
cours pour lesquels ils font la contrepartie à l'achat et/ ou à la vente. Ils assurent ainsi, 
en regroupant les ordres de leurs clients, la fluidité et surtout l'anonymat du marché. 
Certaines instituions financière, de même que quelques opérateurs importants préfèrent 
parfois ne pas faire connaître à la place leur position dans telle ou telle devise. Il n'en 
demeure pas moin que les opérateurs de banque expérimentés savent que tel cortier 
gère plus spécialemnt les demandes de tel autre intervenant, voire de la banque 
centrale; l'anonymat ne porte alors plus sur l'entité, mais seulement sur le montant. 
 
C- Les entreprises 
 
Leurs motivation principale est liée au commerce extérieur et leur stratégie en matière 
de placements de capitaux à l'étranger, qu'il s'agisse d'investissements directs ou de 
porteuille, de prêts, d'emprunts... D'ailleurs, l'activité de change traditionnelle a pour 
origine la diversité des monnaies de facturation des importations et des exportations de 
biens et services et celle des devises dans lesquelles sont réalisées les operations 
financières internationales. 
Un contexte de liberté parfaite des mouvements de capitaux renforce l'importance du 
marché des changes. Il offre alors à certains trésoriers de groupes industriels non 
seulement la possibilité de couvrir leurs opérations commerciales, mais aussi 
d'effectuer des opérations d'arbitrage, voire de spéculation. Dans la mojorité des cas, 
les entreprises accèdent au marché des changes par l'intermédiaire des banques ou 
des courtiers. Cependant, certains grands groupes possèdent leur propre salle de 
marché, ce qui ne les empêche pas d'entretenir e, même temps des relations régulières 
avex les intermédiaires financiers, qfin d'échanger les oponions et de recueillir des 
infprmations et des impressions. 
 
D- La banque centrale 
 
La banque centranle intervient sor le marché des changes dans un double but: 
- Satisfaire les ordres de sa clientèle ( trésor, banques centrales étrangères,...) 
- Contrôler et/ ou défendre la valeur de sa monnaie. 
Ce seconde aspect du rôle de la banque centrale diffère selon que le pays participe ou 
non à un mécanisme de change. On peut ansi distinguer deux cas extrêmes mettant en 
évidence que, en l'absence de liens institutionnels entre les devises, les intrventions 
sont exclussivement discrétionnaires: 
- Les banques centrales des pays membres du SME étaient obligées d'assurer le bon 
fonctionnement du régime de change qui prévoyait jusqu'à la fin juillet 1993 que les 
devises devaient fluctuer selon une marge de +- 2.25% , centré autour d'un cours pivot 
(+- 6% pour la peseta et l'escudo). Elles s'engageaient donc à intervenir dès lors que 
leur monnaie tendait à diverger. Depuis la crise du SME, les marges de fluctution sont 
passées à +- 15% 
- La Réserve fédérale américaine a très longtemps agi comme si elle ignorait la terme 
même de politique de change. Aujourd'hui, l'évolution d'USD face à l'EURO et au YEN 
devient un sujet de préoccupation des autorités monétaires. 
L'intervention d'une banque centrale lui permet de contrôler et de superviser le marché. 
Cette emprise est plus ou moins forte selon l'importance de contrôle des changes. Elle