Le don d`organes, c`est sauver des vies

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Si vous êtes pour le don d’organes
CONCLUSION
En théorie, vous ne devriez rien faire selon le principe du
droit d’opposition. Cependant, en pratique, le manque
d’informations sur la volonté du défunt est l’une des
principales causes de refus de la famille au prélèvement
d’organes, il est donc indispensable d’exprimer sa
volonté à ses proches.
CARTE DE
DO NNEU
Il n’y a pas d’âge minimum pour disposer de cette carte.
Même un mineur peut revendiquer ainsi sa position. Il
faut simplement savoir qu’en cas de décès (idem pour un
majeur faisant l’objet d’une mesure de protection légale),
le prélèvement ne peut avoir lieu qu’avec l’accord des
parents. L’expérience prouve que connaître la position
de leur enfant facilite le choix des parents.
À ce titre, le Passeport de Vie est un outil efficace
pour garantir la transmission de sa non opposition au
don d’organes à son entourage.
Il comporte une carte à personnaliser et à conserver
sur soi, et des cartes témoins à remettre à ses proches
pour les informer de sa décision. Il est distribué
gratuitement en ligne sur : www.greffedevie.fr
POUR EN SAVOIR PLUS :
• La Fondation Greffe de Vie
www.greffedevie.fr
• Le don d’organes et la législation
www.agence-biomedecine.fr
Chaque année, le nombre de malades inscrits en
liste d’attente pour une greffe progresse.
R
Malheureusement, près d’un prélèvement possible
sur trois est aujourd’hui refusé en France ; en cause
la méconnaissance par la famille de la position de
leur proche. Aussi, il est important de discuter
du sujet quand tout va bien afin de protéger ses
proches et ne pas rajouter de la douleur à la douleur
et le regret d’avoir dit non quelques semaines plus
tard.
Les Mémos Roche du Transplanté
Le don d’organes,
c’est sauver des vies
Devenir donneur c’est offrir à quatre
personnes en moyenne une vraie
chance de vivre.
CARTE DE
Il est important de faire connaître à son entourage
sa position sur le don d’organes. Lorsque survient
un décès brutal, l’entourage peut s’opposer par
“précaution” à un don faute de connaître la
position du défunt à ce sujet. Posséder une carte
de donneur d’organes a l’avantage de clarifier
votre position vis-à-vis du don d’organes et d’en
laisser une trace.
* Le médecin décidera de l’éventualité du prélèvement en tenant compte de la
pathologie et du type de traitement suivi par le patient.
** Le cerveau ne fonctionne plus, mais l’activité cardiaque et respiratoire sont
soutenues artificiellement afin d’apporter aux organes l’oxygène dont ils ont besoin.
*** Lorsque la personne meurt d’un arrêt cardiaque et que ses organes vitaux sont
pris en charge dans certaines conditions médicales très précises évitant qu’ils ne
soient trop endommagés.
(1)
Source : Agence de biomédecine - Juin 2015
Roche remercie pour leur collaboration le Pr Denis Glotz, Néphrologue à l’Hôpital
Saint-Louis-Paris et le Pr Sadek Beloucif, Anesthésiste à l’Hôpital AvicenneBobigny.
Roche
30, cours de l’Ile Seguin
92650 Boulogne-Billancourt cedex
Tél. : +33 (0)1 47 61 40 00
Fax : +33 (0)1 47 61 77 00
www.roche.fr
DO NNEU
ME RCI
D-16/0235 - Etabli le 13/05/2016
Si la carte de donneur n’a pas de valeur
légale pour autoriser le prélèvement
d’organes, elle a l’avantage de
clarifier votre position vis-à-vis de
votre entourage et de laisser une trace
de votre choix.
En 2014, des centaines de personnes
de tous âges sont mortes en France
faute de greffe.
R
En 2014, sur les 20 311 patients
en attente, seulement 5 357
greffes ont été réalisées
et plusieurs centaines de
malades sont morts faute
de greffe (1).
1 Pourquoi donner ?
Tous les jours, des personnes luttent contre la maladie.
Pour certaines d’entre elles, l’espoir de rester en vie repose
uniquement sur la possibilité d’une greffe.
Faire don de ses organes est donc
un vrai geste de solidarité envers
autrui. Un donneur permet de
greffer 4 personnes en moyenne.
Devenir donneur c’est donc offrir à 4
personnes en moyenne une chance
concrète de vivre (1) .
2 Qui peut donner ?
Tout le monde peut donner ses organes, que l’on soit
jeune ou âgé, malade* ou en bonne santé. Il n’y a pas
de contre indication au don. Le prélèvement est en effet
possible à tout âge.
Si un c oeur e s t r ar ement
prélevé après 60 ans, il n’en est
pas de même pour les reins et le
foie. De même, le prélèvement
peut être réalisé chez un enfant
et pourra, selon la taille des
organes, bénéficier soit à un
autre enfant soit à un adulte.
Moins de 1 % des personnes qui décèdent à l’hôpital sont
en état de mort encéphalique**; or cette source d’organes
représente actuellement 93 % des greffes réalisées en
France.
Au total, c’est la qualité des organes, évaluée par les équipes
médicales, qui est prise en compte avant d’envisager le
prélèvement puis la greffe du malade. Les médecins sont
seuls juges au cas par cas.
3 Quels malades peut-on aider
avec un don d’organes ?
Les patients de tous les âges peuvent être concernés
par une greffe : du bébé à la personne de 70 ans et plus.
Parmi les malades susceptibles de recevoir un jour une
greffe d’organes, on rencontre des personnes atteintes de
malformation cardiaque, de mucoviscidose, d’insuffisance
rénale terminale, de diabète, de maladies pulmonaires, de
certains cancers …
Chacun d’entre nous est susceptible de devenir un jour
donneur ou receveur.
4 Peut-on donner de son vivant ?
OUI, toute personne majeure et en bonne santé peut de
son vivant faire don de certains organes ou de cellules. Il
est ainsi possible de donner un rein, de la moelle osseuse,
une partie de son foie ou un lobe de poumon.
Pour plus de détails, reportez-vous au document : Les Mémos Roche du transplanté - La transplantation rénale
à partir d’un donneur vivant.
5 Quelle est la loi
sur le don d’organes ?
Selon que le don d’organes s’effectue
après la vie ou de son vivant, la loi diffère.
Après la vie
Le prélèvement ne peut se faire que pour un donneur en état
de mort encéphalique** ou victime d’un arrêt cardiaque dans
certaines circonstances bien particulières***.
La loi sur le don d’organes est régie par 3 principes
qui sont :
• Le principe du droit d’opposition : la loi stipule que le
prélèvement d’organes peut être pratiqué dès lors que la
personne n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus
d’un tel prélèvement.
Ce refus peut être exprimé par deux moyens : l’inscription
au registre national des refus et/ou la communication de
sa position à ses proches qui en témoigneront.
Si l’équipe médicale n’a pas directement connaissance
de la volonté du défunt , elle s doit vér if ier
systématiquement et obligatoirement si le défunt a
exprimé son opposition au don d’organe en vérifiant le
registre des refus ou en recueillant auprès des proches
une éventuelle opposition.
• Le principe de la gratuité : les organes ne peuvent
être ni vendus, ni achetés ; il s’agit d’un don.
• Le principe de l’anonymat : ni la famille du donneur,
ni le receveur ne peuvent avoir connaissance de leurs
identités réciproques.
NB : Pour les enfants, l’autorisation des 2 parents ou du
tuteur légal est obligatoire pour tout prélèvement.
Remerciement en cas de don : Sachez qu’il est possible
d’adresser un courrier anonyme de remerciement à la
famille du donneur. Il suffi t de l’envoyer à l’Agence de
la biomédecine de votre région qui, après
s’être assurée qu’il ne contient aucune
MERCI
donnée relative à l’identité du receveur,
le transmettra au service de coordination
ayant effectué le prélèvement.
De son vivant
Une personne peut donner un rein, une partie de son foie
ou, plus rarement, un lobe de ses poumons. La révision de
la loi en juillet 2011 a élargi le champ des possibilités ;
ainsi, en plus de passer devant le Comité de greffes, les
donneurs potentiels, s’ils n’ont pas de lien de parenté,
doivent faire la preuve d’un lien affectif étroit et stable
de plus de 2 ans.
6 Comment faire connaître
sa position vis-à-vis du don ?
Si vous êtes contre le don d’organes
Vous devez le dire à vos proches ou vous inscrire sur le
registre national des refus disponible auprès de l’Agence
de la biomédecine :
Registre National des Refus
1 avenue du Stade de France
93212 Saint-Denis La Plaine Cedex
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