- Afrique : fréquence plus élevée de l'allèle HbS, en particulier en Afrique sub-saharienne.
- Europe : allèle est quasi absent.
Document 2 :
Les zones où il y a transmission du paludisme sont équatoriales sur tous les continents.
Document 3 :
- là où il y a le plus de décès liés au paludisme, le nombre d'individus hétérozygotes est le plus important
(valeurs)
- pas d'hétérozygotes parmi les victimes du paludisme (alors qu’en théorie càd si le génotype n’influait pas sur
la résistance au paludisme, il devrait avoir des hétérozygotes malades du paludisme) (valeurs)
Mécanisme de sélection naturelle : dans un milieu, si un phénotype est favorisé, alors les individus possédant
ce phénotype survivent mieux et ont davantage de descendants. Ainsi la fréquence des allèles induisant ce
phénotype augmente dans la population.
Doc 1 => il n'existe que des individus homozygote pour l’allèle non HbS (il s’appelle HbA) (HbA//HbA) en
Europe,
tandis qu'il existe en Afrique les 3 génotypes : (HbA//HbA) = phénotype sain (non-drépanocytaire),
(HbA//HbS) = porteur-sain (qui peut développer des symptômes drépanocytaires en altitude) et (HbS//HbS) =
phénotype drépanocytaire mortel.
Doc 2 => on peut supposer que le moustique qui transmet cette maladie vit dans des habitats aux climats
équatoriaux.
Doc 3 :
Plus d’hétérozygote dans les pays où le plus de paludisme => allèle HbS doit donc donner un avantage sélectif
dans ce milieu où sévit le paludisme.
Pas d’hétérozygote parmi les morts du paludisme/ prévu => le fait de posséder les 2 versions du gène permet
de résister au développement du paludisme
Dans un pays où il n'y a pas de transmission du paludisme, si les hétérozygotes étaient nombreux dans la
population, les croisements induiraient davantage d'homozygotes (HbS//HbS). Or ce génotype induit le
phénotype drépanocytaire, mortel. A terme, l'allèle HbS disparaît dans un milieu sans paludisme.
Comme le génotype hétérozygote est favorisé dans un milieu où sévit le paludisme, les individus
hétérozygotes survivent et peuvent donc se reproduire,
et ce davantage que les homozygotes (HbA//HbA) (qui peuvent mourir du paludisme)
et que les homozygotes (HbS//HbS) (qui meurent de la drépanocytose).
→ La fréquence de l'allèle HbS est donc plus élevée, comparée à un environnement où le paludisme est
absent.
=> l'allèle HbS est donc conservé dans les populations où sévit le paludisme, alors qu'il entraîne une maladie
mortelle.