4.a. Il est bien connu que l’intersection d’un ensemble discret et d’un ensemble born´e dans Rnest
fini (si elle ne l’´etait pas, on construirait une suite injective d’´el´ements dans l’intersection, puis
l’extraction d’une suite convergente nierait le fait que Lest discret). Il est en outre clair que
{Pm
i=1 λiai|λi∈[0,1[}est un ensemble born´e.
4.b. Si x∈L,xest en particulier ´el´ement de Fet on peut d´ecomposer x=Pm
i=1 µiai. Nous ´ecrivons
alors :
x=
m
X
i=1
[µi]ai+
m
X
i=1
(µi−[µi])ai.
On conclut car Pm
i=1[µi]aiest ´el´ement de L0et Pm
i=1(µi−[µi])aiest ´el´ement de P.
Prouvons d´esormais l’unicit´e. Si y+z=y0+z0, on ´ecrit y−y0=z0−z=Pλiai, o`u d’une part
λi∈Z, car y−y0∈L0et λi∈]−1,1[, car z,z0∈P. Donc λi= 0, et y=y0,z=z0.
4.c. Pour kallant de 1 `a card(P), on ´ecrit la d´ecomposition kx =yk+zk. Comme Pest fini, il existe
ket l´el´ements de {1, . . . ,card(P)}tels que zk=zl. En particulier, (k−l)x=yk−ylest ´el´ement
de L0.
4.d. En fait, dans la question pr´ec´edente, on peut choisir le mˆeme dpour tous les xde L. En effet,
la d´emonstration effectu´ee prouve que l’on peut choisir d≤card(P). En posant qla factorielle
de card(P), pour tout xde L0, alors qx ∈L0. L’application de L→L0, d´efinie par x7→ qx, est
injective, donc Lest isomorphe `a sous-groupe de L0, qui est lui-mˆeme isomorphe `a Zm.
5.a. π(L) est inclus dans Zet en est un sous-groupe. Donc π(L) = kZ. On choisit pour x0un ´el´ement
de π−1(k).
5.b. Soit pun entier tel que π(x) = pπ(x0). On pose ˜x=x−px0. Alors ˜x∈L, et π(x−px0) = 0 et
donc ˜xm= 0. L’unicit´e de la d´ecomposition se prouve facilement en appliquant la projection π`a
deux d´ecompositions ´eventuelles.
5.c. D’apr`es la question 4., il suffit de prouver que tout sous-groupe de Zmest isomorphe `a un groupe
Zr. On d´emontre ceci par r´ecurrence sur m. Si m= 1, le r´esultat est r´ealis´e. Soit maintenant Lun
sous-groupe de Zm, avec m≥2.
– Si π(L) = {0},Lpeut en fait ˆetre vu comme un sous-groupe de Zm−1, et on a le r´esultat.
– Si π(L)6={0}, on utilise les notations de la question b. Soit fl’application de Ldans Zm−1
d´efinie par x7→ ˜x. On v´erifie que fest un morphisme de groupes : si x=px0+˜xet x0=qx0+˜
x0
on ´ecrit x+x0= (p+q)x0+ ˜x+˜
x0, et donc f(x+x0) = ˜x+˜
x0=f(x) + f(x0). Soit L0=f(L).
Par hypoth`ese de r´ecurrence, L0est isomorphe `a un groupe Zr. En particulier, soit x1, . . . ,xr
une Z-base de L0. Alors en appliquant les r´esultats de la question pr´ec´edente, x0,x1, . . . ,xrest
une Z−base de L, et Lest donc isomorphe `a Zr+1.
6. Soit Aune matrice 2 ×2 `a coefficients dans Z, telle que (u1,u2) = A(v1,v2). Comme (v1,v2) =
A−1(u1,u2), et que A−1est aussi `a coefficients dans Z, le calcul de l’inverse d’une matrice 2 ×2
prouve que n´ecessairement |det A|= 1. Le d´eterminant des deux vecteurs (u1,u2) vaut donc celui
des deux vecteurs (v1,v2), et donc les deux parall´elogrammes ont la mˆeme aire.
Partie II.
7.a. GB ={y1, . . . ,yr}est un ensemble fini. Pour chaque yi´el´ement de GB, nous ´ecrivons que
yi=
n
X
j=1
pi,j
qi,j
ej,
o`u les pi,j et qi,j sont des entiers naturels (nous savons que nous avons une telle d´ecomposition
car les coefficients des ´el´ements de Gsont des rationnels). Soit dun multiple commun des qi,j .
Alors, chaque dyiest ´el´ement de L(B), et par combinaisons lin´eaires, chaque xqui est ´el´ement de
dL(GB), et qui donc s’´ecrit x=a1dy1+··· +ardyr, est ´el´ement de L(B).
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