Relevé de décisions du conseil d`UFR 02 du 9 juin 2009 Ordre du

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Relevé de décisions du conseil d’UFR 02 du 9 juin 2009
Ordre du jour :
o Approbation des comptes-rendus des conseils du 30 septembre 2008, 20 mai
2009 ;
o Septembre 4 abstentions, 10 voix pour
o Mai 1 abstention, 13 voix pour
o Informations : nouvelles modalités de comptabilisation des présents aux examens,
calendrier des élections aux conseils, réflexion sur les statuts, calendrier de
renouvellement des postes de PAST, travaux à la MSE ;
o Bilan des spécialités de M2 et changement de responsables (audition d’André
Lapidus) ;
o Conventions internationales : UNED, Université du Caire, Université Javeriana ;
o Jurys de VAE ;
o Questions diverses.
Étaient présents :
Antoine d’Autume
Jean-Claude Berthélemy
Jezabel Couppey
Jean Dellemotte
François Gardes
Emeric Lendjel
Louis Lévy-Garboua
André Hervier
Isabelle Hirtzlin
Roland Lantner
Michèle Moerman
Pierre-Charles Pradier
Katheline Schubert
Sarah Zerbib
Représentés :
Thérèse Chevallier (procuration à PCP)
Catherine Sofer (procuration à FG)
Carine Staropoli (procuration à PCP)
Bertrand Wigniolle (procuration à KS)
Le conseil commence à 17h00.
o Approbation des comptes-rendus des conseils du 30 septembre 2008, 20 mai
2009 ;
Les compte-rendus sont mis aux voix séparément.
o Compte-rendu du conseil du 30 septembre approuvé par 10 voix pour, 4
abstentions,
o Compte-rendu du conseil du 20 mai approuvé par 13 voix pour, 1
abstention.
o Bilan des spécialités de M2 et changement de responsables (audition d’André
Lapidus) ;
Continuation des spécialités IJE et HE. Le directeur rappelle l’engagement de faire un bilan
après deux années de fonctionnement. Pour IJE, André Lapidus commente le bilan envo
aux conseillers et joint en annexe. L’expérience est satisfaisante, il faut continuer. Roland
Lantner considère qu’on doit ne doit pas sacrifier nos domaines d’excellence. PCP donne
l’exemple du Master 203 que Dauphine a fermé pour le rouvrir dans de meilleures
conditions : cette attitude responsable procure aussi une visibilité. André Lapidus rappelle
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que les étudiants intéressés par IJE sont de bons étudiants, et qu’il ne faut pas les décevoir.
Émeric Lendjel invite à considérer les effets de réseau, qu’on perdrait en fermant
temporairement.
Le vote pour continuer donne 7 voix pour, 4 abstentions et 5 voix contre 5. IJE ouvrira donc
pour une dernière rentrée en 2009.
Histoire Économique : le directeur indique la nécessité pour l’UFR de maintenir une
spécialité dont on demande la cohabilitation avec l’UFR d’histoire. Vote pour la continuation
d’IJE jusqu’à la fin du contrat : unanimité moins une voix contre.
Election des responsables de spécialités (en remplacement des démissionnaires) :
- M2P IJE : Michaël Assous unanimité moins 1 abstention
- M2R EIDT : Fabrizio Coricelli unanimité.
o Conventions internationales : UNED, Université du Caire, Université
Javeriana ;
Seul le dossier de la filière cairote est prêt pour un examen par le conseil .Il est joint en
annexe. Après un débat, les conseillers demandent qu’un parcours réciproque permette aux
étudiants français de participer à des échanges, et d’accéder à la diplomation au Caire.
Sous réserve de cet amendement, le projet est adopté par 12 voix pour, 1 contre et 1
abstention.
o Modification maquette COSI :
Il s’agit d’une modification technique (voir annexe III) qui fait l’unanimité.
o Jurys de VAE ;
Présentation de Christophe Baquet : la commission traite 3-5 dossiers par an dans l’UFR 02.
10 dossiers ont abouti depuis 2002. Actuellement, le jury de VAE fonctionne en deux temps
au niveau M2 : les membres du jury donnent un avis transmis au responsable du diplôme (jury
d’admission) qui reçoit le candidat et l’auditionne [c’est une obligation légale]. Légalement,
le « noyau dur » (càd la commission de VAE) devrait auditionner le candidat conjointement
au jury d’admission du M2. Christophe Baquet propose de développer une « culture collective
de la VAE » avec un seul examen par une commission comprenant le « noyau dur » et un
représentant du jury d’admission des spécialités de M2.
Après avoir rappelé que l’usage dans l’UFR était que les équipes pédagogiques de M2,
généralement représentées par leur responsables, forment un jury d’admission souverain, PCP
propose, à titre conservatoire, et sous réserve de consulter tous les responsables de M2P, un
schéma où :
o La VAE n’aboutit pas de validation des diplômes (mais à des dispenses
d’examen libéralement consenties)
o L’admission en M2 est prononcée par le jury habituel d’admission en M2
o La procédure de VAE pour les M2P fonctionne en en 3 temps : avis préalable
de la commission, avis du responsable de spécialité (éventuellement après
audition), audition de l’impétrant par un jury large (noyau dur + responsables
du master).
Roland Lantner propose pour simplifier de confier un droit de veto au directeur de la
spécialité de M2. Cela laisse toutefois entier le problème du candidat qui serait voulu par le
directeur de master contre l’avis de la commission.
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La modalité la plus simple paraît finalement être de procéder en une seule étape en requérant
l’unanimité des présents (noyau dur + représentants du M2 concerné), quitte à ce que le noyau
dur participe à l’audition du candidat pendant les examens d’entrée en M2.
Le conseil mandate à l’unanimité le directeur pour proposer cette formule aux responsables de
spécialités professionnelles.
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Annexe I
RAPPORT D’ACTIVITE DU MASTER 2 PROFESSIONNEL
« INFORMATION ET JOURNALISME ECONOMIQUES »
AUTEUR : D. BROCHARD, FONDATRICE ET RESPONSABLE PEDAGOGIQUE
Ce rapport fait état de l’évolution des inscriptions et des dossiers reçus, ainsi que de leur
provenance, suivi d’un bilan de l’insertion professionnelle des étudiants diplômés.
En ce qui concerne les inscriptions : je pensais faire face à une augmentation progressive du
nombre de candidatures à mesure de la visibilité croissante de notre formation et des résultats
que nous affichions. Il n’en est rien. Nous avons eu peu de dossiers l’an passé, de sorte que
nous n’avons pas pu opérer une sélection rigoureuse. Ce qui a augmenté en revanche de façon
constante, c’est la part des étudiants extérieurs à Paris 1 dans le nombre des candidatures.
En ce qui concerne l’insertion professionnelle de nos étudiants, il apparaît que
- l'insertion est fortement corrélée au profil spécifique de l'étudiant et plus précisément à sa
formation antérieure à IJE (école de journalisme, grande école de commerce, spécialisation
dans un domaine) ; les étudiants qui n'ont qu'un M1&M2 Paris 1 ont la moins bonne insertion
- parmi les étudiants de la première promo (2006-2007), 5/11 ont obtenu un CDD avant ou à
la fin de leur stage ; parmi les étudiants de la deuxième promo (2007-2008), ils sont 3/9 - dont
le point commun est : une formation en école de journalisme avant IJE
- parmi les étudiants de la première promo (2006-2007) : 3/11 sont en situation précaire
(stagiaire, vacataire ou chômeur) ; 3/11 sont en CDD ou pigiste ; 5/11 sont en CDI
En conclusion :
Le master présente de belles réussites mais aussi des résultats fragiles. Il est vrai
que les études existantes sur l’insertion des étudiants en journalisme montrent que ceux-ci
passent par une phase de plus en plus longue de précarité, notamment à travers le système des
piges. Pour autant, notre formation a des faiblesses propres, confirmées par nos anciens
étudiants : une formation aux techniques du journalisme trop courte (1 an au lieu de 2 en
école), un manque de moyen pour une formation au multimédia (les journalistes doivent être
de plus en plus polyvalents), un réseau trop restreint.
A ces faiblesses s’ajoute une difficulté objective : le rétrécissement des débouchés
dans la presse écrite. En conséquence, le marché est de plus en plus sélectif. Cette sélectivité
se retrouve dans l’insertion différenciée de nos étudiants.
Ces résultats montrent, me semble-t-il, la pertinence de la stratégie d’un
partenariat alliant ce qui fait la force du CFJ (reconnaissance forte de la profession et
moyens techniques de formation) et d'IJE (journalisme économique). A contrario, ils incitent
à ne pas maintenir, parallèlement à ce partenariat, une formation en journalisme au sein de
notre UFR. Dans un contexte de rareté des ressources, il doit être noté qu’une telle formation
ne permet pas de valoriser nos compétences propres (l’ensemble des enseignements
spécifique du Master sont assurés par des intervenants extérieurs) ni, contrairement à ce que
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nous attendions, d’offrir un débouché important à nos étudiants (très faible nombre
d’étudiants intéressés en interne par cette formation).
Statistiques d’inscription
Année universitaire 2006-2007 :
- pour la session de juin = 20 dossiers reçus (dont la grande majorité en premier choix)
- pour la session de septembre = 1
12 inscrits (issus directement ou indirectement de Paris 1, dont 5 M1-
THEME) ; 11 diplômés (1 défaillant en début d’année)
Année universitaire 2007-2008 :
- pour la session de juin = 21 dossiers reçus (avec 18 en premier choix), dont 7 en
provenance d'un M1 Paris 1 et 2 directement de l'étranger
- pour la session de septembre : 4 dossiers en premier choix
10 inscrits (6 étudiants issus de Paris 1 dont 4 M1-THEME); 9 diplômés (1
défaillant)
Année universitaire 2008-2009 :
- pour la session de juin = 14
- pour la session de septembre = 0
12 inscrits : 3 issus du M1- THEME (1er choix), 3 dossiers M1 Paris 1 - hors
THEME (2ème choix), 6 dossiers M1 extérieur (1er choix)
3 défaillants à la date d’aujourd’hui (1 étudiant de Dauphine en double cursus
qui avait mal évalué la charge de travail, 2 étudiantes pour des raisons
financières)
Promotion 2006-2007
Vincent Alsuar
Formation : M1éco et M2 HPE Paris 1
Stage de fin d’études : Magazine « L’expansion »
Quel est votre statut professionnel actuel ?
Journaliste stagiaire au magazine "Mieux Vivre Votre Argent". J'y suis dans le cadre d'un
contrat de professionnalisation pour 2 ans. Concrètement, je passe 3 semaines à la rédaction et
1 semaine en formation, à l'IPJ.
Quelles sont les difficultés passées et/ou présentes rencontrées dans votre insertion
professionnelle ?
Trouver un stage n'est pas bien difficile. En revanche, pouvoir intégrer une rédaction de
manière durable (CDD d'au moins 6 mois) est la vraie difficulté que nous rencontrons tous. La
presse écrite connaît des difficultés économiques depuis plusieurs années. Elle recrute donc
peu et profite au maximum d'une main d’œuvre plus flexible ( les pigistes) et meilleur marché
(les stagiaires). Pouvoir vivre du journalisme est donc pour l’instant une des difficultés
essentielles. Un stagiaire ne touche que 400 euros net par mois; quant au pigiste débutant qui
ne connaît personne, ça risque de n’être guère mieux les premiers temps. J’ai donc opté pour
le contrat pro, mais le revenu reste insuffisant : environ 1050 euros brut par mois.
Julien Beauvieux
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