Position de change = Q de la devise possédée + Q à recevoir – Q à

Economie Le change et le marché des changes
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LE CHANGE ET LE MARCHE DES CHANGES
Le change
C’est une opération qui consiste à acheter/vendre simultanément des monnaies étrangères
contre des monnaies nationales ou l’inverse.
C’est une opération commerciale qui va générer des gains ou des pertes.
La confrontation des offres et des demandes de différentes monnaies à posteriori permet
d’établir leur taux d’échange correspondant à un taux de change.
Le taux de change
C’est l’expression d’une monnaie quelconque dans une autre monnaie quelconque.
C’est le taux de change bilatéral
- Taux de change effectif
Problème : Le $ se déprécie / Yen et s’apprécie / Mark Taux de change effectif
Définition : moyenne de taux de change bilatéraux pondérés par un indicateur par exemple la
part de chaque pays dans le commerce du pays considéré.
- Taux de change réel
Le taux de change réel (théorie orthodoxe) : cf. théorie de la parité du pouvoir d’achat
Les offres et demandes sont confrontées sur un marché, le marché des changes. Ce n’est pas
un lieu, c’est un réseau de salles de marchés qui se trouvent toutes inters connectés par des
moyens technologiques.
Le taux de change peut être déterminé selon 3 modalités :
- par voix administrative : dans ce cas il y a au moins 3 taux de change : taux
commercial/ taux de change financier/ taux de change pour touristes.
- dans le cadre d’un système de parité avec des marges de fluctuation autorisées. On
limite le taux de fluctuation.
- Taux déterminé sur un marché
Le marché des changes recouvre 2 réalités :
le marché monétaire international
C’est celui sur lequel on échange des cances dans les labels différents
Le marché interbancaire
Il est réservé aux banques, la négociation sur ce marché transcende les donneurs
d’ordre.
Ce marché n’est pas un lieu, c’est un réseau de salle des marchés qui sont situées dans des
banques ou en amont auprès des donneurs d’ordre.
1ère place : Londres (devises/crédits) 2ème place : New York (Titres)
La cotation s’effectue en continue et tout est interconnecté.
Les opérations s’y réalisent par voies de traites (bills of Exchange) compensables, les
règlements n’interviennent que pour les soldes non compensés et par simple virement de
compte à compte (nostro / vostro) entre banques résidentes et leur correspondant à l’étranger.
Pour certains, c’est le plus parfait des marchés (pas de banques centrales au-dessus) mais il
n’est pas accessible à tous.
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La position de change et le risque de change
1 Position fermée ou ouverte (courte ou longue)
Les gains ou les pertes de change dépendent de la position de change adoptée.
Position de change = Q de la devise possédée + Q à recevoir Q à livrer
Ce calcul se fait par devise et par échéance.
Lorsque le résultat de cette équation est nul, la position est fermée (équilibrée) c’est à dire
qu’en principe cette position neutralise le risque de change. Position d’un hedger
Lorsque le résultat de l’équation est différent de « 0 » : elle est dite ouverte Position d’un
trader
Résultat > 0 : Position ouverte et longue ceci traduit une anticipation à la hausse
de la devise.
Résultat < 0 Position ouverte et courte ceci traduit une anticipation à la baisse de la
devise.
En principe, on cherche à fermer sa position pour neutraliser le risque mais beaucoup sont
ouvertes.
Une position ouverte peut être simplement constatée ou choisie. Si elle est constatée, on va
chercher à prendre une position en sens inverse (hedger).
2 Le risque de change
Il peut être décomposé :
Le risque de transaction
Il est inhérent à ce type d’opération puisque le taux de change évolue.
Le risque de traduction (= risque de consolidation + risque de comparaison)
Comment confectionner un bilan dans différents labels
Le risque économique de change (REC)
Il tient aux engagements futurs qui n’ont pas un caractère certain.
Ex : Une entreprise a anticipé un appel d’offre international, elle ne sait pas si elle
sera retenue.
Les techniques de cotations
Comment exprimer le taux de change ?
1 Cotation à l’incertain
C’est la technique la plus répandue, appelée aussi Direct ou DQ (Direct Quote)
Déf. : On donne la quantité variable de monnaie nationale pour une unité de monnaie
étrangère.
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Pour la France : 1 USD = 6.75 FRF (1 étant la base, 6.75 étant la côte)
Quand la côte augmente, la monnaie national se déprécie
2 Cotation au certain
Appelée aussi IQ. Elle donne la quantité variable de monnaie étrangère pour une unité de
devise nationale.
Exemple :
A Londres : 1 GBP = 8.70 FRF
Comment s’effectue la cotation ?
On annonce toujours 2 cours : le cours vendeur/ le cours acheteur
Un cambiste ( : celui qui est chargé des opérations de change dans les banques) annonce par
exemple
$ Paris pour 1 05/15
Disposer à acheter ou vendre pour 1 M$, 6.7505 étant l’achat et 6.7515 étant la vente. 6.75
correspond à la figure, 05/15 correspond à la fourchette. Lorsque l’accord est conclut, il a 2
jours ouvrables pour dénouer sa position.
On côte uniquement la fourchette c'est-à-dire l’écart entre le cours vendeur et le cours
acheteur. + il y a d’échanges avec les monnaies, + la fourchette diminue.
Les différents intervenants sur le marché
Il y a 2 grandes catégories :
En aval du marché : Les professionnels (banques)
En amont du marché : Les donneurs d’ordres
1 Les professionnels (Banques centrales vs. Banques commerciales)
Les banques centrales
Elles interviennent sur le marché des changes pour défendre leur monnaie et respecter leurs
objectifs.
En régime de changes fixes, ces interventions paraissent normales puisqu’il s’agit de
maintenir le taux de change dans des marges par rapport aux parités et de gérer ses réserves.
Pour certaines, ces interventions deviennent inutiles en régime de changes flottants or les
banques centrales n’ont pas cessé d’intervenir, elles sont intervenues aussi elles ne devaient
pas le faire ou parce que le système ne fonctionne pas. Il y a aujourd’hui une disproportion de
moyens entre les banques centrales et les banques commerciales.
Les banques commerciales
Chaque que le cambiste centralise les ordres, il effectue les compensations, il engage sa
banque pour des montants considérables compte tenu du degré de risque global qu’elle
prendre. Le comportement du cambiste est important pour être incorporé dans l’analyse de la
théorie des changes.
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2 - Les donneurs d’ordre
On les analyse par un comportement :
Les commerçants
Pour eux le marché des changes est un passage obligatoire. Opérateurs commerciaux, la
catégorie privilégiée par les analystes. On les appelle de cette manière car l’opération de
change n’est pas une fin en soi, ce sont des importateurs ou exportateurs en devise. Cette
opération de change est adossée sur une opération principale. Il ferme donc sa position de
change, il adopte une stratégie de couverture car il ne veut pas prendre de risque, soit il achète
au comptant les devises dont il aura un besoin ultérieur et il place dans l’intervalle au taux en
vigueur au taux sur la devise, soit il achète à terme, ce qui suppose un vendeur qui serait un
spéculateur. Cela ne représente que 1% des opérations de change
Les spéculateurs
Ils interviennent sur le marché des changes pour faire des différences en espérant que la
devise évoluera en fonction de ses anticipations (soit à la hausse, soit à la baisse). Il ouvre
donc sa position de change. Son comportement fait l’objet d’un débat, pour certains se
référant aux anticipation rationnelles et au marché efficient, le spéculateur a un double rôle
positif, équilibrant (c’est un acheteur de risque face à des vendeurs potentiels, les
commerçants) et visionnaire sur les marchés (par ses interventions multiples, il produit une
valeur de marché qui se rapproche de la vraie valeur). Pour d’autres, se référant à l’instabilité
et aux anticipations auto réalisatrices, le spéculateurs peut avoir un rôle équilibrant (face à des
commerçant) et déséquilibrant (la plupart du temps, il est face à un autre spéculateur). Par ces
actes répétés, la valeur de marché peut s’éloigner de la vraie valeur, il se forme une bulle
spéculative qui ne peut qu’éclater, par exemple lors d’un crack.
Les arbitragistes
Ils cherchent à tirer partie des écarts constatés sur le marché, soit entre le taux au comptant
au taux à terme (arbitrage de taux) soit d’une place à l’autre, mais il ferme sa position de
change. Il a un rôle équilibrant. Le comportement est à la base du marché des changes pour
comprendre le fonctionnement des marchés.
Supposons un opérateur disposant d’un EURO :
S (Spot) : taux de change au comptant
F (Foward) : Taux de change à terme
Id : taux domestique (tx d’intérêt sur la monnaie nationale)
If : taux de change sur le $ (tx d’intérêt sur la devise)
Cet opérateur se trouve devant une alternative :
1ère hypothèse : il reste sur l’EURO, dans un an :
Au bout d’un an il obtiendra (1+Id EUR)
2 ème hypothèse : il se place sur le $ aujourd’hui, il change donc son EURO en $ :
Il obtiendra donc dans un an 1/S (1+If) USD. Sachant qu’il se couvre par un contrat sur le
marché à terme interbancaire (auprès d’une banque) qui lui garantit qu’il pourra convertir ses
$ en EURO au taux qu’il a anticipé If.
Dans un an, il pourra changer : F/S (1+If) EUR.
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Il compare ces résultats et dès qu’un écart significatif (1/100 cent) est constaté, il opte pour
l’une ou l’autre des solutions.
S’il choisit la première il n’y a pas d’opération de change, mais si il choisit la seconde il y en
aura 2 : une aujourd’hui et une dans un an.
L’arbitragiste a un rôle équilibrant puisque les arbitrages ont pour conséquence logique
d’éliminer les écarts.
Les gestionnaires de portefeuilles
2 types de gestion :
Ils ont une gestion passive (garantissent un rendement) ou active (on garantie un seuil de
rendement et au delà les gains sont partagés entre le titulaire du patrimoine et le gestionnaire.
Les gestionnaires ont le comportement d’un arbitragiste ou d‘un spéculateur.
Ces portefeuilles sont multi devises (internationales) et impliquent des évaluations
quotidiennes, elles donnent lieu ou non à des interventions sur le marché des changes.
Les différents compartiments
Le marché des changes est divisé en 4 marchés (traditionnel et nouveau)
1 - Le marché au comptant
(le spot= taux de change au comptant et marché au comptant)
C’est le plus important de tous les compratiments.
Voir les techniques de cotations. Le lieu d’intervention des banques centrales.
2 - Le marché à terme interbancaire
Le principe de ce marché est simple, il s’agit de prendre sur ce marché une position de même
montant mais en sens inverse de sa positon de change, c’est un principe de compensation.
Exemple
Un importateur français a vendu de la marchandise aux usa pour 1M$ et a à une dette de 1
M$ à trois mois. Il craint la hausse du $ pendant cet intervalle donc il se couvre (il prend une
position longue sur ce marché). Il noue un contrat avec sa banque telle qu’elle s’engage à lui
livrer 1M$ dans trois mois. C’est un principe de compensation des risques. Conséquence, sa
dette de 1M$ dans trois mois envers son créancier américain est exactement compensé par sa
créance de 1M$ dans trois mois sur sa banque. Il y a donc un lien entre le cours au comptant
d’une devise et son cours à terme.
Le cours au comptant, c’est le Spot (S) et le cours à terme Forward (F).
3 cas possibles :
F= S, on dit que le taux de change est au pair
F>S on dit que la devise est au report
F<S, on dit que la devise est au déport
Les devises sont cotées également par échéances. (1 mois, 2 mois…..12 mois)
Le report ou le déport s’expriment en points. On ajoute les points de report ou on retranche les
points de déport à partir du 3ème, 4ème chiffre.
Il a un lien qui vient à l’esprit des gestionnaires, la facturation.
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