GM – Hérédité mendélienne : Maladies de transmission monogénique dominante, maladies de
transmission monogénique récessive, mosaïques germinales et somatiques.
•Maladies neurodégénératives : la maladie de Huntington (l/20000) est une démence dégénérative de
début retardé qui commence vers 40 ans. Les individus qui commencent à être malades ont en général
déjà eu des enfants, et donc déjà transmis leur allèle muté. Les descendants qui vont être malades sont
jeunes et sont alors tout à fait sains, bien qu'ils portent la mutation. On peut faire un diagnostic prédictif
pour les descendants.
•Maladies neuromusculaires : la maladie de Steinert (l/8000, DMPK) est une dystrophie musculaire. La
Maladie de Recklinghausen ou neurofibromatose de type 1 (NFl, l/4000) est relativement fréquente
et extrêmement variable. Elle prédispose à développer des tumeurs bénignes de type neurofibromes.
•La Polykystose rénale autosomique dominante (l/l000, PKDl) se traduit par des kystes rénaux.
•Déficits sensoriels : surdités, maladies ophtalmologiques.
•Cancers familiaux (rétinoblastome, polypose colique familiale, cancer héréditaire du sein chez la
femme).
II. Exceptions :
Cas sporadique : comment se fait-il qu'aucun des 2 parents ne soit atteint ?
Saut de génération : 2 cas dans une famille ne peuvent pas relever d'une coïncidence. Comment expliquer que
l'individu « intermédiaire » soit sain ?
Première explication : nouvelle mutation (de novo, néomutation)
Au niveau génotypique, les 2 parents sont indemnes de la maladie et ont un phénotype normal. Ils ne portent
pas de mutations contrairement à leur fille qui a un risque de transmission de 50%. Cependant le risque qu'un
deuxième enfant ait la maladie n'est pas de 50%.
Un accident mutationnel peut arriver à des moments variables au niveau du développement de l' individu.
La mutation survient dans la lignée germinale de l'un des 2 parents.
La mutation apparaît lors de la division cellulaire qui donne les cellules somatiques (saines dans ce cas) et les
cellules germinales (majoritairement normales). Seule une cellule, un clone cellulaire minoritaire est porteur
de la mutation et si cette cellule mutée participe à la fécondation, cela provoque la maladie. L'enfant aura alors
la mutation dans toutes ses cellules d'où le risque de transmission à 50%.
La mutation peut avoir lieu dans la lignée germinale du père ou de la mère, et on ne pourra pas savoir de quels
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