5. L’éthique et la politique dans l’oubli de la nature (9 e &10e s.)
5.1 Beckett, En attendant Godot. Le nihilisme démocratique.
5.2 Peinture et musique contemporaine.
5.3 Le fait majeur du XXe siècle : la Shoa, Nuremberg, la morale des droits et libertés.
6. La morale et la politique selon la nature (11e à 15e semaines)
6.1 Tocqueville, De la démocratie en Amérique II.1.1 « De la méthode philosophique des
Américains » et II.1.2 « De la source principale des croyances chez les peuples
démocratiques ». Sentiment d’indépendance mais soumission à l’opinion de la masse.
6.2 Montaigne, Essais, « De l’éducation ». Morale du jugement réflexif.
6.3 Montaigne, Essais, « Que le goût des biens et des maux dépend en bonne partie de
l’opinion que nous en avons ». L’imagination et la raison.
6.4 Montaigne, Essais « Des Cannibales ». Le retour au bon sens naturel et à l’animal politique.
6.5 Shakespeare, Le Marchand de Venise. Justice et raison dans la cité et dans le cercle d’amis.
3.3 Méthodes pédagogiques
Le cours est présenté selon le mode de la confrontation entre les auteurs et les pensées
philosophiques qu’ils proposent. Les étudiants sont placés devant le fait incontournable qu’il y
a eu des façons différentes, mais cohérentes, de concevoir les réponses aux questions
philosophiques. La réflexion philosophique est présentée comme un effort de se situer
rationnellement par rapport aux tentatives les plus importantes qui ont marqué l’histoire de la
pensée occidentale. Ainsi, par un dialogue continu avec des textes qui sont enracinés dans une
perspective historique, l’étudiant acquiert une autonomie intellectuelle.
Dans le cours, les étudiants sont appelés à évaluer la portée et la validité des auteurs rencontrés
et des textes lus : ils doivent prendre position. Ce travail de prise en charge du texte et de prise
de position personnelle se réalise notamment par des travaux écrits d’analyse de texte et de
dissertation.
Le cours, à la fois en lui-même et dans la suite des deux autres cours de philosophie, est
présenté en référence à l’ensemble de l’histoire de la pensée occidentale. Il s’agit de placer une
pensée dans son contexte historique, mais aussi de saisir sa place dans la suite des moments
forts de la pensée et son rôle dans le développement des savoirs.
En plus du vecteur historique, le cours, à la fois en lui-même et dans la suite des deux autres, a
un vecteur épistémologique, selon lequel certains aspects de la méthode, de l’objet et de la fin
des champs du savoir (sciences de la nature, sciences humaines, lettres et arts) sont analysés et
comparés. Le troisième cours de philosophie est mis à contribution pour situer le champ des
sciences humaines par rapport aux autres.
Durant la session, le professeur présente ponctuellement des résumés pour faire le point sur un
thème, sur un débat d’opinion ou sur les apports de l’expérience commune accessible aux
étudiants.
Le professeur fait référence à certaines notions étudiées dans les autres cours du programme de
façon à exercer l’étudiant à l’intégration des divers savoirs.