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Épreuve de Français
Corrigé de l’épreuve de l’examen 1- 5e
Yvain le preux contre les trois félons
I-
Compréhension de l’écrit
A- Questions paratextuelles
1) Ce texte est extrait d’Yvain ou le Chevalier au lion, œuvre de Chrétien de Troyes.
2) Le paratexte et l’image proposés permettent de prévoir le récit d’un combat
chevaleresque, mal équilibré mené par le seul Yvain contre trois félons.
B- Questions analytiques
3) a- Les adversaires sont le Chevalier Yvain d’une part et les trois chevaliers félons
d’autre part : « Les trois félons foncent sur Yvain qui se porte à leur rencontre »
(l.1)
b- En réalité, le combat n’est pas équilibré. En effet, un seul chevalier se bat contre
trois adversaires, chose que l’on voit apparaître dès le premier paragraphe : « les
trois assaillants cassent leur lance. Yvain éperonne alors sa monture » (l. 3-4)
4) Le texte est traversé par le champ lexical de l’affrontement : « foncent » ;
« briser » ; « cassent » ; « rude coup » ; « grands coups » ; « de plus violents » ;
« assènent ». On y note l’emploi de mots suggérant la violence du combat par la
référence aux coups donnés.
5) Au début du combat, Yvain cherche à épargner ses forces, en adoptant une
stratégie d’économie de ses gestes : « il ne veut pas céder ni souffrir dès le premier
assaut.»(l. 2)
6) a- En référence au paratexte, on apprend qu’Yvain avait antécédemment sauvé le
lion : « vient en aide à un lion en proie à un autre animal » (chapeau). Par
conséquent, le lion le lui rend : « le lion apporte son aide à Yvain » (l. 17).
b- Le lion secourt Yvain en s’associant au combat qui l’oppose aux trois félons. En
effet, « il porte au sénéchal désarçonné un coup si terrible que les mailles de son
haubert se mettent à voler comme fétus de paille. » (l. 18-19)
7) Les femmes, pour leur part, contribuent au combat aux côtés d’Yvain par la
prière : « ne cessent d’implorer le Seigneur Dieu » (l. 14-15), « Les dames l'aident
par leurs prières » (l. 16).
8) a- A la fin du texte, c’est bien le narrateur qui prononce les deux phrases
exclamatives.
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b- Ces interventions exclamatives de la part du narrateur sont en fait une adresse
indirecte au lecteur, l’invitant à « visualiser » la fin du combat.
9) Ce combat met en relief la bravoure et la prouesse d’Yvain d’une part : « Il se
défend si bien que ses adversaires ne remportent pas le moindre avantage » (l. 10),
mais aussi sa disposition à donner son aide généreuse à toute personne en danger,
et, dans ce cas-ci, à Lunette : « le chevalier qui s’est exposé pour elle » (l. 16)
II-
Connaissance de la langue :
1- La sienne : N : pronom possessif
F : COD du verbe protéger
Traîner : N : verbe à l’infinitif
F : COD du verbe vouloir
Sur son corps : N : GNP
F : CC de lieu du verbe briser
Un bon moment : N : GN
F : CC de temps du verbe rester
De grands coups : N : GN
F : COD du verbe asséner
Lui : N : pronom personnel
F : COI du verbe s’associer
Son aide : N : GN
F : COD du verbe apporter
Yvain : N : Nom propre
F : COS du verbe apporter
2- Mal/mener : Ce mot est formé du préfixe « mal » et du radical « mener ».
Les autres mots qui présentent le même radical sont : emmener, amener, surmener,
démener…
3- Les trois mots spécifiques sont : « lance », « épée » et « haubert ».
4- Les trois félons sont désignés par le terme d’ « assaillants » (l. 3). Les deux mots de la
même famille de ce terme sont : « assaut » (l.2) et « assaillir » (l.8)
5- a- Dans cette phrase, le verbe essuyer a le sens de subir (ou de recevoir malgré soi).
b- Il s’agit d’un verbe polysémique puisqu’il possède plusieurs sens.
6- Avec leur épée nue, ils assèneront de grands coups mais en essuieront de plus violents
encore de sa part ; un seul de ses coups vaudra deux des leurs. Il se défendra si bien
que ses adversaires ne remporteront pas le moindre avantage sur lui jusqu'au moment
où le sénéchal se relèvera et le frappera violemment. Les autres s'associeront à lui pour
malmener Yvain et le laisser mal en point.
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