Gestion des risques

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Gestion des risques
• Assurer la sécurité
• Des patients
• Des professionnels
• Des biens
• Des personnes
Qu’est ce qu’un risque ?
Évènement pouvant engendrer des dommages
(aux biens, aux personnes, à l’environnement)
En établissement de santé : en priorité ce qui pourrait
altérer la qualité et la sécurité des soins apportés aux
patients
Attention ne pas confondre DANGER et RISQUE
DANGER
SYSTEME
RISQUE
ACCIDENT
Les effets dépendent du système
et du contexte …
Ordres de grandeurs de la perception
• 10-2 : tu le vivras…
• 10-3 : tu le verras dans ton établissement…
• 10-4 : tu en entendras parler par un proche…
• 10-5 : tu le liras dans les médias…
• 10-6 : ça fera la Une d’un journal
• 10-7 : tu n’imagines même pas que cela est possible…
Notions générales sur le risque en fonction de l ’activité
Systèmes hasardeux
Systèmes ultra-sûrs
Systèmes sûrs
Pratique de
certains sports à
risques, ex. saut à
l ’élastique,
Autogire...
Agroalimentaire (risque
pour le client)
Rail (France)
Route
Alpinisme
Himalayen
Aviation
commerciale
Industries chimiques
Médecine
(moyenne
iatrogénie)
Greffes audacieuses
Transfusion sanguine Anesthésie
Patients ASA 1
Charters
1 catastrophe pour 100
mises en œuvre
10-2
1 catastrophe pour 1000
mises en œuvre
10-3
1 catastrophe pour 10000
mises en œuvre
10-4
1 catastrophe pour 100000
mises en œuvre
10-5
Nucléaire
1 catastrophe pour 1000000
mises en œuvre
10-6
D’où vient l’idée …
4 grandes périodes:
- âge des sacrifices pour conjurer les grandes catastrophes
- âge des larmes, des prières, des processions
- âge des neurones et l’industrialisation
Depuis 1775: tremblement terre Lisbonne
Depuis 1970: le risques insupportable
Industrie
- spatiale
- nucléaire
- aéronautique
Enjeux importants
- financier
- économique
- concurrence
Qu’est ce que la gestion des risques ?
Démarche qui a pour objectif:
1. Identifier et quantifier les risques
(Vulnérabilité / Fréquence / Gravité / Criticité)
2. Analyser les accidents / incidents / EI
3. Planifier la prévention
aux travers de la politique et du programme
annuel
4. Surveiller les performances du système
pour s ’assurer que les risques identifiés sont bien
maîtrisés
VIGILANCES
• Réglementaires
• organisation, structure, acteurs,
• obligation de signalement des incidents,
• modalités et circuits de transmission des
informations
• traçabilité
• Outils de gestion et de prévention des risques
iatrogènes
VIGILANCES SANITAIRES
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Médicaments
Transfusion sanguine
Dispositifs médicaux
Cellules, tissus, organes
Réactifs de laboratoire
Toxicité : produits, pollution
Infections liées aux soins
Procréation assistée
Eau
Identification patient
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Pharmacovigilance
Hémovigilance
Matériovigilance
Biovigilance
Réactovigilance
Toxicovigilance
Infectiovigilance
AMP vigilance
Aquavigilance
Identitovigilance
ORGANISATION DES
VIGILANCES
Décideurs (Agences, Ministère)
Alertes ascendantes
- signalement
Coordination
Alertes descendantes
- notification
spontanée
Professionnels de santé
Principales Missions des Vigilants à
l ’Hôpital
• Traçabilité des produits de santé
• Gestion des alertes descendantes
• Gestion des alertes ascendantes :
• signalement des évènements indésirables aux
autorités sanitaires
• Élaboration de recommandations
• Investigation en cas d ’évènements indésirables
• Formation / Information des professionnels
• Avis d ’experts
• Évaluation...
Identification des risques dans les ES
Sources externes :
•
•
•
•
bases de données des assureurs (rapports annuels)
agences de sécurité sanitaire (AFSSAPS,…)
rapports d ’accréditation
documents des associations professionnelles et des
sociétés savantes
• les congrès médicaux, les publications scientifiques
• la consultation d ’experts ou de consultants
• les médias
Identification des risques dans les ES
Sources internes :
• registre des réclamations et des plaintes
• les bilans des vigilances et du système de signalement des
évènements indésirables
• les rapports sur la sécurité
• les études de la cellule qualité
• la revue des dossiers médicaux
• les documents du CLIN, du CHSCT
• l ’état du personnel
Signalement des EI : une obligation légale
Loi du 04 mars 2002
Article L. 1413-14 du CSP :
« Tout professionnel ou établissement ayant constaté ou
suspecté la survenue d ’un accident médical, d ’une
affection iatrogène, d ’une infection nosocomiale ou
d ’un événement indésirable associé à un produit de
santé doit en faire la déclaration à l ’autorité
administrative compétente »
Comment ?
Pourquoi faire de la gestion des risques ?
Des incitations réglementaires fortes…
DHOS
• Circ. 645 du 29-12-2000 : organisation de la lutte contre les IN
• Circ. 176 du 29-03-2004 relative aux recommandations pour la mise
en place d’un programme de gestion des risques dans les ES
• Sécurité sanitaire dans les établissements de santé (tous les textes)
ANAES/HAS
• Manuel d’accréditation V2 : ref. 6, 14-20, 45
• Principes méthodologiques pour la gestion des risques en ES
• Coût de la qualité et de la non qualité à l’hôpital
Pourquoi ?
 Etude ENEIS sur les évènements
indésirables graves liés aux soins
Pourquoi ?
 Pression des assureurs
• Panorama 2008 SHAM (Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles)
 risque médical à l'hôpital :
• Progression moyenne de la fréquence des sinistres de 5% par an.
• Augmentation du coût des sinistres : + 34% sur 5 ans pour les
indemnités fixées par les juridictions administratives.
• Les réclamations liées à des préjudices corporels constituent
l'essentiel du risque des établissements de santé avec 98% de la
charge des sinistres.
Nbre de réclamations Coût des réclamations
Préjudices corporels
5 080
187,6 M€
Préjudices matériels
7 300
3,2 M€
TOTAL
12 380
190,8M€
442 dossiers corporels et matériels ont donné lieu à une
indemnisation supérieure à 15 000 euros.
Pour 75 dossiers, l’indemnisation est supérieure à 150 000 euros,
dont 11 supérieures à 1,5 M€.
Pourquoi ?
 Pression de la population
Pourquoi ?
 Etude ENEIS 2009 sur les évènements indésirables graves
liés aux soins
 Acceptabilité par la population, pression des assureurs
Mais
 Prise de risque nécessaire dans une activité de soins
Guide ANAES 2003 - Principes méthodologiques pour la gestion des risques en
établissement de santé :
Le risque fait partie de la vie. Il est présent dans toute activité
humaine. Deux aspects sont à souligner :
- la prise de risque est liée à la recherche d'un bénéfice dans l'activité réalisée.
Le traitement d'une appendicite par appendicectomie permet d'éviter l'évolution vers la
péritonite et le décès mais nécessite la prise d'un risque chirurgical et anesthésique.
-la prise de risque est souvent une condition de la performance.
Le traitement de la myopie peut s'effectuer grâce à des verres correcteurs. Le traitement
chirurgical de la myopie recherche un bénéfice supérieur mais requiert une prise de risque
liée à l'intervention.
La réalisation d'une greffe de moelle osseuse pour le traitement d'une leucémie aiguë peut
apporter des chances de guérison plus grandes qu'une chimiothérapie classique mais
s'accompagne d'un accroissement des risques liés à l'importance et à la durée de l'aplasie.
En santé, la recherche d'un bénéfice à long terme rend souvent nécessaire
une prise de risque à court terme.
Objectif
 Améliorer la sécurité des soins
En obligeant les établissements de santé à mettre en place une gestion des
risques, c’est-à-dire un programme et une organisation pour :
- identifier et mesurer les risques ;
- mettre en place des actions de prévention et de protection.
• Le champ des risques en établissement
de santé est vaste :
• risques spécifiques liés aux activités médicales et de soins ;
• risques communs à toutes les organisations ;
• comme les risques techniques ;
• environnementaux ;
• mais aussi informatiques, sociaux, financiers, juridiques,
etc.
Réduire les risques
Actions d’améliorations
 Passer d’un risque inacceptable à un risque acceptable
La prévention chercher à diminuer la probabilité de survenue
d’un évènement
La protection chercher à diminuer la gravité des conséquences
d’un évènement
 L’assurance  rendre un risque acceptable par exemple par le
financement des conséquences.
Gestion des risques
• A POSTERIORI
• L’évènement a déjà eu lieu
Principes de base
James Reason, 1990 :
« L’erreur médicale ne peut et ne doit être rattachée
aux seuls individus mais au fonctionnement du
système entier qui favorise la survenue d’erreurs
humaines »
« Errare humanum est » :
Impossibilité de supprimer l’erreur du
fonctionnement humain…donc, il faut intégrer au
système de soins des mécanismes de lutte contre
l’erreur…
Recherche des causes profondes
et des conséquences
• Pourquoi est-ce arrivé ?
•
•
•
•
Contexte institutionnel
Facteurs organisationnels
Conditions de travail, d’équipe
Le patient
• Quelles conséquences ?
• Gravité pour le patient, pour l’organisation des soins ….
• Est-ce que c’était évitable ?
• Si oui, comment ?
• Quelles actions à mettre en œuvre
• Comment les mettre en œuvre
Modèle de REASON
Encadrement
Actes réalisés par les
professionnels en contact
avec le patient
Formation
Procédures
Précurseurs
psychologiques
Protections / Récupérations
Équipements
Management
général
Evénement
Indésirable
Grave
Causes
latentes
Causes
patentes
CRAGRC.IdF
Exemple :
Erreur médicamenteuse en pédiatrie
C’est arrivé près de chez vous …
Prescription antibiotique par voie veineuse
+
Administration par voie orale de canadou
Administration du canadou par voie veineuse
Exemple :
Erreur médicamenteuse en pédiatrie
C’est arrivé près de chez vous …
Prescription antibiotique par voie veineuse
+
Administration par voie orale de canadou
Surcharge d’activité dans le service
IDE prépare les 2 seringues sans noter les produits contenus dedans
Dans le service pas de seringue différente pour administration IV ou voie
orale
Met les seringues dans le plateau, va auprès de l’enfant
Intervertit les 2 seringues
Administration du canadou par voie veineuse
RMM
• Une Revue de Mortalité et de Morbidité est une analyse
collective, rétrospective et systèmique de cas marqués par la
survenue d’un décès, d’une complication ou d’un évènement qui
aurait pu causer un dommage au patient, qui a pour objectif la
mise en œuvre et le suivi d’actions pour améliorer la prise en
charge des patients et la sécurité des soins.
Cette démarche permet de tirer profit de l’analyse des situations
s’étant produites pour apprendre et comprendre afin d’agir
ensemble pour renforcer la qualité et la sécurité des soins, mais en
aucun cas de rechercher un responsable ou un coupable.
Toute personne assistant à une RMM est tenue au secret
professionnel.
Gestion des risques
• A PRIORI
• Quel évènement peut avoir lieu ?
Est-ce que ça peut arriver ?
• 1- Identification du système (ce que l ’on fait, comment, qui, …)
• 2- Recherche des évènements redoutés (quels sont les situations
dangereuses pour créer des incidents, accidents …)
• 3- Analyse des risques (quantification, gravité, fréquence)
• 4- Hiérarchisation (criticité, actions de prévention prioritaires)
• 5- Élaboration et mise en œuvre du plan d ’action
• 6- Suivi et évaluation (efficacité, risques résiduels ou
secondaires)
Pour garantir la qualité et la sécurité des
soins à nos patients :
• Définir les bonnes pratiques
• Déclarer les évènements indésirable pour
s’améliorer
• S’interroger sur nos pratiques
• S’évaluer
• Rechercher les actions d’action
d’amélioration
Intérêt de la gestion des risques …
Quelques scénarii …
Orthopédie 96 condamnations
44 pour infection nosocomiale,
29 pour faute médicale,
10 pour défaut d’organisation,
8 pour défaut d’information,
2 pour responsabilité sans faute
3 pour hépatite post-transfusionnelle.
Chirurgie viscérale 42 condamnations
14 pour faute médicale,
7 pour infection nosocomiale,
6 pour défaut d’organisation,
3 pour défaut d’information,
2 pour responsabilité sans faute
10 pour hépatite post-transfusionnelle.
Erreurs liées à un acte chirurgical
Patient victime d’une compression oculaire avec perte fonctionnelle de l’œil par malposition
opératoire au cours d’une chirurgie de scoliose.
L’expertise a démontré que lors de la dernière mise en appui sur la têtière, en fin d’intervention,
la tête n’a pas retrouvé sa bonne position, entraînant une compression du globe oculaire gauche
du fait d’une légère rotation. Le contrôle régulier de la position de la tête s’est avéré insuffisant.
Le Tribunal Administratif a condamné l’établissement considérant « que l’exophtalmie maligne
gauche était en relation directe et certaine avec une compression oculo-orbitaire sur la têtière en
fer à cheval où la tête du patient était placée ; qu’ainsi le patient est fondé à soutenir que ces
faits sont constitutifs d’une faute engageant la responsabilité du Centre Hospitalier ».
Défaut de prise en charge
Patiente de 64 ans hospitalisée dans le service de chirurgie viscérale, vers 20 h 30, à la demande
de l’interne de garde de chirurgie, pour surveillance d’un syndrome sub-occlusif. Les suites sont
marquées par l’aggravation de l’état de santé de la patiente qui, malgré la surveillance des
infirmières de nuit, décèdera à 7 h 30, le lendemain matin, probablement d’un infarctus
mésentérique.
Le rapport d’expertise précisera que l’état clinique de la patiente justifiait non seulement de faire
appel au chirurgien sénior de garde, mais aussi d’être surveillée dans le service de réanimation
plutôt qu’en secteur d’hospitalisation conventionnelle.
Le Tribunal Administratif a condamné l’établissement considérant « que malgré la situation
préoccupante de la patiente, le chirurgien de garde n’a pas été appelé pour l’examiner ; que la
simple surveillance par des infirmières de nuit n’était pas adaptée à son état ; que le diagnostic
d’infarctus du mésentère qui constitue l’hypothèse la plus vraisemblable de la cause du décès
aurait pu être posé par un chirurgien plus expérimenté ».
Intérêt de la gestion des risques …
Quelques scénarii …
Obstétrique 42 condamnations
24 pour faute médicale,
8 pour défaut d’organisation,
4 pour infection nosocomiale,
2 pour défaut d’information
4 pour hépatite post-transfusionnelle.
Erreur liée à une complication de césarienne
Accouchement par césarienne, compliqué d’une hémorragie massive. L’évolution sera
favorable à l’enfant qui naîtra en bonne santé. La patiente sera, quant à elle, atteinte de
troubles neurologiques majeures suite à l’anoxie cérébrale prolongée dont elle a été victime
au cours de la césarienne.
Le Tribunal Administratif, suivant les conclusions de l’expert, a condamné l’établissement
considérant « que l’obstétricien a maladroitement, lors de la mise en place du premier point
de suture, embroché le pédicule utérin artério-veineux provoquant une hémorragie qualifiée
par l’expert de cataclysmique ; qu’une technique opératoire plus rigoureuse aurait permis
d’éviter les complications graves ; que par la suite la succession de fautes commises par
le personnel médical du Centre Hospitalier est de nature à engager sa responsabilité ».
Intérêt de la gestion des risques …
Quelques scénarii …
Erreur d’identification
Patient chez qui le diagnostic radiologique de silicose a été effectué avec un an de retard par la
médecine du travail.
L’expert a expliqué ce retard par une erreur d’étiquetage et plus précisément l’inversion de la
radiographie de la victime avec celle d’un autre patient.
Le Tribunal Administratif a condamné l’établissement considérant « que l’erreur ayant consisté à
regarder comme sienne une radiographie qui n’était pas celle du patient est constitutive
d’une faute du Centre Hospitalier ».
Retards ou erreurs de prise en charge
Patient de 63 ans, conduit aux urgences pour douleurs thoraciques évoluant depuis une semaine
avec irradiation dans la mâchoire. Arrivé à 15 h 41, le patient est conduit en salle d’attente, où il
présente un violent malaise à 16 h 30. Malgré son transfert, en urgence, en salle de déchoquage, il
décède à 17 h 10.
Le rapport d’expertise confirme que le patient présentait déjà des signes évocateurs d’un infarctus,
qu’un simple interrogatoire aurait permis de diagnostiquer, afin d’engager immédiatement un
traitement approprié. Le retard de diagnostic a donc privé le patient de chances réelles de
récupération.
Le Tribunal Administratif a condamné l’établissement considérant « que ce défaut l’organisation
et de fonctionnement du service médical rendu engageait la responsabilité du Centre
Hospitalier ».
Exemple d’événement indésirable grave
Accident anesthésique :
• patient DCD d’un choc allergique irréversible lors de
l’induction anesthésique
• un autre cas (sans DC) signalé 4 mois après
• Y a-t-il eu d’autres cas non signalés ?
Faire une analyse approfondie des causes pour dépister
d’éventuelles causes latentes, et déculpabiliser les acteurs
Le circuit du médicament
Exemple: Erreur de préparation médicamenteuse
Erreur de préparation d’une seringue sur prescription de Flécaine
18 mg / h
Signalement effectué par la pharmacie
Analysé avec le cadre et IDE
Patient
Patient
Post op
Service
Réa
dimanche
Médecin
Consult
médecin
Urgente ++
Pharmacien
Infirmier
Prescription
Prescrit flécaine
Propose
flécaïne
Médicament
Non dispo
Dégradation
patient
Appel médecin
De garde
Commande
pharmacie
Médicament
pas disponible
Concertation
Calcul poso
Délivrance
Flécaine
5 ampl
Prépare
Prépare
1 amp ¾ / h
Confusion
10 mg / amp
10 mg/ml
Alerte erreur
Appel
Pharmacie
Pour
recommander
Check list au bloc opératoire
• Quels risques en unité de soins ?
• vidéo
Rappels
• Définitions
Risque
Caractéristique d’un
évènement, définie
conjointement par sa
vraisemblance
d’occurrence et la gravité
de ses conséquences.
Gestion des risques
Processus de prise de
dispositions pour diminuer
l’occurrence des risques ou
en diminuer la gravité des
conséquences.
Danger
Potentiel de dommage et
préjudice portant atteinte
aux personnes, aux biens ou
à l’environnement. (En
sécurité des systèmes, le
danger est un potentiel de
dommage aléatoire.)
Accident
Evènement redouté, soudain,
involontaire et imprévu dont
les conséquences sont la mort,
l’invalidité ou les blessures
graves aux personnes,
l’atteinte grave à
l’environnement ou la
destruction partielle ou totale
du système.
Situation dangereuse
Situation dans laquelle les
éléments du système sont
exposés à un danger. (La
situation dangereuse est
définie par la nature et le
potentiel de dangerosité
ainsi que la vraisemblance
de ce potentiel).
Vraisemblance
Mesure de la confiance dans
une information ou sur
l’issue d’une expérience. (la
vraisemblance est définie
par un nombre entre 0 et 1).
Mesure de protection
Action sur le système ou son
exploitation qui minimise la
gravité des conséquences
de l’apparition d’un
évènement redouté.
Evénement redouté
Evènement dont
l’occurrence entraîne un
dysfonctionnement dans le
déroulement de l’activité et
contrarie l’atteinte de ses
objectifs ou porte atteinte
aux biens ou aux personnes.
Mesure de prévention
Action systématique
prévisionnelle sur le
système ou son exploitation
qui élimine ou minimise la
probabilité d’apparition
d’un évènement redouté.
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