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n° 147
Publication du SCÉRÉN [CNDP-CRDP]
Téléport 1, 1 av. du Futuroscope
CS 80158, 86961 Futuroscope cedex
Tél. : 05 49 49 78 78
Directeur de publication
Jean-Marc Merriaux
Rédacteur en chef
Frédéric Larchevêque
[email protected]
Rédactrice en chef adjointe
Christine Pasdeloup
Comité de rédaction
Sous l’égide de Pierre Vinard,
inspecteur général d’économie-gestion
Frédéric Larchevêque (« En pratique »),
Laurence Garnier (« Portrait », veille juridique),
Hervé Kéradec (« Perspectives »),
Dominique Larue (« Noté pour vous »),
Catherine Moalic et Alain Tefaine
(enseignements en lycée professionnel),
Annie Kintzig (veille juridique)
Réalisation
CNDP
Tél. : 05 49 49 75 83/75 46
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Directrice de l’édition transmédia
et de la pédagogie
Michèle Briziou
Chefs de projet revues
Sophie Leclercq
Nathalie Roubellat
Secrétariat de rédaction
Laëtitia Pourel
Création graphique
Isabelle Guicheteau
Mise en pages
Isabelle Guicheteau
Illustration
Yoann Constantin
Pierre Samson
Responsable vente et marketing revues
Catherine Rastier
Tél. : 05 49 49 78 55
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Renseignements abonnements
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Chef de publicité régie
Hélène Jourdain
Tél. : 05 49 49 79 24
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Impression
Imprimerie Jouve
1, rue du Docteur Louis Sauvé
BP 2734 - 53100 Mayenne
CPPAP n° 0309 B 07219
ISBN 977177184100013147
ISSN 1771-8414
Dépôt légal 2e trimestre 2013
© CNDP 2013
« L’or noir » de l’économie numérique
Immergés dans le grand bain de la société du numérique, nous en
sommes à la fois les utilisateurs et la matière première. Le modèle
d’affaire de l’économie numérique repose en effet sur l’exploitation
gratuite des traces – nos fameuses données personnelles – que nous
laissons, consciemment ou inconsciemment, derrière nous sur la Toile
en effectuant une recherche, une transaction électronique ou encore
en nous connectant sur notre réseau social. Le dossier que nous consacrons aux enjeux des données numériques le montre bien, ce qui est
nouveau, ce n’est pas cet essaimage au grand vent de nos données
personnelles ni même leur stockage systématique, mais le fait que la
maîtrise technique de leur traitement à grande échelle ne relève plus
de la science-fiction.
L’exploitation de ces « puits » de données représente pour beaucoup
la promesse d’atteindre de nouvelles frontières de la connaissance.
Faut-il y voir une nouvelle révolution industrielle avec son lot d’innovations, de gains de productivité et de nouveaux emplois ? L’avenir le
dira, tant d’espoirs ont déjà été déçus ! Quoi qu’il en soit, l’économie
numérique connaît une croissance inégalée. Les investissements dans
les infrastructures physiques d’échanges de données sont soutenus, les
centres de stockage et de traitement consomment sans cesse davantage d’électricité, le « cloud computing » prospère. Une nouvelle
économie, foisonnante et instable, se met rapidement en place et
façonne déjà les secteurs plus traditionnels.
Mais en même temps, cette exploitation de nos données intimes
exaspère et inquiète. L’impossibilité de rester anonyme sur la
Toile ouvre la porte à des comportements très intrusifs et crée un
sentiment de dépossession, voire de spoliation de soi. Réelles ou
exagérées, ces craintes ne peuvent être négligées. C’est pourquoi,
l’essor de l’économie du numérique requiert la mise en place d’un
cadre juridique renouvelé. Le projet de règlement européen sur la
protection des données personnelles doit être de ce point de vue
amélioré. Au-delà, dans les familles et dans nos classes, c’est à un
immense effort d’éducation et de formation qu’il faut consentir.
En tant que professeurs d’économie et gestion, nous sommes de
fait placés en première ligne.
Journées nationales du management, des paroles aux actes
En publiant les actes de la seconde édition des Journées nationales du
management, notre revue concrétise son engagement aux côtés des
organisateurs de cette manifestation. Ces Journées illustrent d’une
façon éclatante le repositionnement de notre discipline autour des
sciences de gestion et du management. La démonstration est faite de
la pertinence d’une pédagogie qui consiste à articuler en permanence
les contenus conceptuels et les retours de l’expérience de terrain. En
rupture avec une conception purement technicienne de l’économiegestion, il convient d’assumer pleinement sa dimension critique, propre
à toutes sciences sociales, et revendiquer une identité scientifique
forte, sans renoncer pour autant à notre savoir-faire en matière d’apprentissage par l’action. Dans notre esprit, il s’avérait crucial de donner
une suite à cet événement pour partager la richesse du matériau accumulé et susciter, nous l’espérons, des réinvestissements pédagogiques.
Nos confrères du CRCOM1 y participent déjà, mais nous sommes fiers
d’apporter, nous aussi, notre pierre sous une forme différente.
Frédéric Larchevêque
1 > Réseau national de ressources pédagogiques en communication-organisationmanagement : www.crcom.ac-versailles.fr
n° 147 > avril 2013 >
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