Quand le revenu augmente, la consommation augmente également mais cette
augmentation de la consommation est toujours moindre que celle du revenu. On voit tout de
suite qu’il y a un écart croissant entre le montant de la consommation et le montant du revenu
global ce qui explique de montant de l’investissement.
La consommation augmente moins que le revenu, ce qui veut dire que la propension
consommé est positive main inférieur à 1. Il y a d’autres indications qui vont d’ajouter, des
indications de court terme, les agents économiques ont en permanence acquis des habitudes
de consommation et si le revenu s’accroit de manière importante, ils vont mettre un certain
temps pour ajuster leur niveau de consommation à ce niveaux de revenu fortement accru.
Donc dans un premier temps la propension à consommer va diminuer et elle se rétablira
partiellement une fois de nouvelle habitude acquise. Malgré tout à long terme, Keynes estime
que la propension à consommer tend à diminuer quand le revenu augmente. C'est-à-dire que
le pourcentage du revenu qui est consommé est de moins en moins élevé. Suit chez Keynes
une autre indication quand à la réaction de court terme, c’est une situation ou il y a baisse du
revenu globale qui va donc se trouver en contradiction avec les habitudes acquises de
consommation si le revenu baisse de manière importante, les consommateurs ne peuvent plus
maintenir leur habitudes de consommation à partir de ce revenu et sont donc obligés de
mobiliser l’épargne accumulés (éventuellement emprunter) pour maintenir leur niveau
habituel de consommation. Dans cette hypothèse qui chez Keynes est exceptionnel, la
propension à consommer va être supérieur à 1 et cette effet sera important pour l’équilibre
macroéconomique car il va impliquer une amplification de la baisse du revenu puisque la
consommation à elle seule fera contrepartie du montant de revenu globale. Une dernière
indication : est l’affirmation de Keynes selon laquelle, le montant des actifs détenu par les
consommateurs peut influer sur le niveau de leur consommation lorsque les valeurs nominales
de ces actifs varient de manière importante. C’est surtout les variations des valeurs boursières
qui sont déterminantes, une forte hausse des actions amène les détenteurs de ces actions à
considérer que le niveau d’épargne accumulés est suffisante qu’il n’est plus nécessaire de
l’augmenter et le résultat est que ces titulaires d’actifs valorisés vont désormais consommés
l’essentiel de leur revenu ce qui se traduira par une hausse de la propension globale à
consommer dans l’économie. Ce qu’on appelle l’effet richesse qui a connu une grande
popularité au cours de ces 10 dernières années non pas au niveau de la bourse mais au niveau
de la hausse des valeurs immobilières dans les pays anglo-saxons au début puis de plus en
plus dans les pays européen et on a souvent affirmé et même essayer de calculer le
supplément de consommation provoquer par l’enrichissement des ménages propriétaires
voyant leur capital valorisé régulièrement considéré qu’il pouvait consommer l’essentiel de
leur revenu. D’où les craintes liées au retournement du marché immobilier surtout aux EU
puisque logiquement la baisse des valeurs de l’immobilier depuis 2 ans maintenant devrait
amené les ménages à considérer que la valeur de leur actif est maintenant insuffisantes et qu’il
faut donc réduire la consommation pour se constituer une épargne compensatrices. Et c’est cet
effet qui est le principal élément d’une récession de l’économie américaine mais on ne sait pas
si les consommateurs vont suivre cet effet richesse ou maintenir un taux de consommation
élevé.
On peut essayer de transcrire d’une manière formalisée les diverses propositions de
Keynes que nous avons évoquée, il y a une solution qui semble attirante car elle maintient
l’essentiel de la doctrine de Keynes, cette solution simple consiste à envisager la propension à
consommer c'est-à-dire le rapport entre la consommation et le revenu comme un coefficient
stable positif mais inférieur à 1. On se rend compte tout de suite qu’il y a une insuffisance
permanente pour équilibrer le revenu national et la seul solution pour assurer cet équilibre
c’est de faire appel à l’investissement qui va combler l’écart entre le revenu national et la
consommation. Cette solution simple respecte l’esprit de la théorie générale de Keynes mais