MOTS SE TERMINANT TOUJOURS PAR UN S
Dictée : Le héros
Tôt ce matin-là, Yvain sortit de son logis, quitta la cour du palais du roi Arthur. Une nouvelle fois,
Yvain se lançait à l’aventure. Dans un pays inconnu, près d’une forêt enchantée de l’ancienne
Bretagne, sous un vieil arbre vermoulu, le chevalier rencontra une créature appuyée sur un
grand chêne. C’était un être velu aux oreilles moussues, un reste d’humain. Le monstre lui
indiqua le chemin qui mènait à un puits sans fond. Là, Yvain versa d’un jet l’eau miraculeuse de
la fontaine par-dessus une pierre aux mille reflets d’or et de vermeil. Dès lors, éclata une
tempête de vent, de grêle et de pluie. Des éclairs déchiraient le ciel, brûlaient les yeux du
chevalier, éventraient la forêt qui fermait l’horizon. Mais très vite, la tempête se calma. Ce
n’etait plus le roulement du tonnerre qui le terrifia, ce fut le grondement du galop puissant d’un
chevalier énorme qui s’avance avec fracas. Les deux hommes d’armes alors s’entrevoyaient et,
tout aussitôt, se haïssèrent à mort. Ils ne sont plus que débris. À la fin, en un ultime effort,
messire Yvain fendit d’un coup insensé le heaume de l’ennemi. L’ennemi etait terrassé. Yvain
était notre héros.
ACCORD DU VERBE AVEC SON SUJET
Les précieuses
Le groupe de femmes, que l’on appelait « précieuses » au XVIIe siècle, était issu de
la noblesse ou de la très riche bourgeoisie. La plupart avaient reçu une instruction
de haut niveau. Elles lisaient le latin, écrivaient des romans ou des comédies à la
mode, et dominaient par leurs qualités une foule d’admirateurs qui se pressaient
dans leurs salons, au cœur des quartiers chics de Paris.
La vie mondaine ou celle de la cour, tout comme l’amour, étaient les sujets
préférés des conversations dans ces salons. L’amour, tant de fois discuté et analysé,