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Greffes- dons d’organes
Problématique :
Le don de sang est un acte de solidarité humaine devenu courant. Beaucoup moins connus
sont les dons d’autres liquides physiologiques, de tissus et d’organes.
La maîtrise des techniques de la transplantation a permis d’augmenter fortement les
possibilités de greffes.
Les greffes d’organes, de tissus et de cellules font désormais partie des actes thérapeutiques
courants.
Cette banalisation, liée aux progrès scientifiques qui rendent de plus en plus de choses
possibles, incite les sociétés à s’interroger sur les limites à fixer. Elle les oblige à confronter
leurs conceptions éthiques et à confier au pouvoir politique le soin de fixer une norme en
légiférant (fixer des lois).
Les progrès continus des techniques biologiques et médicales (xénogreffes, utilisation de
cellules souches, d’embryon), mettent en évidence le problème du contrôle social de la
science, problème posé par les scientifiques eux-mêmes.
Il apparaît nécessaire de réfléchir aux questions éthiques posées par les progrès scientifiques.
L’accès aux informations sur les dons d’organes doit vous permettre en tant que personne,
d’effectuer, si vous le souhaitez, un choix éclairé et donc responsable concernant le devenir de
votre propre corps (ce que la loi vous permet de faire à partir de l’âge de treize ans).
Questions permettant d’orienter votre recherche :
1. A partir de quel moment envisage-t-on de procéder à une greffe ?
2. Définir la notion d’état de mort telle que la législation le reconnaît.
3. Qui peut-être prélevé ? Préciser à quelles conditions les organes pourront être prélevés sur un
mort.
4. Quels sont les organes qui peuvent être prélevés ?
5. Y a-t-il des conditions d’âge ?
6. Comment exprimer sa volonté ?
7. Un mineur peut-il être donneur ? Comment peut-il exprimer sa volonté ?
8. Y a-t-il risque de transmission de maladies (hépatite, SIDA …) ?
9. Justifier l’intérêt du don anonyme et gratuit.
10. Justifier la nécessité d’obtenir le consentement de la famille ou de la personne avant son décès
(par le biais des cartes de donneur) pour pouvoir prélever un organe ( cf aux lois de bioéthique
1994). Il pourrait en effet paraître normal de venir avant tout en aide à une personne en attente de
greffe. Ainsi, les organes des personnes décédées seraient mis à la disposition de la communauté
des receveurs potentiels.
11. Sur quels critères se fait l’attribution des organes aux receveurs ? quelles sont les priorités
accordées ?