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Le traitement qui était utilisé lors d’une infection à H. pylori était à l’origine une trithérapie à base de
clarithromycine mais à cause des résistances récemment observées ce traitement a été modifié.
En première ligne, une thérapie à base d’amoxicilline est utilisée les 5 premiers jours puis les 5 jours
suivant l’association d’IPP (l’oméprazone, le lansoprazole, le lansoprazole, le pantoprazole, le
rabéprazole et l’esomeprazole), de clarithromycine et de métronidazole. Chez certains patients
allergiques il est préférable de remplacer la clarithromycine par le Bismuth.
En seconde ou troisième ligne, lorsque l’éradication d’H. pylori a échoué on effectue un antibiogramme
pour trouver l’antibiotique qui sera le plus efficace sur la souche bactérienne présente, sans pour
autant mettre la vie du patient en danger (dose létale). Il est également possible de le traiter avec une
quadrithérapie regroupant les médicaments utilisés en première ligne ou bien de doubler les doses de
certains d’entre eux.
Ensuite des anti-sécrétoires sont administrés au patient pour bloquer la production d’acide
chlorhydrique et cicatriser les lésions muqueuses, la plupart du temps un inhibiteur de pompe à
protons est donné pendant 4 à 6 semaines.
II) Modèle
Dans le cadre de cette modélisation, nous avons choisi de nous pencher sur la formation d’un ulcère
gastroduodénal ainsi que sur l’action des médicaments permettant de lutter contre cette infection.
Pour cela, nous avons modélisé les deux parois de l’intestin ainsi que la flore intestinale qui s’y trouve
(microbiote intestinal). Helicobacter pylori interagit avec cette flore intestinale, ses toxines sont
néfastes pour ces bactéries et peuvent ainsi provoquer leur destruction. Cette flore bactérienne a été
ajoutée à la modélisation dans un but de reproduction partielle de la complexité du milieu intestinal
ainsi que de l’impact d’Helicobacter pylori sur l’environnement local en plus de celui sur les parois
intestinales.
Des médicaments ont été rajoutés dans la lumière intestinale, ils correspondent à une prise
d’antibiotiques (tuant la bactérie H. pylori) et d’antiacides (cicatrisant les parois de l’intestin) par le
patient. Cette bactérie est responsable de multiples résistances vis–à-vis des antibiotiques. Le
traitement habituellement utilisé lors d’une infection à H. pylori était une trithérapie à base de
clarithromycine puis d’inhibiteur de pompes à protons pour réparer les muqueuses gastriques.
a) Entités
15 entités sont présentes dans ce modèle, incluant le microbiote intestinale, les protections et le
pathogène.
La paroi bactérienne est constituée de deux types cellulaires différents, permettant de distinguer les
actions des médicaments selon une logique de position des cellules.
- Les deux entités correspondant aux deux côtés de la paroi intestinale (2344 ParoiIntestin1 et
1340 ParoiIntestin2) la différence de nombre de cellules est due à la courbure de la portion
d’intestin représentée
Le microbiote intestinal étant propre à chaque personne, dans notre modèle nous partons du principe
que les différentes espèces de bactéries sont en nombre égal sauf pour les Streptocoques et les
Lactobacilles
- Le microbiote intestinal est donc composé de 7 entités réparties aléatoirement comprenant
61 LactoBactéries, 59 Streptocoques, 29 E. coli, 35 Clostridiums, 27 Bactéroïdes, 32
Eubactéries et 33 Vellonella
Le nombre initial d’Helicobacter pylori présent dans l’intestin a été choisi arbitrairement, mais avec un
nombre supérieur au microbiote présent dans l’intestin de manière à modéliser une contamination
importante. Helicobacter pylori sécrétant des toxines nous avons donc créé une entité Toxine qui
s’attaque à la membrane intestinale.
- Les deux entités pathogènes comprennent HelicobacterPylori (au nombre de 46 à l’état initial)
et ToxineHelico
Nous sommes partis sur un traitement classique contre Helicobacter pylori constitué d’un médicament
luttant contre la bactérie et ses toxines nommé MedocTueurToxBact et d’un médicament faisant la