
  En 2014, sur les 20 311 patients 
en attente, seulement 5 357 
greffes ont été réalisées 
et plusieurs centaines de 
malades sont morts faute 
de greffe 
(1)
. 
1   Pourquoi donner ?
  Tous les jours, des personnes luttent contre la maladie. 
Pour certaines d’entre elles, l’espoir de rester en vie repose 
uniquement sur la possibilité d’une greffe.
  Faire don de ses organes est donc 
un vrai geste de solidarité envers 
autrui. Un donneur permet de 
greffer 4 personnes en moyenne. 
Devenir donneur c’est donc offrir à 4 
personnes en moyenne une chance 
concrète de vivre(1).
2   Qui peut donner ?
 Tout le monde peut donner ses organes, que l’on soit 
jeune ou âgé, malade* ou en bonne santé. Il n’y a pas 
de contre indication au don. Le prélèvement est en effet 
possible à tout âge.
 Si un coeur est rarement 
prélevé après 60 ans, il n’en est 
pas de même pour les reins et le 
foie. De même, le prélèvement 
peut être réalisé chez un enfant 
et pourra, selon la taille des 
organes, bénéficier soit à un 
autre enfant soit à un adulte. 
  Moins de 1 % des personnes qui décèdent à l’hôpital sont 
en état de mort encéphalique**; or cette source d’organes 
représente actuellement 93 % des greffes réalisées en 
France. 
  Au total, c’est la qualité des organes, évaluée par les équipes 
médicales, qui est prise en compte avant d’envisager le 
prélèvement puis la greffe du malade. Les médecins sont 
seuls juges au cas par cas.
3   Quels malades peut-on aider 
avec un don d’organes ?
 Les patients de tous les âges peuvent être concernés 
par une greffe : du bébé à la personne de 70 ans et plus. 
Parmi les malades susceptibles de recevoir un jour une 
greffe d’organes, on rencontre des personnes atteintes de 
malformation cardiaque, de mucoviscidose, d’insuffi sance 
rénale terminale, de diabète, de maladies pulmonaires, de 
certains  cancers …
 Chacun d’entre nous est susceptible de devenir un jour 
donneur ou receveur.
4   Peut-on donner de son vivant ?
 OUI, toute personne majeure et en bonne santé peut de 
son vivant faire don de certains organes ou de cellules. Il 
est ainsi possible de donner un rein, de la moelle osseuse, 
une partie de son foie ou un lobe de poumon.
  Pour plus de détails, reportez-vous au document : Les Mé-
mos Roche du transplanté - La transplantation rénale 
à partir d’un donneur vivant.
5   Quelle est la loi 
sur le don d’organes ?
 Selon que le don d’organes s’effectue 
après la vie ou de son vivant, la loi diffère.
Après la vie
Le prélèvement ne peut se faire que pour un donneur en état 
de mort encéphalique** ou victime d’un arrêt cardiaque dans 
certaines circonstances bien particulières***.
La loi sur le don d’organes est régie par 3 principes 
qui sont :
•     Le principe du droit d’opposition : la loi stipule que le 
prélèvement d’organes peut être pratiqué dès lors que la 
personne n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus 
d’un tel prélèvement. 
  Ce refus peut être exprimé par deux moyens : l’inscription 
au registre national des refus et/ou la communication de 
sa position à ses proches qui en témoigneront.
 Si l’équipe médicale n’a pas directement connaissance 
de la volonté du défunt, elles doit  vérifier 
systématiquement et obligatoirement si le défunt a 
exprimé son opposition au don d’organe en vérifi ant le 
registre des refus ou en recueillant auprès des proches 
une éventuelle opposition.
•     Le principe de la gratuité : les organes ne peuvent 
être ni vendus, ni achetés ; il s’agit d’un don.
•     Le principe de l’anonymat : ni la famille du donneur, 
ni le receveur ne peuvent avoir connaissance de leurs 
identités réciproques.
NB : Pour les enfants, l’autorisation des 2 parents ou du 
tuteur légal est obligatoire pour tout prélèvement.
Remerciement en cas de don : Sachez qu’il est possible 
d’adresser un courrier anonyme de remerciement à la 
famille du donneur. Il suffi t de l’envoyer à l’Agence de 
la biomédecine de votre région qui, après 
s’être assurée qu’il ne contient aucune 
donnée relative à l’identité du receveur, 
le transmettra au service de coordination 
ayant effectué le prélèvement.
De son vivant
Une personne peut donner un rein, une partie de son foie 
ou, plus rarement, un lobe de ses poumons. La révision de 
la loi en juillet 2011 a élargi le champ des possibilités ; 
ainsi, en plus de passer devant le Comité de greffes, les 
donneurs potentiels, s’ils n’ont pas de lien de parenté, 
doivent faire la preuve d’un lien affectif étroit et stable 
de plus de 2 ans.
6   Comment faire connaître
sa position vis-à-vis du don ?
 
Si vous êtes contre le don d’organes
Vous devez le dire à vos proches ou vous inscrire sur le 
registre national des refus disponible auprès de l’Agence 
de la biomédecine :
Registre National des Refus
1 avenue du Stade de France
93212 Saint-Denis La Plaine Cedex