Congruences : série 2
Correction 1
1. On remarque les deux congruences suivantes :
61≡2 (mod.4) ;62= 36 = 9×4≡0 (mod.4)
Le plus petit entier krecherché a pour valeur k=2.
2. On note Pnla propriété définie par :
(a+ 6)n≡an+ 6·n·an−1(mod.4)
Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que
la propriété Pnest vraie pour tout entier naturel nnon-
nul :
Initialisation :
Pour n= 1,ona:
(a+ 6)1=a+ 6 ≡a+ 6 (mod.4)
a1+ 6×1×a0=a+ 6 ≡a+ 6 (mod.4)
On vient d’établir l’égalité recherchée au rang 1.
Hérédité :
On suppose que la propriété Pnest vraie pour un en-
tier naturel nnon-nul quelconque. C’est à dire qu’on
a la congruence suivante :
(a+ 6)n≡an+ 6·n·an−1(mod.4)
On a les égalités et congruences suivantes :
(a+ 6)n+1 = (a+ 6)n·(a+ 6)
D’après la relation de récurrence, on a :
≡(an+ 6·n·an−1)(a+ 6) (mod.4)
≡an+1 + 6·an+ 6·n·an+ 62(mod. 4)
≡an+1 + 6·an·(n+ 1) + 0 (mod.4)
≡an+1 + 6·an·(n+ 1) (mod.4)
On vient d’établir que la propriété Pn+1 est vraie.
Conclusion :
La propriété Pnest initialisée au rang 1et elle vérifie la
propriété d’hérédité. Le raisonnement par récurrence
permet d’affirmer que la propriété Pnest vraie pour
tout entier naturel nnon-nul.
Correction 2
1. A l’aide de la calculatrice, on a la division euclidienne de
2 009 par 11 :
2 009 = 182×11 + 7
On en déduit que :
2 009 ≡7 (mod.11)
2. On a la valeur suivante : 210 = 1 024. La division eucli-
dienne de 210 par 11 donne :
210 = 93×11 + 1
On en déduit que :
210 ≡1 (mod.11)
3. On a les équivalences suivantes :
22 009 + 2 009 = 2200×10+9 + 2 009
= 2200×10×29+ 2 009 = 210200 ×29+ 2 009
La division euclidienne de 29par 11 donne la relation :
29= 46×11 + 6
Ainsi, on a les équivalences suivantes :
22 009 + 2 009 = 210×200+9 + 2 009
= 210×200×29+ 2 009 = 210200 ×29+ 2 009
On en déduit les congruences :
≡1200×6 + 7 ≡1200 ×6 + 7 (mod.11)
≡13 ≡2 (mod.11)
Correction 3
1. Considérons la propriété Pndéfinie pour tout entier na-
turel npar :
Pn: “2·un= 5n+2 + 3”
Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que
la propriété Pnest vraie pour tout entier naturel n.
Initialisation :
Pour n= 0, on a :
2·u0= 2×14 = 28
50+2 + 3 = 52+ 3 = 28 + 3 = 28
On vient de montrer que la propriété P0est vraie.
Hérédité :
Supposons que la propriété Pnest vraie pour un entier
naturel nquelconque. C’est à dire qu’on a la relation :
2·un= 5n+2 + 3
La définition des termes de la suite unpermet
d’écrire :
2·un+1 = 2·5·un−6= 10·un−12 = 5·2·un−12
En utilisant l’hypothèse par récurrence :
= 5·5n+2 + 3−12 = 5n+2+1 + 15 −12
= 5n+1+2 + 3
On vient de montrer que la propriété Pn+1.
Conclusion :
La propriété Pnest initialisée au rang 0et elle véri-
fie la propriété d’hérédité. A l’aide d’un raisonnement
par récurrence, on a établi que la propriété Pnest vraie
pour tout entier naturel n.
2. a. Pour tout entier naturel n, on a la relation :
2·un= 5n+2 + 3
En passant à la congruence modulo 4, cette relation
devient :
≡1n+2 + 3 ≡1 + 3 (mod.4)
≡4≡0 (mod.4)
On en déduit que le nombre 2·unest un multiple de 4.
b. Considérons la propriété Pndéfinie pour tout entier
naturel npar :
Pn: “2·un≡28 (mod. 100)"
Montrons, à l’aide d’un raisonnement par récurrence,
que la propriété Pnest vraie pour tout entier naturel
n.
Intialisation :
Pour n= 0,ona:
2·u0= 2×14 = 28 ≡28 (mod.100)
La propriété P0est vraie.
Hérédité :
Supposons que la propriété Pnest vérifiée pour un
entier naturel nquelconque. C’est à dire qu’on a la
congruence :
2·un≡28 (mod.100)