CHAPITRE I : LES BASE DE LA MONDIALISATION I. Les flux de la mondialisation 1) Les opérations commerciales (commerce international) Les flux du commerce international, les achats et les ventes de biens et services à l’étranger : importation et exportation. 2) Les opérations financières (les mouvements de capitaux) a) Investissement Directe Etranger (IDE) Les IDE comprennent les délocalisations et les prises de participation dans le capital d’entreprises étrangères (10% minimum). Plus généralement les IDE représentent des fonds investis directement et durablement dans l’appareil productif d’un pays. b) Les investissements de portefeuille (investissement spéculatif) Ils correspondent à des achats et ventes de titres étrangers à court terme. Ces opérations sont motivées par la perspective de réaliser des plus-values boursières à très court terme. II. Les taux de changes 1) Définition : Le taux de change représente le prix international de la monnaie. Il permet d’exprimer la valeur de l’€ dans une autre unité monétaire. 2) Rôle Il permet de convertir une monnaie nationale en monnaie étrangère et donc aux différentes zones monétaires d’effectuer entre elles des échanges commerciales et des mouvements de capitaux. 3) Comment se détermine le taux de change ? L’échange de devises s’effectue sur le marché de change par l’intermédiaire de banques. Celles-ci exécutent les ordres d’achats et de ventes de leurs clients (achats et ventes de monnaies nationales contre des devises). Le taux de change qui s’établit sur le marché de change résulte de la confrontation de l’offre et de la demande de monnaies nationales sur le marché de change. Exemple : Si le $ et plus demandé que l’€, alors le prix de l’€ se dépréciera et dans le cas inverse, il aura tendance à s’apprécier. 4) Détermination du taux de change Les banques ne sont que des intermédiaires. Les ordres d’achats et de ventes ont pour origine des flux commerciaux et financier initiés par les entreprises et les ménages. Ces dernier qui exportent et investissent à l’étranger obtiennent des $. Ils demandent la conversion en € auprès de leur banque. Celle-ci va donc offrir des $ contre des € sur le marché de change. Ainsi les exportation et entrées de capitaux ont tendance à apprécier le taux de change. Les importations et sorties de capitaux (délocalisation et achat de titres financier) ont tendance à déprécier le prix internationale de la monnaie. III. Les crises financières internationales Les forces qui s’exercent sur le marché de change ont des motivations commerciales, mais aussi financières et plus particulièrement spéculatives. En effet, dans la réalité, l’essentielle des transactions quotidiennes sur le marché de change (78%) relèvent de la spéculation pure. Une faible partie seulement correspond aux besoins des entreprises pour leurs opérations commerciales ou leur investissements productifs. Le poids de la spéculation sur les marchés financier s’est amplifié depuis 80 avec le phénomène de globalisation financière initié par les pays riches. 1) Globalisation financière Désigne la constitution d’un marché financier unifié à l’échelle mondiale. En effet, depuis les années 80, les pouvoirs publics ont cherché à recourir de plus en plus à l’épargne étranger en vue de financer les déficits publics et de développer les capacités d’épargne nationaux car une épargne devient de moins en moins cher et favorise l’investissement. Les marchés financiers se sont progressivement internationalisés pour s’unifier en un vaste marché financier à l’échelle planétaire. 2) Les bulles spéculatives On accuse souvent la globalisation financière d’avoir favorisé la formation de bulle spéculative sur les marchés boursiers. Il y’a formation d’une bulle dès lors que la prise d’un titre s’écarte à la hausse de sa vrai valeur. Cet écart s’accentue du fait que les opérateurs mal informés de l’évolution de vrai valeur vont imiter le comportement qu’ont d’autre agent considéré comme mal informé. Si tous les intervenants alimentent le marché avec des ordres allant dans le même sens alors les cours auront tendance à évoluer dans le sens désiré, mais lorsque l’écart entre le prix sur le marché et le vrai prix s’accroît, le risque de rupture s’amplifie jusqu'à l’effondrement. L’éclatement des bulles spéculatives provoque un effondrement brutal des cours (crack boursier) qui est souvent suivi d’une crise de change. 3) Conséquences des crises de changes et des krachs boursiers La crise asiatique a été déclenchée en 1997 par un krach boursier qui a été suivi par une chute des taux de changes de certaines monnaies par rapport au $. a) Les effets de la crise boursière - Effet sur l’offre : les faillites des entreprise ont conduit les banques a resserrer les crédits. Effets sur la demande de biens et services : les portes boursières ont affecté le patrimoine financier des ménages qui ont dû réduire leurs demande en biens et services b) Effet de la crise de change - - Effet sur l’offre de biens et services : la chute des monnaies locale contribuée à renchérir l’importation et les consommations intermédiaires indispensables à la production. Effets sur la demande de biens et services : la dépréciation de la monnaie locale a contribué à augmenter le poids du remboursements de la dette libellé en $, ce qui a entraîner une hausse des impôts.