201 EX/5 Partie I (A) – page 2
fréquence des catastrophes naturelles. L’ISU a présenté un rapport d’avancement préliminaire à la
200e session du Conseil exécutif ainsi qu’un document d’information (200 EX/5.INF). Ce rapport
analyse la situation actuelle des PEID et les fragilités, les problèmes et les besoins qui leur sont
propres dans les domaines de l’éducation et de l’alphabétisation, de la science et de l’innovation, et
de la culture. Un rapport d’avancement complet sera présenté au Conseil exécutif à sa 202e session,
comme demandé dans la décision 200 EX/5.I.A.
6. En outre, conformément à la décision 197 EX/5.I.D, le Secrétariat a créé dans SISTER pour
le 38 C/5 un label spécial pour identifier les plans de travail qui « bénéficient directement aux PEID »
dans la catégorie « Stakeholders and Scope ». Ce label permet de rapidement rechercher toutes
les activités inscrites dans le 38 C/5 qui bénéficient directement aux États membres des PEID.
Progrès accomplis dans la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’action pour les PEID
7. Le présent rapport répond aux décisions 197 EX/5.I.D et 199 EX/5.I.A par lesquelles le Conseil
exécutif priait la Directrice générale de lui faire rapport à sa 201e session sur les progrès accomplis
dans la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’action pour les petits États insulaires en
développement. Le Plan d’action pour les PEID constitue la contribution initiale de l’UNESCO à la
mise en œuvre des Orientations de Samoa. Il couvre la période de la Stratégie à moyen terme de
l’Organisation (2014-2021). Ce premier rapport concerne les résultats escomptés du 38 C/5 pour
2016. Pour la première fois et à la demande du Conseil exécutif, des cibles propres aux PEID ont
été identifiées dans SISTER pour chaque résultat escompté pertinent du 38 C/5, conformément aux
domaines prioritaires définis dans le Plan d’action. On dispose ainsi d’une image plus précise et
complète des efforts engagés par l’Organisation pour contribuer au développement durable dans
les PEID.
8. À partir des données sur les PEID renseignées dans SISTER pour le 38 C/5, la présente
annexe fournit un récapitulatif des principaux progrès accomplis dans les cinq domaines prioritaires
du Plan d’action pour les PEID sous forme textuelle. Un état plus détaillé pour chaque résultat
escompté concerné, assorti de cibles propres aux PEID, peut être consulté en ligne à l’adresse
http://www.unesco.org/new/en/sids-report-2016/. Le rapport en ligne suit le format du tableau
présenté dans le document 199 EX/5.INF.Rev., qui précise pour chaque résultat escompté
concerné, les indicateurs de performance, les cibles du 38 C/5 avec leurs éléments propres aux
PEID, et les progrès préliminaires accomplis en 2016. Ces progrès reposent à la fois sur le
programme ordinaire et sur les fonds extrabudgétaires.
9. En plus des progrès accomplis dans chaque domaine programmatique, l’Organisation a
également mis à profit les synergies entre les grands programmes, ainsi que l’intervention au niveau
des politiques et des communautés, pour faire progresser la mise en œuvre du Plan d’action pour
les PEID. Son aptitude à jeter des ponts entre les priorités scientifiques, éducatives, sociales et
culturelles constitue l’un des principaux atouts de la collaboration stratégique de l’Organisation entre
ses secteurs. Le partage des bonnes pratiques entre les institutions concernées du système des
Nations Unies, la coopération avec les partenaires régionaux et nationaux et les importants apports
de la part des réseaux existants ont joué un rôle décisif dans la mise en œuvre du Plan d’action de
l’UNESCO pour les PEID. Une approche multipartite et multidisciplinaire, reliant les communautés
vulnérables avec les décideurs, les scientifiques avec les citoyens, l’échelon local avec le niveau
mondial, a également largement contribué à l’avancement de sa mise en œuvre.
10. Des synergies intersectorielles ont permis, entre autres, d’améliorer la résilience des
communautés dans les PEID, face au changement climatique et aux catastrophes naturelles, par
des stratégies de lutte et d’adaptation élaborées et ajustées grâce à l’océanographie, au programme
Sandwatch, à l’EDD, au développement social, aux politiques scientifiques, à la gestion durable de
l’eau douce, ainsi qu’à la préservation de la biodiversité, du patrimoine culturel matériel et immatériel,
et l’utilisation des TIC pour le partage des connaissances. Elles reposent sur un large éventail de
champs d’expertise technique et sur les expériences antérieures des précédents exercices
biennaux.