33 Cours - Variables aléatoires - Extraits et Exercices de cours.nb 1/3 Variables aléatoires . Extraits et Exercices de cours. II) 8) Exercices a) On note X l’entier choisit au hasard par un ordinateur dans l’intervalle [1, 100]. Calculer P(17 < X < 25) b) On tire 20 fois de suite une carte dans un jeu de 32 cartes et on note X le nombre total de trèfles tirés. Calculer P(X=5). c) On choisit un entier au hasard entre 1 et 9 et on note X l’entier choisi. On construit le rectangle de côtés X et 10 - X, on note Y sa surface. Calculer les lois PX et PY . d) Dans une classe il y a a 10 garçons et 20 filles. On choisit au hasard un groupe de 5 élèves et on note X le nombre de filles dans le groupe. Calculer la loi de X. e) Un joueur ayant un capital de 30 euros lance trois fois de suite deux dés cubiques. A chaque lancer, il gagne 10 euros si la somme des deux dés est impaire et il perd 10 euros si la somme des deux dés est paire. On note X la somme d’argent restant après les trois lancers. Calculer PX . f) Un sac contient 5 jetons numérotés de 1 à 5. On tire simultanément trois jetons et on note X le nombre de jetons impairs. Déterminer PX . g) On permute au hasard les lettres du mot mississipi et on note S le nombre de s consécutifs au début du mot obtenu. Déterminer PS . h) On tire simultanément 5 boules dans une urne contenant 10 boules numérotées de 1 à 10. On note X le plus grand numéro parmi les boules tirées. Calculer PX . i) On lance n fois de suite une pièce équilibrée. On dit qu’il y a un changement dans un lancer si le résultat (PILE ou FACE) est différent de celui du lancer précédent. On note X le nombre de changements. Déterminer la loi de X. III) Couples de variables aléatoires 1) Définition On appelle couple des VAR X et Y , et on note HX, YL l’application Z = HX, YL définie par: Z : W ö 2 wöHX HwL, Y HwLL 2) Système complet d’événements associé à un couple de variables aléatoires Soit Z = HX, YL un couple de VAR sur HW, PL telles que X HWL = 8x1 , ..., xn < et Y HWL = 9y1 , ... yp =. Alors: (1) La famille des nä p événements IHX = xi L › IY = yj MMHi, jLœ81,..,n<ä81,..,p< est un SCE de W associé à Z. (2) En particulier S Hi, jLœ81,..,n<ä81,..,p< P IHX = xi L › IY = yj MM = 1 3) Loi conjointe d’un couple de variables aléatoires La loi conjointe des VAR X et Y ou encore la loi du couple Z = HX, YL l’application PZ : X HWLäY HWL ö Hx,yL öP HHX = xL › HY=yLL Avec X HWL = 8x1 , ..., xn < et Y HWL = 9y1 , ... yp =, on représente la loi conjointe de X et Y par le tableau de terme général pi,j = P IHX = xi L › IY = yj MM: 33 Cours - Variables aléatoires - Extraits et Exercices de cours.nb 2/3 X\Y y1 y2 ∫ yp x1 p1,1 p1,2 ∫ p1,p x2 p2,1 p2,2 ∫ p2,p ª xn ª ª pn,1 pn,2 ª ∫ pn,p Une urne contient 3 boules indiscernables numérotées de 1 à 3. On tire successivement deux boules avec remise et on note X1 et X2 les numéros obtenus. On pose enfin X = X1 et Y = min HX1 , X2 L. Déterminer la loi conjointe des lois X et Y . 4) Lois marginales d’un couple de variables aléatoires Les lois marginales du couple de VAR Z = HX, YL sont les lois de X et de Y . Soit Z = HX, YL un couple de VAR sur HW, PL. On note X HWL = 8x1 , ..., xn < et Y HWL = 9y1 , ... yp = , pi,j = P IHX = xi L › IY = yj MM Alors les lois marginales sont données par: p (1) " i œ 81, ..., n<, PHX = xi L = S pi,j (somme de la ième ligne du tableau) j=1 n (2) " j œ 81, ..., p<, PIY = yj M = S pi,j (somme de la jème colonne du tableau) i=1 Et donc: la loi du couple de VAR Z = HX, YL permet de calculer les lois des VAR X et Y , mais les lois des VAR X et Y ne permettent pas de calculer la loi du couple Z = HX, YL D’où l’appellation lois marginales car on retrouve ces lois dans les “marges” du tableau. p p Comme IY = yj Mjbp est un SCE, alors PHX = xi L = S PIHX = xi L › IY = yj MM d’où pi • = S pi,j et idem pour l’autre. j=1 X\Y 1 1 Avec l’exemple du 3) 2 3 Loi de Y Loi de X : xi 1 2 3 pi• 1 3 1 3 1 3 3 9 1 9 1 9 5 9 j=1 2 3 0 0 2 9 1 9 3 9 Loi de X 3 9 3 9 3 9 0 1 9 1 9 et loi de Y : , donc les lois marginales de X et Y sont: yj 1 2 3 p• j 5 9 3 9 1 9 5) Exercice Une urne contient n boules indiscernables numérotées de 1 à n. On tire deux boules et on note X et Y le plus petit et le plus grand numéro des deux boules. Déterminer la loi du couple (X, Y): a) Lorsque les tirages se font avec remise. b) Lorsque les tirages se font sans remise. 33 Cours - Variables aléatoires - Extraits et Exercices de cours.nb 3/3 6) Lois conditionnelles Soient X et Y deux VAR sur HW, PL. On note X HWL = 8x1 , ..., xn < et Y HWL = 9y1 , ... yp = . Alors: Soit j œ 81, ..., p< tel que P IY = yj M > 0. La loi conditionnelle sachant Y = yj de X est l’application X HWL ö A: xi öPY=y HX=xi L = j P IHX =xi L › IY=yj MM P IY=yj M On définit de même la loi conditionnelle de Y sachant X = xi lorsque P HX = xi L > 0 . Avec l’exemple du 3), la loi de X sachant Y=1 est : xi 1 2 3 PY=1 IX = xi M 3 5 1 5 1 5 IV) Variables aléatoires indépendantes 5) Exercices a) Montrer que: si X ~ B Hn, pL et Y ~ B Hm, pL sont des VAR indépendantes, alors X + Y ~ B Hn + m, pL b) On lance 4 fois une pièce équilibrée et on note X et Y le nombre total de PILE et de FACE obtenus. Les VAR X et Y sontelles indépendantes ? c) Soient X et Y deux VAR indépendantes suivant la même loi de Bernouilli B(p). a) Déterminer la loi du couple (S, D) = (X + Y, X - Y) b) Les variables S et D sont-elles indépendantes ? d) Soient X et Y deux VAR indépendantes suivant la loi binomiale BHn, 1 ê 2L. Calculer PHX + Y = nL. V) Espérance d’une variable aléatoire 5) Exercices a) Soit X une VAR telle que X ~ B Hn, pL. calculer E J 1 N et E IX 2 M. X+1 b) Inégalité de Markov: Soit X une VAR positive. Démontrer que " l > 0, PH X r lL b 1 E HXL. (Majorer l P H X r lL). l VI) Variance et écart type d’une variable aléatoire 6) Exercices a) On dispose d’un dé cubique truqué dont la probabilité d’apparition d’un chiffre est proportionnel à ce chiffre. a) Calculer l’espérance et la variance de X . b) Comparer P H X - E HXL r 2L et 1 V HXL. L’inégalité de Bienaymé - Chebychev est-elle performante dans cet exemple ? 4 b) On réalise 100 fois la même expérience dont la probabilité de succès est p = 0.6, et on suppose que les expériences sont indépendantes. On note X le nombre total de succès. Minorer P(50 < X < 70).