MARKETING

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Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
MARKETING
Histoire et définition du marketing
3x3h CM + 10x1h30 TD
Notions connues ou termes barbares ?
SWOT
B to B
B to C
Qu’est-ce que le marketing?
Le marketing est l’effort d’adaptation des organisations à des marchés concurrentiels pour influencer en
leur faveur les comportements des publics et elles dépendent par l’offre dont la valeur perçue est durablement
supérieure à celle des concurrents.
Dans le secteur marchand, le rôle du marketing est de créer de la valeur économique pour l’entreprise en
créant une valeur perçue par le client.




Effort d’adaptation : processus permanent
Valeur perçue : quelle valeur pour le client
Pas de marketing sans concurrence
Etre à l’écoute du consommateur
+Pouvoir du marketing => JUST DO IT ! Nike (Chaussures portées par les stars du sport//Chaussures ordinaires
portés par les jeunes)
+Mc Do : Taylorisme appliqué à la restauration rapide
Happy Meal en 1962-> écoute du marché : enfant comme prescripteurs
+Apple : Recette simple : design élégant, couleurs, prouesses technologiques, simplicité des applications. Grâce
au marketing Apple vend plus cher pour presque la même chose que ses concurrents
Début du commerce
Il faut comprendre que le marketing vient du commerce. Commerce = une des plus anciennes inventions
de l’homme.
Avant la révolution industrielle
Production à petite échelle
Peu de consommateurs
Du producteur au consommateur
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Marketing : fruit de la révolution industrielle
Production et consommation de masse
Multiplication des consommateurs
Offre insuffisante par rapport à la demande
Apparition de la publicité
Avant 1950
Pré-mt (orienté production)
1950-1975
Mt de masse (orienté vente)
1975-1995
Mt segmenté (pd°)
Depuis 1995 : Marketing individualisé (orienté client/not° de fidélité client)
La place du marketing dans l’entreprise
Récent mais indispensable. Il va servir toutes les activités commerciales ou non (industrie, services, commerce,
association, politique).
Le marketing est à tous les niveaux de l’entreprise : Production, Commercial, Logistique….
Le marketing est en interaction permanente avec les autres services de l’entreprise.
Les métiers du marketing
o
o
o
o
o
Marketing stratégique : directeur marketing
Marketing produit : chef de produit, de marque, de groupe
Marketing étude : responsable études, bases de données => plus technique (analyse)
Marketing client : Responsable relation client/marketing direct ou encore Community manager
Marketing distribution : merchandiser, trade marketer
Il existe différents marketing :









Le marketing direct (écrit-> lettre que l’on reçoit chez nous/ téléphonique/grâce à l’internet (fenêtre de
pub qui apparait ou newsletter)
Géomarketing : fondé sur la géographie des populations et de la consommation. S’appuie sur l’analyse
de données statistiques sur les populations, leur lieu de vie, les types d’habitat, les CSP, quartiers…
Marketing tribal : Vise une communauté particulière d’utilisateurs en intégrant la marque dans la vie du
groupe visé
Marketing collaboratif : on propose au client de participer : Danette->choisir sa Danette préférée
Marketing viral : technique incitant les clients d’un produit ou d’une marque à les promouvoir dans leur
entourage -> internet convient très bien
Marketing glocal : contraction global/local. La stratégie est la même dans les différents marches avec
des adaptations tactiques à chaque marché
Marketing relationnel : vise à établir des relations individualisées et interactives avec les clients
Street marketing : distribution d’échantillons de produits dans la rue
Télémarketing : marketing direct/téléphone. On dit aussi « phoning »
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La démarche marketing
ANALYSER (diagnostic marketing)
=> DECIDER (mt stratégique) =>
LT et MT
AGIR (mt opérationnel)
CT
Diagnostic marketing
LA DEMANDE
Les différents indicateurs
Les indicateurs macro-économiques






le PIB : La somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises situées sur le territoire national.
Il s’agit des entreprises françaises ou étrangères
le PIB/hab. : une entreprise qui exporte peut partir de cet indice
le revenu disponible : tout ce que l’on a comme revenus auxquels on enlève les impôts directs
(impôts sur le revenu, taxe d’habitation)
les dépenses commercialisables : alimentation, loisirs/culture…. Gros postes de dépenses
l’indice de disparition de conso (IDC): permet de corriger une moyenne de consommation
nationale d’un produit fourni par l’INSEE, pour tenir compte d’une disparité régionale.
l’indice de richesse vive (IRV) : permet de corriger une moyenne de richesse nationale fourni par
l’INSEE pour tenir compte d’une disparité régionale
Les indicateurs de marché







Marché total : nombre d’acheteur x quantités par acheteur en volume ou en valeur x actes
d’achat
Part de marché : vente de la marque/vente totales. Les ventes peuvent être exprimées en
valeur monétaire (CA) ou volume de produits vendus. Il faut prendre la valeur pour les
produits à forte valeur ajoutée.
La part de marché relative : vente de la marque A / vente de la marque B. Permet de
positionner l’importance d’une marque ou d’un produit par rapport à son concurrent le plus
proche. Si PMR > 5 l’entreprise est leader//Si PMR < 1 l’entreprise est challenger
Le taux de pénétration : pourcentage des personnes ou entreprise possédant, achetant ou
consommant un produit ou une marque déterminé sur une période de référence. Il faut une
population de référence.
Le taux d’équipement : nombre de ménages ou d’individus équipés / nombre total de
ménages ou individus
Le taux de renouvellement : Nombre d’achats de remplacement / nombre d’achats totaux.
Si > 50% on parle d’un marché de renouvellement. Ex de marché de renouvellement : les
réfrigérateurs
L’élasticité prix : pourcentage de variation du volume des ventes d’un produit consécutive à
une variation de 1% de son prix. Permet de constater la réaction de la demande face à une
variation de prix -> jusqu’où on peut aller sans que la demande ne baisse ?
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Facteur expliquant les comportements du consommateur
Qu’est-ce que la consommation ?
Recensement du besoin (étude de marché) => recherche d’information (la pub) => évaluation des
alternatives (la pub, image de marque) => choix (points de vente) => résultats
Qu’est-ce qu’un besoin ?
Cf. Pyramide de Maslow en 5 étapes. Importance des besoins physiologiques.
Les acteurs de consommation
Question : A qui on s’adresse ?
Attention : acheteur ≠ consommateur
Acheteur : effectue l’acte d’achat
Consommateur : utilise le produit ou le service
Le prescripteur recommande l’achat d’un produit, d’une marque ou d’un service : ex : les enfants dans le
marché du jouet. Chaque consommateur est unique.



Facteurs personnels : la personnalité, les caractéristiques sociodémographiques (sexe, âge, foyer),
les ressources (financières, intellectuelles), l’expérience d’achat
Facteur d’influence : environnement familial, social, culturel
Facteur de situation : lieux, temps, personne
Comment cerner les personnalités ?
Etudes, bases de données.
Exemple de classification chez Géant :
Les nutrisantés -> bio
Les traditionnels -> viande en boucherie
Les économes -> MDD, 1er prix
Les étudiants -> plats préparés
Etude des consommateurs : motivations, freins, attitudes
Les études consommateurs
CRM : Customer Relationship Management => permet de développer une relation durable avec des clients
identifiés.


Etudes quantitatives : faites sur des échantillons représentatifs à partir de questionnaire directif
Etudes qualitatives : faites individuellement ou sur des petits groupes avec des entretiens
Les motivations




Rationnelle : l’essence
Affective : choix d’un vêtement plutôt qu’un autre
Hédoniste : se faire plaisir
Oblative : plaisir de donner aux autres
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
Auto expressive
Les freins
= les forces qui empêchent l’achat ou l’utilisation d’un bien



Les inhibitions : autocensure pour des raisons culturelles, religieuses
Les peurs : épilateur ->ça fait mal !
Les risques : incertitude portant sur l’achat ou la consommation d’un bien ou service ex :
performance à cause d’un prix trop bas
Les attitudes
= ensemble des éléments d’évaluation personnelle que s’est constitué un consommateur à l’égard d’une
marque ou d’un produit



Les croyances
Les sentiments
Les comportements envisagés : si la personne pense acheter ou non le produit
LE MARCHE
Type de marchés
Qu’est-ce qu’un marché ?
Il vient du besoin des clients. C’est une rencontre entre une offre et une demande.
Marché de l’hébergement de vacances : On a un marché principal/concurrents directs (location mobil
home), un marché support (fabriquant mobil-home), un marché environnant (les campings, les gites)
Marché selon la demande :
Marché total = Non conso absolu + marché potentiel du produit
Non consommateur absolu : on ne peut pas consommer le produit pour des raisons religieuses,
culturelles…
Non consommateur relatif : les raisons de la non consommation ne sont pas définies.
Critère de segmentation d’un marché
Un marché se définit selon 5 critères :





1- La taille :
Des achats : en volume ou valeur
Des consommateurs : nombre, taux de pénétration, taux d’équipement
2- Les caractéristiques physiques du produit
Technologie
Conditionnement
Règlementation
3- Les types de clients
 Les non consommateur absolu ou relatif
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





 Les clients actuels de la concurrence/de l’entreprise
4- La géo localisation
Local
National
Mondial
5- Les circuits de distribution
Spécialisé (Karcher dans magasins de bricolage)
De masse
Elitiste (Mont Blanc, Rolex)
A chaque fois ça définit un marché et la façon d’agir des marketers. Pas un acheté un gratuit sur Rolex.
Ces critères permettent de définir des noms de marché :
Types de marché :

Marché de masse/niche
o Les sodas /les boissons énergisantes (difficile de faire concurrence à coca donc il faut sortir
des boissons énergisantes)
Marché potentiel/réel
o Les aliments pour animaux (les animaux mangeront du Hachi Parmentier !). Aujourd’hui le
marché réel n’est pas très développé mais il y a un fort potentiel.
Marché d’équipement/de renouvellement
o Les ordinateurs (seulement 80% des foyers sont équipés d’un ordinateur, il y a encore des
gens qui en achètent)/les télévisions (tout le monde a une TV, quand on en achète une c’est
pour remplacer la plus ancienne)
Marché ouvert/fermé
o Les conserves de légumes (on les vend partout)/les parfums (seulement dans les
parfumeries)
Marché national/international
o Les vins (surtout vendu au niveau national, sauf vin français qui sont aussi exportés)/les
sodas (même stratégie pour tout le monde)




Les facteurs d’évolution du marché
Evolution à LT : Le cycle de vie d’un marché




Lancement : démarrage d’une nouvelle technologie, démarrage lent des ventes car inertie du
marché
Développement : ventes en pleine croissance, arrivée d’un gd nombre de client
Maturité : les produits sur ce marché sont nombreux, connus et largement diffusé. Vente
importantes et stables/ Peut durer pendant des années
Déclin : magnétoscope : phase souvent provoquée par l’arrivée de produits de remplacements
plus performants. Les ventes chutent
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Intérêt : Savoir à quel endroit on se trouve (pour savoir quel investissement on va faire)
Evolution à MT et CT


A Moyen Terme : analyse du marché en valeur ou en volume
o Si croissance en valeur < à croissance en volume = marché avec des prix en baisse
(ordinateurs portables)
o Si croissance en valeur > à croissance en volume = prix en hausse ou demande différente
(le lait)
A Court Terme : analyse indispensable de la saisonnalité (sur beaucoup de produits)
o Jouets : 60% d’octobre à décembre et 36% uniquement sur décembre.
o Glaces : très dépendants de la météo
Les 4 facteurs d’évolution du marché
L’environnement légal et politique



Evolution de la réglementation (ouverture de surface de – de 1000 m²)
Négociations commerciales internationales (levée des quotas en 2005 sur l’importation du textile
chinois)
Action de lobbying (retour des pubs pour le vin)
L’environnement économique et démographique




Taux de croissance de l’économie (le lipstick index : PDG de Estée Lauder : plus nous sommes en
situation de crise, plus il y a de vente de rouge à lèvres)
Inflation et pouvoir d’achat (influence sur les ventes potentielles)
Chômage (influence sur le marché immobilier)
Démographie (influence sur marché des appareils auditifs/plus de vieux)
L’environnement socio culturel. Tendances du XXIème siècle :





Recherche de praticité et de rapidité (explosion des plats préparés)
Désir de mobilité (ordinateurs portables et téléphones mobiles)
Besoin de santé et de sécurité (produits bio, alicament)
Quête de racine et d’authenticité (les labels)
Exigence de sens (produits équitables, le « fait maison »)
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L’environnement technologique



Innovation (arrivée de VOD par rapport aux DVD)
Généralisation des techniques de communication (le e-commerce)
Banalisation de certaines technologies (lecteur TV 3D)
Les concurrents
Analyse des 5 forces de porters
nouveaux
entrants
pouvoirs de
négociation
des
fournisseurs
intensité de
la
concurrence
pouvoir de
négociation
des clients
produits de
substitution
Les concurrents
PRODUITS :
o
o
Concurrent Directs : ils appartiennent au marché et commercialisent le même type de
produits
Concurrents Indirects : ils offrent des produits de nature différente mais qui peuvent
répondre à un même besoin du consommateur
Ex Vittel : concurrent direct : Evian / concurrent indirect : eaux gazeuses et eau du robinet
Il y a différent types de MARCHES :
o
o
o
Monopole : une seule entreprise délivre un produit ou service sur un marché donné.
Possibilité de prix et de marges élevées (SNCF)
Oligopole : un petit nombre d’entreprises fabriquant ou commercialisant le même produit.
Possibilité d’entente illégale. (La téléphonie)
Libre concurrence : un grand nombre d’entreprises commercialisent le même produit
Intéressant de savoir quels sont les concurrents.
Les caractéristiques

Analyse des parts de marché pour déterminer la place de chaque marque concurrente
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o




Leader : part de marché supérieure à celle des concurrents. C’est la référence pour la
famille de produits (Google, Amazon, Nutella à la limite du monopole avec 80% de part de
marché)
o Challenger : numéro 2 du marché (Pepsi)
o Spécialiste : part de marché très faible mais facilement défendable (Damart, Lenôtre,
Lafuma)
La part de notoriété spontanée (« qu’est-ce que vous connaissez comme marque de matelas ? » :
sondage) ou assistée (on donne une liste de marque) pour déterminer les concurrents les plus
connus
o Kinder a une part de notoriété spontanée de 96% qui prouve son dynamisme sur le
marché de la confiserie de chocolat
o Le 118218 a une part de notoriété spontanée de 55% en 2006 grâce au meilleur coup
publicitaire de l’année
Leurs ressources : humaines, financières, techniques
Leur mix marketing :
o Offre produit ou service
o Politique de prix
o Réseau de distribution
o Mode de communication
Leurs implantations
Qui sont mes clients ? mes concurrents ? mes fournisseurs et mes distributeurs ?
Les partenaires : fournisseurs, distributeurs
Les fournisseurs
Marketing achat : utilisation des principes et techniques du marketing pour la fonction achat. L’acheteur
entre dans une démarche proactive pour sélectionner les fournisseurs en fonction des besoins présents et
futurs de l’entreprise.
Il y a un rapport de force :
-
-
En faveur des fournisseurs (SNCF)
o Souvent peu nombreux
o Fixent les conditions de prix et de qualité
o Couts d’approvisionnement élevés
En faveur des acheteurs (gde distribution)
o En général plus éclatés
o Marge de négociation
Les distributeurs
Un canal de distribution est la matérialisation du chemin suivi par un bien de son producteur au
consommateur. L’association de tous les canaux représente le circuit de distribution.
Le circuit peut être :
-
Direct : du producteur au consommateur sans intermédiaire
Court : un seul niveau de distributeur
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-
Long : succession d’opérateurs (producteur-grossiste-détaillant-consommateur)
Comment choisir un distributeur ?
Critère de choix du distributeur
-
Le produit : durée de vie, volume, standardisation, technicité, valeur
Les intermédiaires : capacité de transport, de stockage
Les contraintes légales : certains circuits sont obligatoires (médicaments)
Les habitudes et comportement d’achat des consommateurs
Type de distribution
-
Intensive : faire distribuer un produit dans le plus grand nombre de point de vente possible
Sélective : mode de distribution qui repose sur un processus de sélection des points de vente par
la marque distribuée. Sélection en fonction de :
 L’équipe de vente
 Le point de vente
 La place de la marque
Apple en grande distribution ou les marques de luxe
-
Exclusive : mode qui garantie une exclusivité territoriale au distributeur (les débuts de l’Iphone en
France)
Exemple : Haute technologie : sélective ou exclusive
//
Yaourt au citron : intensive
C’est au marketer de choisir le type de distribution en fonction du produit.
Les études de marché
Les études de marché
Travail méthodique de collecte et d’analyse d’informations pour permettre de mieux comprendre,
connaitre un marché, un public ou une offre, et ayant pour finalité de prendre de meilleures décisions
marketing.
Objectif de l’étude de marché :




Connaitre les acheteurs, consommateur et prescripteur
Connaitre la concurrence
Connaitre l’environnement
Connaitre les autres intervenants
Les étapes de l’étude de marché
1- Formulation du problème marketing
2- Formulation du problème d’étude (étude des informations, méthode de recherche)
3- Choix d’un projet d’étude et d’un fournisseur (méthodologie recommandée, description de
l’échantillon)
4- Suivi et contrôle de la réalisation de l’étude
5- Analyse, interprétation et utilisation des résultats
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Les grosses boites qui peuvent avoir un service spécialisé dans cette activité commandent beaucoup d’études
mais ne prennent pas toujours le temps d’analyser les résultats. Les entreprises ou il n’y a que 2 employés ne
peuvent pas faire ce genre d’études.
Types d’étude de marché
 Les études documentaires
o En interne : rapports d’activité, courriers consommateurs, statistiques
o En externe : presse, bases de données, organismes spécialisés
 Les études quantitatives
o Le recensement : étude de tout le public concerné
o Le sondage : questionnaire sur un échantillon représentatif
o Le panel : étude permanente d’un échantillon représentatif
 Les études qualitatives
o Sondage
o Entretien en face à face
o Réunion en groupe
o Observation de comportements
o Techniques comparatives de produits
L’ANALYSE
Les diagnostics
Les différentes matrices de diagnostic



Naissance des modèles d’analyse principaux dans les années 60-70
o Les entreprises ne veulent plus dépendre des « sorciers »
o Il faut des outils homogènes pour comparer les différents produits et marchés
Arrivée de matrices plus opérationnelles, permettant des prises de décision
Quelles matrices ?
o SWOT
o BCG
o McKinsey
o La matrice d’Ansoff
Quelle matrice dans quel but ?
SWOT : analyse la plus universelle permettant d’aborder n’importe quel type de problème. La plus utilisée
en entreprise.
Le BCG : permet l’allocation des ressources au sein d’un portefeuille d’activité (taux de croissance de
l’activité / part de marché relative) (vache à lait, produit star…)
L’ADL : permet de gérer le portefeuille d’activité (position concurrentielle/maturité de l’activité)
Le McKinsey : permet de définir la stratégie à adopter sur différents marchés en fonction de sa position
concurrentielle et de leurs attraits (position concurrentielle/valeur de l’activité)
Ansoff : permet d’identifier les différentes stratégies de croissance de l’entreprise (marché / produit)
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Les SWOT
Diagnostic interne (au niveau de mon
Diagnostic externe (sur mon marché)
organisation)
STRENGTH (FORCES)
WEAKNESSES
(FAIBLESSES)
THREAT
OPPORTUNITIES
Analyser :
Analyser :
activités principales (logistique, production,
marketing/vente, service)
macro environnement (démographique,
économie, légal, social, technologie)
activités de supports (infrastructure,
technologie, supply chain)
GRH,
micro environnement (marché en valeur/volume,
analyser
la
demande,
l’offre,
analyse
concurrentielle
La SWOT analysis est la plus universelle et la plus utilisée en entreprise
Les FCS
Il faut avant de commencer l’action, définir les FCS
Ils doivent être identifiés pour toutes actions et font parti du diagnostic marketing. Ils en sont la
conclusion. L’identification des FSC permet une meilleure prise de décision.
Identifier les FCS qui régissent le secteur dans lequel l’entreprise évolue, lui permet de comprendre sur
quels leviers elle devra agir pour être performante.
5 types de FCS selon Rockart et Bullen :
-
FCS de l’industrie : selon secteur d’activité et phase du cycle de vie du pd
FCS environnementaux : technologie, économie, règlementation, politique, démographie
FCS stratégiques : FCS dépendent des orientations stratégiques
FCS temporels
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-
FCS personnels : toute l’organisation reposent sur les hommes
Exemple de FCS selon les secteurs :
-
La communication pour le lancement des nouveaux numéros de renseignements
Rapidité pour vente par correspondance
R&D pour acteur de nouvelle économie
Les FCS selon la phase du produit dans son cycle :
-
Lancement : FCS est compétence technologique
Croissance : maitrise de la commercialisation
Maturité : capacité à produire en grande quantité à cout réduit
Déclin : capacité à proposer des coûts réduits
IMPORTANT DE LES METTRE A CHAQUE FOIS A LA FIN DE L’ANALYSE.
Il peut y avoir des FCS en fonction des entreprises
Comment trouver les bon FCS ?
-
Quels sont les facteurs essentiels à la survie d’une entreprise?
FCS doivent se baser sur ces facteurs
Ils doivent être observables : leur énoncé doit commencer par un verbe d’action: « mettre
en place, déployer, attirer, maintenir »
Apports d’un bon FCS :
-
L’entreprise peut focaliser ses efforts
Elle comprend mieux ses capacités internes
Elle comprend mieux les capacités de ses concurrents
Cela lui permet d’apporter à ses salariés une valeur commune.
La veille marketing
C’est l’ensemble des actions coordonnées de recherche de traitement et de diffusion en vue de son
exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques => on recommence en permanence le diagnostic et
l’analyse qu’on vient de faire
4 grandes fonctions :
-
Anticiper
Découvrir
Surveiller
Apprendre
 Système d’alerte et de suivi
Types de veille


Veille commerciale : évolution de la demande
Veille concurrentielle : stratégie des concurrents, leur mix marketing, les produits de substitution
13
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

Veille technologique : brevets, normes, processus de production
Veille environnementale : les indicateurs macro-économiques
Il y a trois modes de veille différents :



La veille passive : analyse des informations déjà diffusées
La veille active : investigation, c’est moi qui cherche les informations
La veille offensive : acquisition agressive voire illégale d’informations
Peut dépendre des moyens de l’entreprise. Si 2 personnes dans l’entreprise, veille passive, pas de
recherche de l’information.
La collecte d’informations se fait avec :
-
Des sources formelles ou informelles
Des sources internes ou externes (à l’entreprise)
Des sources ouvertes ou fermées (on peut y accéder ou pas)
Marketing stratégique (décision stratégique)
Le marketing stratégique permet de fixer des objectifs marketing (produits, marchés…) pour le
développement des marchés de l’entreprise en s’appuyant sur le résultat d’études et d’analyses.
-
Le marketing stratégique regroupe l’ensemble des orientations et décisions relatives à la
stratégie marketing d’une entreprise.
La stratégie marketing est une des composantes de la stratégie d’entreprise.
LES OBJECTIFS
Définition
Résultats concrets à atteindre en termes de ventes, de profit ou de clients, en ligne avec les missions de
l’entreprise.
Pour être efficaces, ces objectifs doivent être :




Hiérarchisés : classement par degré de priorité
Quantifiés : au lieu de dire « il faut accroitre la rentabilité du produit A », il vaut mieux dire « il
faut que la rentabilité du produit passe de 9 à 12% »
Réalistes : les objectifs doivent être atteignables mais assez haut pour être un vrai challenge
Cohérents : en fonction de la vie d’une entreprise pas Apple dans hard discount
Hiérarchie des objectifs
L’objectif général : c’est la ligne d’action de l’entreprise au niveau hiérarchique le plus haut. Il peut être
une traduction de la vocation même de l’entreprise (exister, survivre, se développer, se diversifier…)
Les objectifs intermédiaires : qui découlent de l’objectif général et qui sont élaborés au niveau des DAS
(yaourt nature, Activia, yaourt à boire) ex : diversifier les canaux de distribution
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Les objectifs opérationnels : qui sont élaborés au sein de chaque fonction. Ex : mettre en place le
référencement en grande distribution.
Les objectifs Economiques

Développer l’activité :
o Volume de vente : 3 millions de vente
o CA
+ 3%
o Part de marché
o Position sur le marché : leader, co-leader, challenger, spécialise

Rentabiliser l’activité
o Taux de marge
Taux de marge= marge commerciale/vente de marchandises
Marge commerciale= vente des marchandises – coût des marchandises
Coût des marchandises= achat des marchandises + (stock initial-stock final)
Exemple :
Activité
Taux de marge
Alimentation générale, petite surface, superette
25,9
Alimentation générale de Grande surface
14,7
Grand magasin et autre non spécialisés
36 ,4
Vente par correspondance
46,1
o
Point mort ou seuil de rentabilité
CA- (charge fixe + charge variable) = 0 => point mort
-
Charges variables augmentent en fonction de la production : but => les faire baisser = rentabiliser
Charges fixes : cout du personnel : je fais des licenciements
o Cash flow ou flux de trésorerie
= recette – dépenses engendrées par l’activité d’une organisation
DU cash flow découle la capacité d’autofinancement (CAF): qui est le potentiel de l’entreprise à dégager,
de par son activité de la période, un enrichissement.
Un « pure players » (ceux qui ne travaille que par internet) sur deux de la vente sur internet déclare avoir
atteint le seuil de rentabilité en 2003.
o
Contribution au profit de l’entreprise
Les objectifs Clients
-
Attitude des clients à l’égard de la marque (très difficile)
o Taux de notoriété
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Taux de notoriété spontanée : % de personnes qui citent spontanément une marque (objectif : augmenter
de 10%)
Taux de notoriété assistée : % de personnes qui disent connaitre une marque présentée dans une liste ou
citée par l’enquêteur « pouvez vous me citer les 3 premières marques qui vous viennent à l’esprit quel que soit
leur domaine d’activité ? »
Secteur le plus représenté : l’habillement
o
Image
L’image d’un produit, d’une marque ou d’une société correspond à la façon dont celle-ci est perçue par
les consommateurs
Ex : Etude de la perception des grandes marques de fabriquant : 86% des personnes interrogés mettre en
premier critère « offre de choix et de qualité
Difficile de changer une image de marque (Casino, plus cher mais de la qualité)
-
o Appréciation
o Satisfaction
Comportement des clients
o Taux de pénétration
Le taux de pénétration des glaces en France est de 82% mais la fréquence d’achat est faible 7,2 actes par
an par personne ->d’où un marché encore restreint
Test unique au monde fait à l’investigation de Magnum pour calculer un quotient plaisir (111.266 pers)
-
QP moyen en France est de 116 pour les femmes et 120 pour les hommes
Les retraités ont un QP plus important à 118 que les étudiants à 106
o Fréquence d’achat
o Satisfaction
o Fidélité
Ricoré est un cas unique dans l’alimentaire. Elle détient le taux de fidélité (82%) le plus fort dans les PGC.
35 millions de boites vendues tous les ans.
Le taux de fidélité est l’un des premiers enjeux dans la gestion d’un hyper
CM n°3
Marketing stratégique => décider du positionnement qu’on va avoir.
LES STRATEGIES
Segmentation
= on ne va pas s’adresser à tous les clients à la fois mais à certains clients. Consiste à découper la clientèle
d’un marché en groupe d’individus en comportements de consommation homogènes (même attentes, même
comportements d’achat).
Critères de segmentation (segmentation multicritère)
-
Critères sociodémographiques
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-
Personnalité et style de vie (étudiants, retraités…)
Situation d’achat (achat en hyper marché, en réseau spécialisé, dans magasins de luxe)
Attitudes psychologiques
Comportements d’achat
Attention à ne pas tomber sur des groupes trop petits car on ne pourra pas les utiliser (coût trop élevé).
Sur quel segment on va s’orienter ?
Segmentation par la valeur
Les 20% de mes meilleurs clients représentent 80% de mes ventes (de mon CA) => je m’occupe mieux
d’eux (loi de Pareto).
Segmentation RFM
Porte sur Récence, Fréquence (nombre de fois dans le magasin), Montant
 On définit les groupes de clients : fidèles, occasionnels, abandonistes…
La segmentation permet de s’adresser à un seul type de client.
Ciblage
On a trouvé différentes catégories de clients (segments) et maintenant on va en choisir une=> ciblage.
Cible= segment à qui une entreprise choisit de s’adresser avec une politique marketing appropriée. On ne
s’adresse pas de la même façon aux clients fidèles qu’aux autres. Ce type de client va avoir le plus de potentiel
(va dégager le plus de rentabilité : taux de retour plus important).
1ère solution : envoyer courrier à tous les clients : taux de retour 1% => coût élevé
2ème solution : envoyer courrier que aux clients qui aiment le bio (100000) : taux de retour 20%
Je choisis ma cible en fonction :
-
Du potentiel de la cible : il ne faut pas qu’il soit trop petit. On définit le potentiel de la cible en
fonction de son nombre. (produit d’Auvergne dans l’Est)
La cible doit être cohérente avec la stratégie de l’entreprise
On a segmenté et ciblé la clientèle.
Stratégies de ciblage
-
Ciblage indifférencié : on ne choisit pas une cible (marketing de masse)
Ciblage différencié : on vise plusieurs segment avec une offre spécifique à chaque segment (coca
light, normal, zero : chaque fois on cible une population différente)
Ciblage concentré : petites entreprises. La société décide de ne prendre qu’un seul segment
Ciblage One to One : un client / un produit =>customiser la chaussure Nike
Type de stratégies
Exemple de stratégie en Allemagne :
Une stratégie peut se décider :
17
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o
o
o
au niveau du groupe
au niveau des DAS (Nestlé : eau, céréales)
au niveau des fonctions (marketing, commerciale…)
4 types de stratégies :
-
Stratégie coût/volume : capacité de fabriquer en gros volume et à faible coût unitaire.
Produit en phase de maturité. Augmenter les volumes de ventes (récupérer des clients): on va
directement sur notre concurrence directe ou sur concurrence indirecte (clients qui ont l’habitude d’acheter
autre type de produit TGV=> ligne aérienne LYS/CDG). Cannibalisation (l’entreprise se fait concurrence ellemême : produit arrive en phase de déclin et pour pas être attaquée par les concurrents elle sort des nouveaux
produits : « concurrence au sein de l’entreprise)
-
Stratégie de différenciation : éviter la concurrence par les coûts.
Capacité à proposer une offre dont le caractère spécifique est reconnu et valorisé par les clients. Apple :
cherche à être différent des autres : le seul à vendre les mêmes produits que les autres mais plus chers.
-
Stratégie de spécialisation : se concentrer sur un segment de marché (petites entreprises)
Spécialisation sur type de produit, sur type de clientèle, sur zone géographique…
-
Stratégie de niche/ de focalisation : on se spécialise sur un segment très étroit
L’entreprise ne fait qu’un pd spécifique ou sur certains segments stratégie de niche et sur d’autres
segments stratégies de différenciation.
LE POSITIONNEMENT
Intérêt stratégique
L’ensemble des caractéristiques distinctives qu’une entreprise cherche à associer à une marque pour
qu’elle occupe une place unique dans l’esprit des consommateurs par rapport aux marques concurrentes : il faut
sortir la marque de son anonymat et montrer pourquoi elle est différente des autres.
Ca permet de décliner le mix marketing.
Axes de positionnement
Différents types de positionnement
-
Selon les attributs du produit (performance du produit) Mon ordinateur va plus vite que les autres
L’imaginaire du produit ou de la marque. Imaginaire : un grand champion porte la marque comme
moi
Selon les publics auxquels l’offre est destinée : à quel type de public je m’adresse
Selon les modes d’utilisation ou les situations de consommation.
Les FCS
Facteur clés du positionnement : qu’est-ce qui fait qu’il va fonctionner ?
-
Il doit être simple, clair, concis : on doit pouvoir traduire le positionnement en une phrase
18
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
-
Positionnement doit être attractif et différent des autres
Positionnement cohérent (avec toutes les ressources de la société)
Positionnement doit être pérenne (va durer dans le temps). Exemple : Contrex mon partenaire
minceur.
Différence entre le positionnement voulu (décidé en interne dans la société) et celui perçu par le client. Le
développement du marketing mix va permettre d’atteindre le positionnement perçu.
Marketing opérationnel (mix marketing)
PRODUIT
Définition
C’est une offre présentée sur un marché, qu’elle soit un service ou bien, et qu’elle soit vendue ou nom. Il
n’y a pas de produit par nature, c’est le marché qui crée le produit (définition marketing). On parle d’un bien
(matériel) ou d’un service (immatériel).
Plusieurs composants d’un produit
-
Les caractéristiques physiques du produit
L’identification (le nom)
Le packaging
La qualité (norme, label, certification)
L’étiquetage
La marque
Les garanties du produit (service : garantie légale, conventionnelle, du constructeur)
Les services associés
La gamme de produit
On a un portefeuille de produit avec différentes gammes de produit. Dans une gamme on a des lignes de
produits (ligne A, B, C), dans chaque ligne des produits différents (A1,A2).
Le nombre de ligne de produit définit la largeur de gamme.
La profondeur de gamme : le nombre de produit dans la ligne.
19
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La longueur de gamme = longueur x profondeur
portefeuille de
produit
PEUGEOT
gamme 1
Gamme 2
Gamme 3
Automobile
Cycle
Outillage
Ligne de produit
A
Ligne de produit
B
ligne de produit
C
107
206
306
produit A1
produit A2
produit A3
3 portes
1,6 HDI
1,0 TDI
Ligne+produit= profondeur de gamme
Gamme longue ou courte
Gamme courte : Nutella (pas de Nutella aromatisé)
Gamme longue : shampoing Elseve.
A l’intérieur d’une gamme, les produits peuvent avoir une place différente
-
Produit leader (le plus vendu) : on construit la gamme autour de lui
Produit d’appel (prix plus bas) pour faire venir le client vers le produit leader
Produit d’avenir (va devenir leader), on commence à le mettre en avant
Produit régulateur (baisser les frais de l’entreprise)
Produit tactique (produit me-too / moi-aussi => juste pour gêner la concurrence)
 Dans les voitures on retrouve ça
Design, packaging, marque
Le design ou la stylique en français est constitué de l’ensemble des éléments contribuant à l’apparence
visuelle d’un produit. Tout ce qui est apparence visuelle du produit.
-
Le design produit : pour concevoir la forme des objets
Le design graphique
Le design environnement
Le design global
20
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
Packaging
Le conditionnement (emballage primaire) est la première enveloppe du produit
Emballage : emballage secondaire
Emballage tertiaire : emballage de manutention pour le transport des produits jusqu’au point de vente.
Le packaging sert à vendre : série limitée, innovation…
Le packaging ne concerne que les emballages primaire et secondaire.
Le packaging a aussi des fonctions techniques
Protection contre le vol, favoriser l’élimination, faciliter l’utilisation (ouverture facile sur boite de conserve pour
éviter d’utiliser l’ouvre boite)
Le packaging a une fonction marketing
-
Attirer le regard en linéaire : rayon shampoing : VERT = FRUCTIS
Favoriser l’achat d’impulsion : le pd doit faire envie pour être choisi (quand on arrive sur place les
enfants seront attirés par tel ou tel produit)
Assurer l’identification = vache sur vache qui rit
Exprimer le concept pd (GU, emballage noir =>positionnement haut de gamme)
Etre source d’innovation : beaucoup de produits n’évoluent que par leur packaging
Tendances du marketing
-
Praticité et nomadisme (sucre avec bouchon)
Originalité des formes
Le sensoriel (bruit spécial quand on prend paquet de chips)
L’art, la nostalgie, l’écologie (bouteille plus petite)
La marque
Une marque est un nom associé à une représentation graphique. La marque distingue un produit de ses
concurrents et le projette dans un univers symbolique en l’associant à des bénéfices, des émotions, des valeurs.
Composition de la marque :
-
Le nom de marque
Le logo
Le graphisme : code couleur
Les symboles : petit bonhomme Michelin
Le slogan: “just do it!”
Le jingle (son): la SNCF
Qualité d’un nom de marque




Disponible
Euphonique (succession harmonieuse de voyelle et de consonne)
Doit exprimée les bénéfices de la marque
Danone : dany, danette….
21
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
3 niveaux de marque :
-
La marque produit : signature d’un seul produit ou éventuellement d’une gamme de produit avec
une promesse unique : Arial, bonus, Dash font parti d’un seul groupe Procter et Gamble
La marque ombrelle : marque utilisée simultanément pour un ensemble de produits hétérogènes
(Yamaha utilisé pour pièces de moto mais aussi pour instrument de musique)
La marque caution : consiste à apposer une deuxième signature à une marque produit
(Activia/Gervais) Danone apparait sur le packaging
Le co-branding : Peugeot Roland Garros
Stratégie de marque
Extension de marque: politique de marque par laquelle une entreprise utilise une marque déjà installée
pour de nouveaux produits ou de nouvelles activités.
Bic : stylo/briquet (même circuit de distribution =>maitrise du plastique)
Réduction de marque : concentrer les moyens de l’entreprise sur des marques phares et à supprimer les
marques les plus faibles ou sans renommée internationale
Thé L’éléphant n’existe plus : maintenant Lipton.
MDD
Voir TD
Le cycle de vie et l’innovation
Le cycle de vie
Le cycle de vie d’un produit regroupe l’ensemble des phases par lesquelles passe généralement un
produit de sa mise sur le marché à l’arrêt de sa production.
Voir schéma.
Certains produits restent toujours en phase de maturité.
En grande consommation 30000 produit tous les ans, au bout de 2 ans il n’en reste plus que la moitié. (nouveau
packaging = nouveau produit)
Rôle de l’innovation
4 types d’innovation en fonction de la capacité à modifier les comportements des consommateurs et du
degré d’innovation technologique :
Comportement des consommateurs
Degré d’innovation
technologique
Faible
Fort
Faible
Innovation de
renouvellement
Innovation de rupture
Fort
Innovation de production
Innovation radicale
22
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Comportement/degré
-
Innovation de renouvellement -/Innovation de rupture +/Innovation de production -/+
Innovation radicale +/+
PRIX
Les enjeux et les contraintes
Le prix
Sacrifice monétaire qu’un consommateur doit consentir pour acquérir un produit ou service
C’est la variable la plus importante du mix marketing car les enjeux liés aux prix sont énormes pour
l’entreprise comme pour le consommateur.
C’est la seule variable du mix qui constitue un revenu pour le producteur alors que les autres sont des
pôles de dépenses.
Dans la majorité des cas, le producteur ne maitrise pas le prix de vente final (il y a aussi la marge du
distributeur).
Contraintes
Economiques :



Cout des matières premières
Variation des taux de change
Politique commerciale internationale : Barrières économiques qui peuvent exister (USA :
Roquefort)
Liées à la distribution :


Les industriels ne maitrisent pas le prix final
Ils ne savent pas si leur produit aura un prix plus avantageux que le concurrent en rayon
o Le distributeur applique son taux de marge
Règles et fixation du prix
Contraintes réglementaires







Produit avec un prix fixé : médicament, alcool, tabac
Pas le droit de faire des ententes (oligopoles, s’entendre avec la concurrence)
Pas le droit de faire refus de vente
Pas le droit de faire varier le prix en fonction de l’acheteur
Pas de vente à perte sauf en période de soldes
Loi 1986 : le prix doit être affiché
TVA obligatoire et différente selon les produits
23
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
Approche de fixation du prix

3 approches différentes pour déterminer le prix
o Fixer son prix à partir des coûts
o Fixer son prix en se basant sur le consommateur
o Fixer le prix par rapport aux concurrents
Dans la majorité des cas, on se fixe sur les trois critères.
Seuil de rentabilité et point mort
CA (px x qté) qui couvrent exactement les charges de l’entreprise.
Prix psychologique
Prix pour lequel le nombre maximum de client est prêt à acheter le produit.
Il est fixé par deux limites :
-
L’effet qualité : moins cher= mauvaise qualité
L’effet revenu : dépense trop importante
Il est fixé de 2 façons :
-
En externe : comparer avec des produits concurrents sur le marché
En interne : comparer avec produit déjà acheté
Le yield management
Le prix qu’un consommateur est prêt à payer est variable selon le temps et les conditions d’achat
(hôtellerie, transports)
Le prix magique
49,99€ => je retiens le 4.
Les stratégies
Options stratégiques
Stratégie d’alignement : on ne se bat pas, on s’aligne
Stratégie de pénétration : Fixer un prix volontairement bas
Stratégie d’écrémage : fixer un prix volontairement haut, plus élevé que la concurrence.
Options stratégiques selon le cycle de vie :
Lancement : stratégie d’écrémage
Croissance : adapter la politique prix aux différents segments
Maturité : prix permettant de rester compétitif
Déclin : diminution des prix et mise en place de promotion
24
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
DISTRIBUTION
Les problématiques du fabriquant
Canal de distribution =catégorie d’intermédiaire entre un producteur et un consommateur (site web,
magasin)
Circuit de distribution= ensemble des canaux de distribution
Contrainte de la distribution



Pas très souple
Pas d’effet immédiat
Difficile à maitriser
3 types de circuits
Circuit direct
Du producteur au consommateur
Circuit court
Un seul intermédiaire
Circuit long
Plusieurs intermédiaires
Comment choisir un circuit de distribution
En fonction de la cible à laquelle on s’adresse (certain conso n’achètent que sur @)
Les moyens de l’entreprise (obligé de passer par la centrale d’achat)
Caractéristique du distributeur (pas de Cora à Lyon)
Choix opérationnel : qu’est-ce qu’on veut en terme de marge, de visibilité…
Il y a aussi des circuits plus originaux : détourner un canal qui existe déjà=> vendre des montres dans un
bureau de tabac.
Vente itinérante : VRP, bricolage…
M-commerce : Commerce électronique via les téléphones
La stratégie du distributeur
Stratégie
Pendant longtemps, la seule stratégie des distributeurs était d’occuper un maximum de territoire en
vendant en masse au meilleur prix.
Aujourd’hui les enseignes doivent absolument se différencier si elles veulent survivre (discount)…
Le marketing opérationnel des distributeurs
Le prix
25
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
L’assortiment
Les services
L’implantation
Le physique
La communication
Grande surface = 60% des achats en produits alimentaires.
Les rapports producteurs/distributeurs
Histoire des rapports industrie/commerce
Avant 1950 : des petits face à des petits
1950-1960 : émergence du marketing fabriquant. Le distributeur est un intermédiaire neutre.
60-75 : croissance assez équilibrée des producteurs et des distributeurs
75-90 : les distributeurs prennent le pouvoir en devenant incontournables dans le processus d’achat des
consommateurs
Depuis 1990, naissance d’un nouvel équilibre basé sur :
-
Le trade marketing (intégrer la stratégie de l’enseigne à la stratégie de la marque
Le category management
Le partage de l’information sur les ventes et des données clients =>essayer d’avoir un plus grand
équilibre. Les hyper marchés n’hésitent pas à vendre les infos qu’ils ont avec cartes de fidélité.
Le trade marketing
= Actions de marketing menées par un producteur en direction des distributeurs et/ou en liaison avec eux.
Stratégie gagnant-gagnant sur les domaines :
-
-
Logistique distributeur travaille avec prod pour se mettre d’accord sur le système de transport, de
stockage, de gestion informatique en vue d’une gestion à flux tendu. L’EDI : échange de données
informatisé
Merchandising bcp de donnée viennent directement du producteur. Danone aide à habiller
l’ensemble du rayon eaux
Promotion : c’est dans l’intérêt des deux.
Conseil en marketing pour les MDD Danone produit pour Danone et Auchan mais Danone
conseille Auchan pour le marketing de ses produits.
COMMUNICATION
Les stratégies de communication
Qu’est-ce que la communication
QUI DIT QUOI A QUI ? Par quels moyens Avec quels effets ?
26
Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
Il y a un émetteur, un récepteur (avec une langue, une culture, une façon d’être), un message et des
moyens de faire passer le message. Il y a aussi des parasites autour (les autres pubs).
Qui parle ?
-
Une entreprise privée
Une entreprise publique
Un pays
Un Homme politique
Les objectifs de la communication
-
Faire connaitre : stade cognitif (notoriété (connaissance de la marque), prise de conscience
de l’existence du produit, connaissance du produit)
Faire aimer : stade affectif (séduire, effet sur image, préférence pour le pd ou la marque)
Faire agir : stade conatif (amener un client à acheter un produit, inciter un prescripteur à
recommander une marque)
Principes d’une stratégie de communication efficace
-
Existence
Continuité
Différenciation
Clarté
Réalisme
Déclinaison
Cohérence
Acceptabilité interne
Stratégie doit être écrite, doit rester dans le temps, différente de celle des concurrents, message clair, pas
trop ambitieux, déclinable sur tous les supports de vente, en cohérence avec tout ce qu’il y a autour, expliquée
en interne.
Créer un message
Le process de création
La création des messages de communication comporte trois phases :
-
Les objectifs du message : que dire ?
La création : comment le dire ?
L’exécution : la réalisation définitive des messages
Proverbe : « des paroles carrées n’entrent pas dans des oreilles rondes »
Part de voix : on calcule dépense faite par la marque par rapport aux dépenses faites par l’ensemble des
marque.
Part de marché 10% part de voix 15%=> elle dépense plus que part de marché : sur investissement
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Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
Le message publicitaire
La copy stratégie est un document de travail de référence de l’annonceur et de l’agence prenant la forme
d’un cahier des charges qui repose sur :
-
La promesse : quel message ?
Le bénéfice : avantage retiré par le consommateur de la promesse produit
La preuve (la raison) : caractéristiques du produit qui supporte cette preuve
Le ton : atmosphère du message
Le choix de point de vue :
-
Emetteur : marque, fabriquant
Référent : produit ou le service lui même
Récepteur : le consommateur, le prescripteur, l’acheteur
Diffuser un message
Le media planning
Consiste à planifier la diffusion de la communication dans les différents média et supports.
Un support : est un vecteur de communication particulier à l’intérieur d’un média (la télévision est un
média et France 2 est un support)
Un mass média : permet de diffuser une information vers un grand nombre d’individus sans possibilité de
personnalité de personnalisation du message (presse, TV, affichage, radio, cinéma, internet)
Le hors-média : regroupe les techniques de communication n’utilisant pas les mass-médias (marketing
direct, promotion des ventes, relations publiques, salons et foires, annuaires, parrainage, mécénat)
Le choix des supports
Il y a trois échelles :
-
Echelle d’économie : on évalue le coût pour mille (CPM) des supports et le coût d’une
insertion
Echelle de puissance : on évalue le Gross Rating Point (GRP) qui représente le nombre de
contacts délivrés par une campagne de publicité, exprimé en % de la population cible
Echelle d’affinité : on évalue la proximité entre le support et sa cible. Plus on tend vers 1 et
plus la proximité entre le support et sa cible est étroite
Respect des contraintes :
-
Légales : certaines pubs sont interdites à la TV
Des délais de réservation
Des délais de production
Le mass média
La presse magazine : important, excellent ciblage avec la presse magazine mais pb de multiplicité des
parutions
Presse quotidienne : + ciblage géographique. - : impact limité dans le temps
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Démarches et outils marketing- Nastasia Van Straaten
TV : média le plus puissant (90% des français regarde quotidiennement la TV). Ciblage en fct des tranches
horaire. - : coût
Radio : touche 90% des gens l’écoute. - : on l’écoute en bruit de fond
Cinéma : cible les CSP
Affichage : y’en a partout - : audience distraite (on retient une affiche qu’on a vu bcp de fois)
Internet : nouveau média par nature, coût bien moins élevé.
Le hors média
Le marketing direct :
-
MD écrit : lettre qu’on reçoit à la maison
MD téléphonique (phoning ou réception d’appel en n° vert)
MD télématique : email, newsletter
La promotion des ventes
Le parrainage et le mécénat
Le sponsoring (domaine sportif)
Les relations publiques
Partiel : QCM, question de cours (définition), analyse de document
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