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Spé, TES, Progrès technique, septembre 2008
L’évolution économique, depuis les trente glorieuses confirme-t-elle l’analyse de Schumpeter ?
Pour les partisans de l’analyse schumpétérienne, la forte croissance des Trente glorieuses s’expliquerait par des innovations fondamentales dont la
généralisation du fordisme ou la création de nouveaux biens de consommation, mais tous ces moteurs seraient en panne depuis le milieu des années 70 et
aucune innovation majeure ne parviendrait à les remplacer (épuisement du progrès technique responsable du ralentissement de la croissance).
Cette explication doit être nuancée car la crise actuelle connaît quand même un PT important qui ne ressemble pas à une phase B d’un cycle Kondratieff. En
effet, de nouveaux procédés de production se sont diffusés (automatisation, PAO, DAO…), de nouvelles organisations du travail (flux tendus) et de nouveaux
produits continuent à être innovés.
On pourrait même affirmer au contraire que la crise pourrait être due au foisonnement des innovations dont le rythme d’apparition et de diffusion s’accélère.
Ainsi, non seulement les entreprises ont du mal à rentabiliser leurs innovations (dans la mesure où les prix et donc les profits diminuent rapidement), mais
aussi, cette accélération du PT induit une destruction créatrice trop forte et rapide sans laisser le temps à l’économie de se restructurer en douceur.
Certains considèrent que les NTIC pourraient être à l’origine d’un nouveau cycle Kondratieff. Mais pour l’auteur du document, elles n’auraient pas autant d’effets
sur la croissance que les grappes d’innovations précédentes et donc ne permettraient pas l’entrée dans la phase de reprise de la croissance.
Ceci dit, un certain parallèle peut être fait avec l’analyse schumpétérienne : on constate quand même que le système technique associé au NTIC repose sur
des innovations qui sont interdépendantes et qui se développent rapidement (matériel informatique, internet, haut débit, téléphones portables avec des
fonctions multimédias, …). De plus, les nouvelles technologies sont sources de destruction créatrices : le développement technologique conduit à la disparition
d’entreprises, à de nouvelles méthodes de production, à de nouvelles activités (vente par internet, facilité et rapidité de communication…) et bouleverse les
modes de vie (téléphone portable, montée de l’individualisme dans les rapports…). Enfin, le développement de ces technologies est créateur d’emplois (là aussi
destruction créatrice).
L’évolution économique, depuis les trente glorieuses confirme-t-elle l’analyse de Schumpeter ?
Pour les partisans de l’analyse schumpétérienne, la forte croissance des Trente glorieuses s’expliquerait par des innovations fondamentales dont la
généralisation du fordisme ou la création de nouveaux biens de consommation, mais tous ces moteurs seraient en panne depuis le milieu des années 70 et
aucune innovation majeure ne parviendrait à les remplacer (épuisement du progrès technique responsable du ralentissement de la croissance).
Cette explication doit être nuancée car la crise actuelle connaît quand même un PT important qui ne ressemble pas à une phase B d’un cycle Kondratieff. En
effet, de nouveaux procédés de production se sont diffusés (automatisation, PAO, DAO…), de nouvelles organisations du travail (flux tendus) et de nouveaux
produits continuent à être innovés.
On pourrait même affirmer au contraire que la crise pourrait être due au foisonnement des innovations dont le rythme d’apparition et de diffusion s’accélère.
Ainsi, non seulement les entreprises ont du mal à rentabiliser leurs innovations (dans la mesure où les prix et donc les profits diminuent rapidement), mais
aussi, cette accélération du PT induit une destruction créatrice trop forte et rapide sans laisser le temps à l’économie de se restructurer en douceur.
Certains considèrent que les NTIC pourraient être à l’origine d’un nouveau cycle Kondratieff. Mais pour l’auteur du document, elles n’auraient pas autant d’effets
sur la croissance que les grappes d’innovations précédentes et donc ne permettraient pas l’entrée dans la phase de reprise de la croissance.
Ceci dit, un certain parallèle peut être fait avec l’analyse schumpétérienne : on constate quand même que le système technique associé au NTIC repose sur
des innovations qui sont interdépendantes et qui se développent rapidement (matériel informatique, internet, haut débit, téléphones portables avec des
fonctions multimédias, …). De plus, les nouvelles technologies sont sources de destruction créatrices : le développement technologique conduit à la disparition
d’entreprises, à de nouvelles méthodes de production, à de nouvelles activités (vente par internet, facilité et rapidité de communication…) et bouleverse les
modes de vie (téléphone portable, montée de l’individualisme dans les rapports…). Enfin, le développement de ces technologies est créateur d’emplois (là aussi
destruction créatrice).
L’évolution économique, depuis les trente glorieuses confirme-t-elle l’analyse de Schumpeter ?
Pour les partisans de l’analyse schumpétérienne, la forte croissance des Trente glorieuses s’expliquerait par des innovations fondamentales dont la
généralisation du fordisme ou la création de nouveaux biens de consommation, mais tous ces moteurs seraient en panne depuis le milieu des années 70 et
aucune innovation majeure ne parviendrait à les remplacer (épuisement du progrès technique responsable du ralentissement de la croissance).
Cette explication doit être nuancée car la crise actuelle connaît quand même un PT important qui ne ressemble pas à une phase B d’un cycle Kondratieff. En
effet, de nouveaux procédés de production se sont diffusés (automatisation, PAO, DAO…), de nouvelles organisations du travail (flux tendus) et de nouveaux
produits continuent à être innovés.
On pourrait même affirmer au contraire que la crise pourrait être due au foisonnement des innovations dont le rythme d’apparition et de diffusion s’accélère.
Ainsi, non seulement les entreprises ont du mal à rentabiliser leurs innovations (dans la mesure où les prix et donc les profits diminuent rapidement), mais
aussi, cette accélération du PT induit une destruction créatrice trop forte et rapide sans laisser le temps à l’économie de se restructurer en douceur.
Certains considèrent que les NTIC pourraient être à l’origine d’un nouveau cycle Kondratieff. Mais pour l’auteur du document, elles n’auraient pas autant d’effets
sur la croissance que les grappes d’innovations précédentes et donc ne permettraient pas l’entrée dans la phase de reprise de la croissance.
Ceci dit, un certain parallèle peut être fait avec l’analyse schumpétérienne : on constate quand même que le système technique associé au NTIC repose sur
des innovations qui sont interdépendantes et qui se développent rapidement (matériel informatique, internet, haut débit, téléphones portables avec des
fonctions multimédias, …). De plus, les nouvelles technologies sont sources de destruction créatrices : le développement technologique conduit à la disparition
d’entreprises, à de nouvelles méthodes de production, à de nouvelles activités (vente par internet, facilité et rapidité de communication…) et bouleverse les
modes de vie (téléphone portable, montée de l’individualisme dans les rapports…). Enfin, le développement de ces technologies est créateur d’emplois (là aussi
destruction créatrice).