contrôlé par une autre grandeur physique dans le système. Cela peut être une grandeur électrique ou mécanique. i i(t) = J(t) quelle que soit v(t) mais J est contrôlé par une autre grandeur physique i JN RT v v RN ET Modèle équivalent de Norton Modèle équivalent de Thévenin v i(t) = J(t) quelle que soit v(t) a) i ICC = JN Dans un cas on considère que la caractéristique est une horizontale et on traduit la chute de tension par l’adjonction d’une résistance en série. Dans l’autre cas on considère la caractéristique comme une verticale et on attribue la chute de courant à une résistance en dérivation. Mais nous aurons : V0 = E T ICC = JN RT = RN = R = ET/JN ce qui donne : ET = R.JN Dans la pratique la caractéristique est rarement linéaire et il est fréquent d’avoir la forme ci-dessous v Tension à circuit ouvert V0 F.e.m. de Thévenin ET J N v VN Domaine de linéarité 0 i IN ICC JN Courant de court-circuit M. GARNERO Chapitre 2 Page : 6 GE11-2.doc Courant de Norton 2 Notes personnelles Lois de Kirchhoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . On peut également écrire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v1 - v2 + v3 - v4 + v5 = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1 Loi des nœuds Un nœud est le point de concours d’au moins trois branches. Comme il n’y a pas d’accumulation du courant en un point, la somme des courants orientés vers le nœud est égale à celle des courants orientés en sens inverse. i2 i1 + i3 + i5 = i2 + i4 i3 i5 N i4 Remarque : La forme arithmétique indiquant que la somme des courant qui arrivent à un nœud est égale à celle des courants qui en partent n’a que peu d’intérêt. Elle suppose en effet que l’on connaisse le sens réel des courants à priori. 2.2 Loi des mailles Une maille est un parcours fermé qu’on peut se frayer dans un circuit. Elle a un point de départ (qui est identique au point d’arrivée) et un sens de parcours. Puisque le potentiel du point de départ est le même que celui du point d’arrivée c’est que la somme des tensions orientées dans le sens du parcours est égale à celle des tensions orientées en sens inverse. v2 A B v3 v1 + v3 + v5 = v2 + v4 C Maille EABCDE v1 Départ v4 E D v5 Sens de parcours en comptant positivement les tensions orientées dans le sens de parcours et négativement celles orientées en sens inverse. De même si l’on rencontre une résistance parcourue par un courant, en admettant une orientation "récepteur pour celle-ci cela donne : v2 A B i3 R3 v1 - v2+ R3i3 - v4+ R5i5 = 0 C v1 v4 M. GARNERO Chapitre 2 E i5 R5 D Page : 7 GE11-2.doc 2.2 En utilisant la loi des nœuds et des mailles on peut résoudre n’importe quel circuit linéaire. Pour cela il faut : - Dénombrer les nœuds et les repérer par des lettres. Si le montage possède N nœuds, on écrira N-1 lois des nœuds. - Dénombrer les branches et orienter les courants dans chacune d’elles. Si le circuit comprend N nœuds et B branches on peut écrire N – 1 lois des nœuds. Il faut ensuite chercher B – (N – 1) mailles indépendantes afin d’appliquer autant de fois la loi des mailles. On commence par prendre une maille minimale puis on en construit d’autres en choisissant chaque fois un élément différent. On se trouve alors en présence d’un système de B équations à B inconnues (les B courants de branche) que l’on peut résoudre. Cette méthode est très rigoureuse et permet d’atteindre le résultat de façon certaine. Cependant, elle est souvent fastidieuse surtout si le nombre de branches est important. Toutefois, elle constitue une méthode satisfaisante lors de la mise en équation automatique des réseaux utilisée par les logiciels de simulation. 3 Règles d’association 3.1 Association en série i v1 Le courant i commun à tous les condensateurs a transporté une charge Q au total. Cette charge Q Q Q va donner V1 = , V2 = , V3 = , mais C1 C2 C3 Q également VT = , comme VT = V1 + V2 + V3 Ceq Dans le cas particulier de 2 condensateurs cela donne : 1 = 1 + 1 soit Ceq = C1.C2 Ceq C1 C2 C1+C2 2.2 Association en dérivation Des résistances ou des condensateurs associés en dérivation sont soumis à la même tension. Le courant total est égal à la somme qui traverse chacun d’eux. Ainsi la conductance (ou la capacité) équivalente à l’ensemble est égale à la somme des conductances : R1 ‖ R2 ‖ R3 ⇔ Geq = G1 + G2 + G3 C1 ‖ C2 ‖ C3 ⇔ Ceq = C1 + C2 + C3 ce qui donne : R1 ‖ R2 ‖ R3 ⇔ 1 = 1 + 1 + 1 Leq L1 L2 L3 Dans le cas particulier de 2 résistances cela donne : Req = R1.R2 R1+ R2 Pour N résistances identiques en dérivation nous aurons : Req = R1 N 4 Règles de partage 3.1 Partage des tensions Lorsque deux résistances R1 et R2 en série se partagent une tension totale VT , la tension aux bornes de l’une vaut le produit de sa résistance par le courant. Ce dernier est limité par la somme des deux résistances. i v3 v = v1 + v2 + v3 = R1.i + R2.i + R3.i =Req.i R1 ⊕ R2 ⊕ R3 ⇔ Req = R1 + R2 + R3 L1 ⊕ L2 ⊕ L3 ⇔ Leq = L1 + L2 + L3 Cela donne : Dans le cas particulier de N éléments identiques R1 cela donnera : Req = N. R1 v1 = R1 i Pour des condensateurs puisque la tension est inversement proportionnelle à la capacité nous aurons : v1 = M. GARNERO Chapitre 2 1 = 1 + 1 + 1 Re q R1 R2 R3 Pour des bobines, le courant étant inversement proportionnel à l’inductance nous aurons : L1 ‖ L2 ‖ L3 ⇔ Pour des résistances ou des bobines lorsqu’elles sont associées en série, elles sont traversées par le même courant, la tension totale est égale à la somme des tensions aux bornes de chacune d’elles. Ainsi la résistance (ou l’inductance) équivalente à l’ensemble est égale à la somme des résistances : v v2 1 = 1 + 1 + 1 Ceq C1 C2 C3 C1 ⊕ C2 ⊕ C3 ⇔ Méthode d’utilisation Page : 8 R1 .v R1+ R2 T i= vT R1+ R2 R2 vT R1 GE11-2.doc v1 Notes personnelles S’il y avait plus de deux résistances mais toutes en série, le dénominateur serait égal à la somme de ces résistances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S’il y avait plus de deux résistances mais toutes en dérivation, le dénominateur serait égal à la somme des conductances. En posant Geq = G1 + G2 + G3 + …. et Req = 1 Geq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cela donne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Re q i1 = G1 .iT = .iT Geq R1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La linéarité traduit le fait qui si R1 est la réponse à une stimulation S1 et R2 celle à S2 alors la réponse R3 à une stimulation S3 = a.S1 + b.S2 sera R3 = a.R1 + b.R2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En conséquence, dans un circuit linéaire comprenant plusieurs sources, le courant dans une branche est une combinaison linéaire de l’action de chacune de ces sources prise séparément les autres étant neutralisées. On peut donc, pour le calculer, additionner les courants élémentaires créés par chacune des sources prises séparément (en annulant toutes les autres). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 Partage des courants Lorsque deux résistances R1 et R2 se partagent un courant total IT , le courant dans l’une vaut le produit de sa conductance par la tension. Cette dernière est liée à la somme des deux conductances. Cela donne : iT v = iT G1+G2 i1 = G1 v i1 R2 R1 i1 = v G1 .i = R2 .i G1+G2 T R1+ R2 T En remplaçant G par 1/R 5 Théorème de superposition i3 IC EA M. GARNERO Chapitre 2 Page : 9 GE11-2.doc interne en série. Le problème se ramène alors à un circuit à une seule maille, très simple. i3A A EA iB RT RB i3B EB EB EB + RBIB + RTIB – ET = 0 ET B i3C Le théorème de Thévenin exprime que tout réseau linéaire complexe vu de deux points, peut être remplacé par une source de Thévenin équivalente. IC RD RA i3 = i3A + i3B + i3C Ce qui est valable pour les courants l’est aussi pour les tensions. 6 IC A RC EA B Théorème de Thévenin / Norton 6.1 RD Théorème de Thévenin A Lorsqu’on ne s’intéresse qu’à un seul courant dans une branche d’un réseau complexe (ou à une seule tension), on peut considérer d’une part cette branche, d’autre part le reste du réseau. RA IA RC RA B EC RD A iB RB EA IC RC A I’C IA EB R’C RA B B A A iB RT Tout le reste du circuit sauf B RB RT A A IX EA, RA, IC, RC, RD EB B B B ET RX ET B Equivalent de Thévenin Si le reste du réseau est linéaire, on peut lui trouver un équivalent de Thévenin qui ne comprendrait qu’une f.e.m. et une résistance M. GARNERO Chapitre 2 Page : 10 Une série de transformations Thévenin/Norton et de regroupements conduit au résultat. GE11-2.doc 6.2 Notes personnelles Théorème de Norton C’est le dual du précédent qui indique que tout réseau linéaire complexe vu de deux points peut être remplacé par une source de Norton équivalente. A A iB Tout le reste du circuit sauf B RB RN JN EA, RA, IC, RC, RD EB B B Equivalent de Norton Compte tenu des équivalences T/N nous aurons : JN = ET ou ET = Req JN Req RT = RN = Req 6.3 Méthode d’utilisation Afin de se ramener à un problème simple, il faut donc déterminer deux éléments parmi ET, Req ou JN. Le circuit étant linéaire, le dipôle actif équivalent aura comme caractéristique une droite passant par V0 = ET et ICC = JN. ET est donc égale à la tension VAB à circuit ouvert et JN au courant IAB en court-circuit. Ainsi, en prenant l’exemple du circuit précédent : RD RA A EA VAB0 = ET RC IC B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En utilisant le théorème de Millman (cf § 6) on obtient assez facilement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . EA.(RC+ RD) + RA.RC.IC ET = RA + RB + RC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cependant, il est encore plus facile de calculer le courant de court-circuit . En utilisant le théorème de superposition on obtient : JN = EA + RCIC R A R C + RD M. GARNERO Chapitre 2 Page : 11 GE11-2.doc RA RD A L’annulation de toutes les sources donnerait : IABCC = JN RCM ⇔ RC ‖ RB IC RC RC EA Mais ce résultat est faux, RCM n’est pas la résistance équivalente de Thévenin ! RB C B M Enfin s’il est possible, pour connaître Req de faire le rapport de TT sur JN, il est plus simple de chercher Req directement sur le montage. Il suffit, pour cela de calculer la résistance équivalente entre les points A et B lorsqu’on a rendu les sources passives. C’est à dire quand on annule la partie active (il suffit sur le schéma de faire disparaître les ronds) RA RD A Req = veq ⇔ R ‖ R ‖ veq C B ieq βi B RC RB ieq C βiB iB veq M Nous trouvons dans ce cas : Req = veq ⇔ RC ‖ RB ‖ RB ieq β RAB = Req EA = 0 IC = 0 RC qui est très différent du résultat précédent. La méthode en présence de sources contrôlées consiste à appliquer fictivement une tension Veq et à calculer le courant Ieq qui en découle. La résistance équivalente étant le rapport de Veq sur Ieq. B Dans l’exemple Req ⇔ RA ‖ (RD ⊕ RC) 6.4 7 Cas des sources contrôlées Dans l’exemple traité précédemment, toutes les sources étaient des sources vraies (des ronds). Lorsque le montage comprend des sources contrôlées (des losanges), il faut être plus vigilent lors du calcul de Req. En effet l’annulation de toutes les sources conduit à un résultat faux. Seules les sources vraies doivent être rendues passives, pas les sources contrôlées. Traitons un autre exemple : Soit à calculer la résistance équivalente vue de CM sur le montage ci-dessous. VCC RC VCC MTE RB RC eB M iA RA P iC RC A C iM vB vA vP vC RM M vA − vP RA v iM = P RM vA vB + + RB RA iA = C iB Il s’agit d’un « raccourci » permettant de calculer rapidement le potentiel d’un point lorsqu’on connaît ceux des points voisins (adjacents) RB B iB La loi des nœuds en P donne : iA + iB + iC = iM avec RB C Théorème de Millman βiB M iB = vB − vP RB iC = vC − vP RC ce qui donne après avoir ordonné vC = vP + vP + vP + vP RC RA RB RC RM d’où l’on tire vP M. GARNERO Chapitre 2 Page : 12 GE11-2.doc Notes personnelles vA + vB + vC R A RB RC vP = 1 + 1 + 1 + 1 RA RB RC RM GA.vA+GB.vB +GC.vC vP = GA + GB + GC + GM ou encore Si la résistance RM n’existe pas, il suffit de faire tendre RM vers l’infini et voir disparaître le terme correspondant. Le théorème de Millman s’énonce donc de la façon suivante : Le potentiel d’un point est le rapport des potentiels des points adjacents divisés par les résistances adjacentes sur la somme des conductances des éléments arrivant sur ce point. 8 Transfigurations de Kennely On appelle circuit en T (ou en étoile) un montage dont le schéma correspond à : ra rc rb B ra arrive en A, rb en B, rc en C De même on appelle circuit en Π (ou en triangle) le montage dessiné ci-dessous (avec 2 représentations du même montage). RB C RB C A RC RA RC RA B B B Variante de dessin RA est opposée à A, RB à B, RC à C Les transfigurations de Kennely permettent de substituer un montage à l’autre tout en restant parfaitement équivalent vu de l’extérieur. M. GARNERO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C A A . Chapitre 2 Page : 13 GE11-2.doc 8.1 Transformation Π → T (triangle - étoile) RB A C RC A ra rc C RA RB A C C RC rb + rc = RA ‖ (RC ⊕ RB) entre B et C rc + ra = RB ‖ (RA ⊕ RC) entre C et A On peut obtenir la deuxième et la troisième équation en faisant une permutation circulaire sur A, B, C si le repérage des résistances a été fait correctement au départ. (A→B, B→C, C→A) Soit encore : RC.(RB+ RA) RC+(RB+ RA) RA.(RC+ RB) rb + rc = RA+(RC+ RB) RB.(RA + RC) rc + ra = RB+(RA + RC) ra + rb = RB.RC R A + RB + RC rb = RA.RC RA + RB + RC rc = RA.RB RA + RB + RC Chapitre 2 Entre AB reliés et C GA + GB = gc ⊕ (gb ‖ ga) Entre BC reliés et A GB + GC = ga ⊕ (gc ‖ gb) Entre AB reliés et C GC + GA = gb ⊕ (ga ‖ gc) Les équations ressemblent exactement aux précédentes on peut donc les traiter de la même façon, le résultat final sera donc : gb.gc soit encore en exprimant les ga +gb+gc inverses : RC.(RB+ RA) RA.(RC+ RB) RC.(RB+ RA) ra = + RC+(RB+ RA) RA+(RC+ RB) RC+(RB+ RA) ra = Il s’agit de la transformation inverse, la mise en équation peut se faire de la même façon mais en exprimant la conductance entre une borne et la connexion des deux autres. Il vient : GA = en faisant (2) – (3), on élimine rc puis en soustrayant le résultat à (1) on élimine rb ce qui donne au final : RA B B entre A et B M. GARNERO rc B ra + rb = RC ‖ (RB ⊕ RA) (3) ra rb Les résistances équivalentes vues de deux bornes alors que la troisième est laissée en l’air doivent être égales, ainsi : (2) A rb B (1) Transformation T → Π (étoile-triangle) 8.2 1 1 1 = rb rc et après avoir réduit RA 1 + 1 + 1 ra rb rc au même dénominateur et simplifié : ra 1 = RA ra.rb + rb.rc + rc.ra par permutation circulaire on obtient ensuite : rb 1 = RB ra.rb + rb.rc + rc.ra rc 1 = RC ra.rb + rb.rc + rc.ra Remarque : Les résistances RA, RB, RC sont de plus grandes valeurs que ra, rb, rc Page : 14 GE11-2.doc