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Doctrines Economiques
Chapitre 1 - ADAM SMITH
1 - INTRODUCTION
Smith ( 1723 1790) et les physiocrates : c’est un
fondateur de l’économie politique et du libéralisme
économique.
Il écrit la 1ère œuvre de synthèse sur les conditions de la
croissance économique : Recherche sur la nature et les causes
de la richesse des nations .
Thème central : l’autorégulation des marchés.
3 Critiques :
Physiocrates : Smith rejette l’idée ( avancée par les
Physiocrates) que la seule source de richesse des
nations est l’agriculture. Il ne considère pas
comme stériles les manufacturiers et les artisans.
Seul le travail du domestique est improductif : le
service ne donne pas lieu à une marchandise qui
pourrait dégager lors de sa vente une valeur
remboursant le salaire du domestique.
Conception matérielle de la richesse.
Doctrine du despote éclairé : Le despote éclairé a pour
fonction de garantir le régime
concurrentiel.
Or seule la concurrence suffit à
garantir la plus grande prospérité.
Passage d‘une représentation d‘interdépendance en terme
de circuit à une représentation en terme de marché.
Mercantilistes : Pour Smith , le rôle de l’Etat pour lui
n’est pas d’intervenir dans l’activité
économique
La concurrence suffit à coordonner les actions.
La richesse sociale n’est pas monétaire mais
réelle.
Le commerce international n’est pas un jeu à
somme nulle.
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L’objet de l’œuvre :
Richesse : « abondance des choses nécessaires à la vie » basé
sur le travail.
Travail de l‘homme comme source de richesse.
La richesse c’est le produit annuel des terres et du
travail.
Projet de l’ouvrage :
Il va mettre en évidence les déterminants de cette richesse
et les moyens de l’accroître.
2 circonstances :
a. Habileté, dextérité : intelligence dans l
‘application du travail : il s ‘agit de l’examen
pouvant augmenter la productivité du travail. (
livre 1)
b. La proportion d’hommes consacrés aux travaux utiles
ou productifs. Il s ‘agit de l ‘examen des
déterminants de cette production.
Pour Adam Smith l'économie politique a deux objets :
Procurer au peuple un revenu ou une substance abondante,
ou, pour mieux dire, le mettre en état de se procurer
lui-même ce revenu et cette substance abondante ;
Fournir à l'État ou à la communauté un revenu suffisant
pour le service public.
La maîtrise des principes d'économie politique se propose
d'enrichir à la fois le peuple et le souverain.
L’apport d’Adam Smith
Distinction fondamentale entre valeur d’usage (utilité)
et valeur d’échange (prix).
La richesse des nations résulte de la spécialisation et
de la division du travail.
Thèse de l’échange international. Élaboration de la
théorie des avantages absolus : extension de la « main
invisible » aux échanges internationaux.
2 - LA DIVISION DU TRAVAIL
A. Smith débute son analyse des déterminants de la richesse
par la division du travail et de ses effets.
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Augmentation de la production :
Exemple de la manufacture d’épingle : différentes techniques
de la division du travail
: Décomposition en taches élémentaires qui conduit à
l’augmentation de la production. Mais l’industrie est le seul
secteur la division du travail permet la plus forte hausse
du taux de productivité ( l ‘agriculture bénéficie moins du
progres technique.
Raisons :
- Augmentation de l‘habileté de l ‘ouvrier dans la
spécialisation
- Gain de temps
- Division du travail s ‘accompagne de l’apparition de
machines qui facilitent et modernise le travail de l
‘homme.
Smith s’interroge sur l’origine de la division du travail.
Pour lui, c’est un trait de la nature humaine. Les hommes ont
par nature un penchant à trafiquer, à échanger. Ce penchant
pousse chacun à produire un surplus , donc par calcul d
‘intérêt, chacun se spécialise dans l’activité il a des
dispositions, le surplus servira ensuite à échanger :
possibilité ensuite d ‘acquérir tout ce dont il a besoin.
Petit a petit une organisation du travail se met en place en
corrélation avec une organisation sociale.
L’étendue du marché ( la possibilité que chacun a échanger)
vient limiter la division du travail.
Une fois la division du travail établie, le troc est mal
commode. ( Pour se procurer un bien, il faut posséder un bien
que le propriétaire de ce dont il a besoin, convoite.)
Donc les hommes vont chercher à favoriser les échanges et a
trouver un intermédiaire . La monnaie devient le moyen de
paiement. Mais il avait un défaut : il fallait le peser et
vérifier la pureté du métal. Ainsi est née la monnaie frappée.
La monnaie devient un moyen de paiement et une unité de
compte.
De ce penchant naturel de l’homme est née la division du
travail, qui a rendu nécessaire l’échange qui était à
l’origine une simple prédisposition de l’homme.
La société devient : chacun est alternativement acheteur et
vendeur guidé par son intérêt égoïste. La société est
commerçante. La richesse globale augmente et la conso de
toutes les classes de la société augmente.
La divison du travail est facteur de progrès économique .
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3- LA VALEUR
Cette théorie doit répondre à 2 questions :
- Qu’est ce qui explique qu’une chose ait une valeur
d’échange ? = théorie de l‘échange et du prix
- Quels sont les facteurs qui gouvernent la valeur ? =
théorie de l’échange
Il y a 3 théories de la valeur partiellement incompatible :
- La théorie du travail incorporé
- La théorie de la désutilité du travail ( travail
commandé)
- La théorie du coût de production.
La valeur échangeable ou prix réel d’une marchandise : le
point de départ : paradoxe de la valeur : l’eau, quoique
utile, n’a pas de valeur, donc la valeur ne peut être bâtie
sur l’utilité.
« L’homme est riche ou pauvre selon les moyens qu’il a
de se procurer les choses utiles ou agréables de la
vie ».
Il reprend la définition de la richesse de Cantillon. Un
homme est riche et puissant s’il peut se procurer ce qui
correspond à ses besoins.
Division du travail : homme ne peut trouver la satisfaction
de ses besoins seul
C’est le travail d’autrui qui lui permettra de couvrir
l’ensemble de ses besoins à travers les biens produits par
d’autres. Un homme est riche si, grâce au marché il peut
parvenir au travail d’autrui.
entraîne le surplus et l’apparition du
besoin comme raison de l’échange. On a
l’apparition du pouvoir de commander le
travail d’autrui.
théorie de valeur = théorie du travail commandé
L’homme arrive sur le marché en apportant le produit de son
travail. La valeur de ce bien est la quantité du travail
d’autrui que ce bien permet à son détenteur d’acheter ou de
commander théorie de la valeur-travail commandé.
« Le travail est de la mesure réelle de la valeur
échangeable de toute marchandise ».
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Le travail est la source de la valeur mais aussi étalon de la
valeur.
Dans l’échange, chacun est supposé échanger des biens de
mêmes valeurs ou une quantité égale de monnaie. 2 biens avec
la même valeur d’échange permettent de se procurer le même
travail d’autrui. L’échange marchand utilise comme instrument
la monnaie.
Un bien a
- un prix nominal (celui en argent) et
- un prix réel (valeur d’échange).
Le prix réel : peine du travail qu’il a fallu soi-même
dépenser pour se procurer dans l’échange cette chose. Le prix
réel d’une chose que l’on possède c’est l’embarras que cette
chose nous épargne. Par la vente de cette marchandise, on
pourra commander le travail d’autrui : s’exprime en termes de
travail (estimation relative à ce qu‘on nomme la valeur propre
du travail)
Le travail lui-même est une marchandise. Il va retenir le
prix en terme de quantité de biens que le salaire peut
acheter.
La difficulté heurtée par Smith est qu’il va retenir comme
unité de mesure un étalon (le travail) qui est le même qu’une
marchandise : comment le travail peut-il être une unité de
mesure invariable si lui-même a un prix. Pour Smith, le prix
réel du travail de l’ouvrier est la subsistance de l’ouvrier
qui est une quantité de blé. Le blé est la mesure du travail
la plus satisfaisante. Le pouvoir du blé de commander le
travail d’autrui est stable sur le long terme.
Le prix nominal : en un même temps et dans un même lieu,
le prix réel et nominal sont dans une même proportion. Selon
qu’une denrée permet sur le marché de se procurer du travail
en proportion de la somme d’argent. Le prix monétaire va
varier en fonction du prix monétaire du métal argent.
Le prix monétaire du métal augmente : le prix nominal baisse.
Argent = marchandise produite. Le prix réel de l‘argent est
fixé par son coût de production= son coût en travail. La
dépense en travail va représenter le prix réel de l ‘argent.
Prix de l’argent : qualité du travail pour son extraction et
son transport.
Donc c’est un prix fiable a court terme. Pas de phénomènes de
distorsion dans les rapports d’échanges nominaux.
4- VALEUR ET REPARTITION
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