Oui mais... (quand le cinéma s'intéresse à l'analyse transactionnelle)
Publié sur Alceis (http://www.alceis.com)
conseille la scène du jardinier qui veut aller au cinéma et a un tas de bonnes raisons qui l’empêchent
d’y aller. Il se positionne en victime jusqu’au moment où son interlocuteur agacé, lui renvoie que
finalement il n’a pas vraiment envie d’y aller et là notre victime devient persécuteur en accusant son
ami « de ne pas comprendre la situation : c’est pas si simple ! ».
Le film est disponible en DVD et vous pourrez, si le cœur vous en dit aller un peu plus loin dans la
connaissance de votre personnalité en réalisant le petit test proposé de 62 questions. Cela vous
permettra d’avoir une meilleure connaissance de ce que l’Analyse Transactionnelle appelle votre
« position de vie » privilégiée, fondée sur des certitudes acquise dès l’enfance. L’AT met l’accent sur
la relation qui existe entre le sentiment que l’on a de sa propre valeur et celui que l’on a de la valeur
de l’autre. La combinaison des différentes appréciations que l’on porte sur soi et sur les autres
permet de dégager 4 positions de vie de base :
1. Je suis OK, vous êtes OK (++) : « je suis quelqu’un de bien et les autres sont des gens bien »,
constitue la relation idéale selon l'AT
2. Je suis OK, vous n'êtes pas OK (+-) : « personne ne vaut rien sauf moi », peut engendrer
mépris, supériorité
3. Je ne suis pas OK, vous êtes OK (-+) : » je ne vaux pas grand-chose, les autres valent mieux
que moi », peut conduire au sentiment d'infériorité
4. Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK (--) : « nous ne valons pas grand-chose ni moi ni les
autres », constitue souvent une position de renoncement
A partir de notre position de vie privilégiée, le test propose également le rôle dans lequel nous nous
enfermons le plus facilement : « victime », »sauveur », « persécuteur ».
Pour en savoir plus sur ce film ou l’AT, contacter Danielle Deffontaines,
[email protected]
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