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Annexe I
RAPPORT D’ACTIVITE DU MASTER 2 PROFESSIONNEL
« INFORMATION ET JOURNALISME ECONOMIQUES »
AUTEUR : D. BROCHARD, FONDATRICE ET RESPONSABLE PEDAGOGIQUE
Ce rapport fait état de l’évolution des inscriptions et des dossiers reçus, ainsi que de leur
provenance, suivi d’un bilan de l’insertion professionnelle des étudiants diplômés.
En ce qui concerne les inscriptions : je pensais faire face à une augmentation progressive du
nombre de candidatures à mesure de la visibilité croissante de notre formation et des résultats
que nous affichions. Il n’en est rien. Nous avons eu peu de dossiers l’an passé, de sorte que
nous n’avons pas pu opérer une sélection rigoureuse. Ce qui a augmenté en revanche de façon
constante, c’est la part des étudiants extérieurs à Paris 1 dans le nombre des candidatures.
En ce qui concerne l’insertion professionnelle de nos étudiants, il apparaît que
- l'insertion est fortement corrélée au profil spécifique de l'étudiant et plus précisément à sa
formation antérieure à IJE (école de journalisme, grande école de commerce, spécialisation
dans un domaine) ; les étudiants qui n'ont qu'un M1&M2 Paris 1 ont la moins bonne insertion
- parmi les étudiants de la première promo (2006-2007), 5/11 ont obtenu un CDD avant ou à
la fin de leur stage ; parmi les étudiants de la deuxième promo (2007-2008), ils sont 3/9 - dont
le point commun est : une formation en école de journalisme avant IJE
- parmi les étudiants de la première promo (2006-2007) : 3/11 sont en situation précaire
(stagiaire, vacataire ou chômeur) ; 3/11 sont en CDD ou pigiste ; 5/11 sont en CDI
En conclusion :
Le master présente de belles réussites mais aussi des résultats fragiles. Il est vrai
que les études existantes sur l’insertion des étudiants en journalisme montrent que ceux-ci
passent par une phase de plus en plus longue de précarité, notamment à travers le système des
piges. Pour autant, notre formation a des faiblesses propres, confirmées par nos anciens
étudiants : une formation aux techniques du journalisme trop courte (1 an au lieu de 2 en
école), un manque de moyen pour une formation au multimédia (les journalistes doivent être
de plus en plus polyvalents), un réseau trop restreint.
A ces faiblesses s’ajoute une difficulté objective : le rétrécissement des débouchés
dans la presse écrite. En conséquence, le marché est de plus en plus sélectif. Cette sélectivité
se retrouve dans l’insertion différenciée de nos étudiants.
Ces résultats montrent, me semble-t-il, la pertinence de la stratégie d’un
partenariat alliant ce qui fait la force du CFJ (reconnaissance forte de la profession et
moyens techniques de formation) et d'IJE (journalisme économique). A contrario, ils incitent
à ne pas maintenir, parallèlement à ce partenariat, une formation en journalisme au sein de
notre UFR. Dans un contexte de rareté des ressources, il doit être noté qu’une telle formation
ne permet pas de valoriser nos compétences propres (l’ensemble des enseignements
spécifique du Master sont assurés par des intervenants extérieurs) ni, contrairement à ce que