TSTMG Page 2 sur 3 Management : Chapitre 1
C. Les sources du pouvoir de direction dans les associations
1. Le pouvoir de direction dans les petites associations
Dans les petites associations (clubs sportifs, associations locales à vocation culturelles, etc.), le pouvoir de direction est
exercé par un président et un bureau (vice-président, trésorier, secrétaire) élus par l’Assemblée générale des membres.
2. Le pouvoir de direction dans les grandes associations (associations reconnues d’utilité publique, organisations non
gouvernementales)
Dans les grandes associations (associations reconnues d’utilité publique comme « les restos du cœur », organisations
non gouvernementales comme « la croix rouge »), le pouvoir de direction est également confié à un président et à un
bureau (vice-président, trésorier, etc.) élus par l’Assemblée générale des membres.
Mais le président et le bureau ne peuvent se réunir en permanence. Aussi confient-ils la gestion quotidienne de
l’association à un directeur général salarié choisi pour ses compétences.
2. LES STYLES DE DIRECTION DANS LES ORGANISATIONS
Les styles de direction varient d’une organisation à l’autre. Rensis Likert (1903-1981), psychologue américain, a distingué
quatre styles de direction selon le degré de participation des subordonnés à la décision.
• Le style autoritaire : le chef commande et sème la crainte. Les rapports avec les subordonnés restent distants.
Pour diriger, le chef utilise menaces et sanctions. Il intervient à tous les niveaux de la hiérarchie, car il n’a
aucune confiance dans ses subordonnés.
• Le style paternaliste : le chef commande et entretient des relations de proximité avec ses salariés. Le pouvoir
reste hiérarchisé : les relations sont du type maître-serviteurs. Le chef alterne récompenses et sanctions.
• Le style consultatif : le chef consulte ses subordonnés, puis décide. Il se réserve le contrôle des décisions, n’a pas
une confiance totale dans ses subordonnés. Gardant des rapports assez étroits avec ses derniers, il s’efforce de
prendre en compte les besoins psychologiques et sociologiques des salariés.
• Le style participatif : le chef délègue, fait participer ses subordonnés à la décision, à tous les niveaux de
l’organisation. Il a confiance dans ses subordonnés. L’ensemble du personnel peut donner son avis, voire
décider.
Mais, il n’existe pas un style de direction idéal. Le style de direction doit être adapté à chaque organisation dans un
contexte donné. Le style de direction le plus efficace dépend en effet de différents facteurs : les traits de personnalité
du dirigeant ; le type d’organisation et ses caractéristiques propres ; la culture et l’environnement de l’organisation ; les
compétences et les attitudes des salariés.
3. LA DIVERSITÉ DES ACTEURS ET DE LEURS RÔLES DANS LES ORGANISATIONS
Dans une organisation, chaque acteur (ou partie prenante) interne tient un rôle dont les objectifs sont à la fois
complémentaires et antagonistes. Chaque acteur (individu ou groupe) agit en vue de réaliser au mieux ses objectifs.
A. Dans les entreprises
Les différents acteurs (ou parties prenantes) internes d’une entreprise ont des objectifs divergents :
• les actionnaires souhaitent percevoir un dividende élevé et réaliser une plus-value importante lorsqu’ils
revendent leurs actions.
• les syndicats et leurs salariés sont soucieux de maintenir les emplois, d’obtenir des augmentations de salaires et
une amélioration des conditions de travail.
Mais tous les acteurs (ou parties prenantes) internes d’une entreprise ont intérêt à ce que leur entreprise prospère et
réalise des bénéfices suffisants pour répondre à leurs attentes. Pour les uns comme pour les autres, la pérennité de leur
entreprise est un objectif essentiel.