Congruences : série 2 22 009 + 2 009 = 210×200+9 + 2 009 200 9 = 210×200 ×29 + 2 009 = 210 ×2 + 2 009 Correction 1 1. On remarque les deux congruences suivantes : 61 ≡ 2 (mod. 4) ; 62 = 36 = 9×4 ≡ 0 (mod. 4) On en déduit les congruences : Le plus petit entier k recherché a pour valeur k=2. 2. On note Pn la propriété définie par : (a + 6)n ≡ an + 6·n·an−1 (mod. 4) 50+2 + 3 = 52 + 3 = 28 + 3 = 28 On vient de montrer que la propriété P0 est vraie. Hérédité : Supposons que la propriété Pn est vraie pour un entier naturel n quelconque. C’est à dire qu’on a la relation : 2·un = 5n+2 + 3 La définition des termes de la suite un permet d’écrire : 2·un+1 = 2· 5·un − 6 = 10·un − 12 = 5· 2·un − 12 D’après la relation de récurrence, on a : ≡a n (mod. 4) 2 + 6·a + 6·n·a + 6 ≡ an+1 + 6·an ·(n + 1) + 0 (mod. 11) Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n. Initialisation : Pour n = 0, on a : 2·u0 = 2×14 = 28 Hérédité : On suppose que la propriété Pn est vraie pour un entier naturel n non-nul quelconque. C’est à dire qu’on a la congruence suivante : (a + 6)n ≡ an + 6·n·an−1 (mod. 4) On a les égalités et congruences suivantes : (a + 6)n+1 = (a + 6)n ·(a + 6) n ≡ 13 ≡ 2 1. Considérons la propriété Pn définie pour tout entier naturel n par : Pn : “2·un = 5n+2 + 3” a1 + 6×1×a0 = a + 6 ≡ a + 6 (mod. 4) On vient d’établir l’égalité recherchée au rang 1. n+1 (mod. 11) Correction 3 Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n nonnul : Initialisation : Pour n = 1, on a : (a + 6)1 = a + 6 ≡ a + 6 (mod. 4) ≡ (an + 6·n·an−1 )(a + 6) ≡ 1200 ×6 + 7 ≡ 1200 ×6 + 7 (mod. 4) En utilisant l’hypothèse par récurrence : = 5· 5n+2 + 3 − 12 = 5n+2+1 + 15 − 12 = 5 n+1 +2 + 3 On vient de montrer que la propriété Pn+1 . (mod. 4) ≡ an+1 + 6·an ·(n + 1) (mod. 4) On vient d’établir que la propriété Pn+1 est vraie. Conclusion : La propriété Pn est initialisée au rang 1 et elle vérifie la propriété d’hérédité. Le raisonnement par récurrence permet d’affirmer que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n non-nul. Correction 2 1. A l’aide de la calculatrice, on a la division euclidienne de 2 009 par 11 : 2 009 = 182×11 + 7 On en déduit que : 2 009 ≡ 7 (mod. 11) 2. On a la valeur suivante : 210 = 1 024. La division euclidienne de 210 par 11 donne : 210 = 93×11 + 1 On en déduit que : 210 ≡ 1 (mod. 11) 3. On a les équivalences suivantes : 22 009 + 2 009 = 2200×10+9 + 2 009 200 9 = 2200×10 ×29 + 2 009 = 210 ×2 + 2 009 La division euclidienne de 29 par 11 donne la relation : 29 = 46×11 + 6 Ainsi, on a les équivalences suivantes : Conclusion : La propriété Pn est initialisée au rang 0 et elle vérifie la propriété d’hérédité. A l’aide d’un raisonnement par récurrence, on a établi que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n. 2. a. Pour tout entier naturel n, on a la relation : 2·un = 5n+2 + 3 En passant à la congruence modulo 4, cette relation devient : ≡ 1n+2 + 3 ≡ 1 + 3 (mod. 4) ≡4≡0 (mod. 4) On en déduit que le nombre 2·un est un multiple de 4. b. Considérons la propriété Pn définie pour tout entier naturel n par : Pn : “2·un ≡ 28 (mod. 100)" Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n. Intialisation : Pour n = 0, on a : 2·u0 = 2×14 = 28 ≡ 28 (mod. 100) La propriété P0 est vraie. Hérédité : Supposons que la propriété Pn est vérifiée pour un entier naturel n quelconque. C’est à dire qu’on a la congruence : 2·un ≡ 28 (mod. 100) La définition des termes de la suite un d’écrire : 2·un+1 = 2· 5·un − 6 = 10·un − 12 = 5· 2·un − 12 40a = 126c − 3b 40×3 = 126c − 3×4 120 = 126c − 12 132 = 126c 132 c= 126 c n’est pas alors un entier. b=4 n’est pas une solution à retenir. On obtient les valeurs : b = 2 ; c = 1 permet En utilisant l’hypothèse de récurrence : ≡ 5×28 − 12 ≡ 140 − 12 (mod. 100) ≡ 128 ≡ 28 (mod. 100) On vient de montrer que la propriété Pn+1 est vraie. Conclusion : La propriété Pn est initialisée au rang 0 et elle vérifie la propriété d’hérédité. A l’aide d’un raisonnement par récurrence, on vient de montrer que cette propriété est vraie pour tout entier naturel n. 1. Un nombre sécrivant aba dans le système de numération à base huit a une valeur décimale de : aba = a×82 + b×81 + b×80 = 64a + 8b + a = 65a + 8b Son écriture dans le système de numération en base 5 est cabc. Autrement dit : cabc = c×53 + a×52 + b×51 + c×50 = c×125c + 25a + 5b + c = 126c + 25a + 5b De l’égalité de ces deux représentation, on en déduit l’équation suivante : 65a + 8b = 126c + 25a + 5b 65a − 25a = 126c + 5b − 8b 40a = 126c − 3b a. On a : 126 = 42×3 ≡ 42×0 ≡ 0 (mod. 3) On en déduit que : 40a ≡ 126·c − 3·b ≡ 0×c − 0×b ≡ 0 (mod. 3) On sait que a est non-nul et est un chiffre dans le système de numérotation en base 5 : il peut prendre les valeurs de 1 à 4 compris. Or : 40a ≡ (3×13 + 1)×a ≡ 1×a ≡ a ≡ 0 (mod. 3) La seule valeur possible est 3 : a = 3. b. De l’équation : 40a = 126c − 3b On déduit : 3b = 126c − 40a Par passage à la congruence modulo 2 : 3b ≡ 126c − 40a (mod. 2) ≡ 0×c − 0×a ≡ 0 (mod. 2) b est un nombre non-nul, compris entre 0 et 4 inclus et divible par 2 : b = 2 ou b = 4. Etudions ces deux possibilités. L’équation : 40a = 126c − 3b devient pour b = 2 : 40a = 126·c − 3·b 40×3 = 126·c − 3×2 120 = 126·c − 6 126 = 126·c c=1 b peut valoir 2 et alors c sera égal à 1. devient pour b = 4 : En base cinq : En base huit : N = 1321 N = 323 En base dix : N = 65·a + 8·b = 65×3 + 8×2 = 211 Correction 5 1. Considérons un nombre x tel que : g(x) = x Correction 4 2. c. Ainsi, un tel nombre x doit vérifier : g(x) = x 4·x + 3 ≡ x (mod. 27) 4·x − x ≡ −3 (mod. 27) 3·x ≡ 24 (mod. 27) Puisque x vérifie l’encadrement : 0 6 x 6 26 =⇒ 0 6 3·x 6 78 Ainsi, le nombre x peut vérifier l’une des équations cidessous : 3·x = 24 3x = 51 3x = 78 x=8 x = 17 x = 26 On en déduit que les lettres suivantes sont invariantes par ce codage : i ; r ; ? 2. Supposons que x et y sont deux entier naturel de E vérifiant la congruence : y ≡ 4x + 3 (mod. 27) 7·y ≡ 7· 4x + 3 (mod. 27) 7·y ≡ 28·x + 21 7·y − 21 ≡ x (mod. 27) (mod. 27) x ≡ 7·y − 21 + 27 (mod. 27) x ≡ 7·y + 6 (mod. 27) Effectuons un raisonnement par l’absurde : supposons deux caractès, associée dans le tableau par les nombres x et x0 , codés par le même caractère associé dans le tableau par le nombre y Ainsi, on a : y ≡ 4·x + 3 (mod. 27) ; y ≡ 4·x0 + 3 (mod. 27) On en déduit l’égalité : 4·x + 3 ≡ 4·x0 + 3 (mod. 27) 4·x + 3 − 4·x0 + 3 ≡ 0 (mod. 27) 4·x − 4·x0 ≡ 0 4· x − x0 ≡ 0 (mod. 27) (mod. 27) On vient d’établir que 4· x−x0 est un multiple de 27. Ainsi : 27 divise 4· x−x0 ; les entiers 27 et 4 sont premiers entre eux. D’après le théorème de Gauss, on en déuit que 27 divise x−x0 . Or, les deux nombres appartenant à E, on en déduit : 0 6 x 6 26 0 6 x0 6 26 −26 6 x0 6 0 On en déduit l’encadrement : −26 6 x − x0 6 26 Or, 27 divisant x−x0 , on en déduit : x − x0 = 0 . x = x0 Ce qui est absurde. On vient de montrer que si deux lettres acceptent le même codage alors elles sont égales. 3. Voici la “m’éthode” de décodage : Premièrement : à chacune des lettres, on associe un nombre à l’aide du tableau de l’exercice ; Deuxièmement : à chaque nombre y de E, on associe le reste de la division euclidienne de 7·y+6 par 27 Troisièmement : le nombre obtenu est remplacé par une lettre à l’aide du tableau. 4. Appliquons la méthode précédente aux deux lettres du mot à décoder : Pour la lettre “v” : La lettre v est associée au nombre 21. On a : 7×21 + 6 = 147 + 6 = 153 = 5×27 + 18 ≡ 18 (mod. 27) La lettre associée au nombre 18 est S. Pour la lettre “f ” : La lettre f est associée au nombre 5. On a : 7×5 + 6 = 35 + 6 = 41 = 1×27 + 14 ≡ 14 (mod. 27) La lettre associée au nombre 14 est o. Ainsi, le mot “vfv” est sos.