Question 3-c
On a : K={(Z/pZ)x, tel que 2=[1]p}. Donc pour K, avec =[a]p, on a :
a2-1 est un multiple de p. Donc p divise (a-1)(a+1). Sachant que p est premier, on a ?nc :
soit p divise a-1, soit p divise a+1, ce que signifie donc :
soit [a]p=[1]p, soit [a]p=[-1]p. Réciproquement, il est clair que ces deux éléments sont dans K.
Donc K={[1]p, [-1]p}.
Question 3-d
étant un morphisme de groupes de noyau K et d’image S, on a donc
Le quotient de(Z/pZ)x par K est un groupe isomorphe à S. Donc card(S) est égal au cardinal
du groupe quotient (Z/pZ)x/ K, à savoir : card((Z/pZ)x)/card(K)=(p-1)/2=p’. On a donc bien :
card(S)=p’
Proposons maintenant une preuve directe :
Soit S. Ainsi peut s’écrire . Déterminons alors les autres antécédents de
) équivaut alors à , ce qui signifie donc, sachant que est un morphisme de
groupes : (-1)=1, ou, en d’autres termes, -1K. Compte tenu de K={[1]p, [-1]p}, ceci
équivaut donc à : ou , et ces deux valeurs sont distinctes vu que [1]p[-1]p.
Donc chaque élément de S a exactement 2 antécédents, et donc d’après le lemme des bergers,
2card(S)=card((Z/pZ)x)=p-1=2p’. On retrouve donc le résultat.
Question 2-e
On a donc : card(S)+card(T)=card((Z/pZ)x). Donc card(T)=p’.
Regardons, pour T, l’ensemble S={s, sS}.
L’application f définie sur (Z/pZ)x par f ()= est une translation, et est bijective. Donc, en
remarquant que S=f (S), on en déduit que card(S)=card(S)=p’=card(T).
Or, soit s un élément quelconque de S. Alors S, car sinon, sachant que S est un sous
groupe, s-1= appartiendrait à S, ce qui est en contradiction avec T. Donc S est inclus
dans T et a même cardinal. D’où S=T.
Question 2-f
On remarque d’abord que p est bien surjectif, à valeurs dans {-1,1}, vu que ni S, ni T ne sont
vides (ils ont pour cardinal p’1).
Soit alors (Z/pZ)x. Compte tenu de la commutativité du produit et quitte à échanger et
, trois cas peuvent se produire : soit ils appartiennent tous deux à S, soit ils appartiennent
tous deux à T, soit S et T. Etudions les un à un :
Si S :
Alors S (S est un sous groupe), et p()=1=p()p().
Si S et T :
Alors S (même raisonnement qu’en 2-e), et p()= -1=p()p().
Si T et T :
Sachant qu’alors T=S (cf 2-e), peut donc s’écrire :
=s avec sS. Donc =2s ; or par définition de S, 2S, et donc 2sS, càd S.
Donc p()= 1=p()p().
On a donc bien établi que pour tout S, on a : p()=p()p(), et donc :
p est bien un morphisme surjectif de (Z/pZ)x dans {-1,1}.
Question 3-g
Soit f un morphisme de (Z/pZ)x dans {-1,1} :
Soit alors S. Il existe donc S tel que =2. De ce fait :
f()=f(2)=(f())2=(1)2=1. Donc f()=p() pour S.