Mais pour gagner, quatre choses sont nécessaires. Pour gagner, il faut
1. UN DESIR : Je dois vouloir gagner.
« Vous savez sûrement que les coureurs dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte
le prix. Courez donc de manière à remporter le prix. » 1 Corinthiens 9 :24. Ne courez pas
pour perdre. Ne courez pas pour être le dernier, ni pour la médaille de bronze. Faites en
sorte que votre entraînement ne soit pas en vain, que vos efforts comptent vraiment, désirez le
meilleur, vivez pour Jésus, faites de toutes les nations des disciples et gagnez !
Lorsqu’on écoute des athlètes à la télé, on se rend compte qu’ils ont tous en commun un
désir, le désir de gagner. Ils vivent avec ce désir, ils s’entraînent avec ce désir. Ils dorment
avec ce désir. Ils parlent de ce désir. Ils mangent avec ce désir. Ils respirent ce désir.
Qu’en est-il de nos vies ? Avons-nous le désir de gagner ? Nous avons le désir de gagner des
choses à nous, ou de gagner des choses pour nous. Mais nous ne vivons que trop peu avec un
désir brulant de gagner les gens à Christ ! Nous nous contentons souvent d’une vie qui n’est
pas la vie abondante, une vie quelque peu au rabais.
Une des raisons qui fait que nous ne voulons pas gagner, c’est que nous ne croyons pas que
la réussite soit normale pour un chrétien. Je ne parle pas de réussite selon le monde, mais de la
réussite selon Dieu. Mais même là, nous pensons que si une personne désire le succès, c’est
égoïste, c’est prétentieux, c’est tout sauf normal ! Tout sauf spirituel ! Ce qui est spirituel- dit-
on - c’est de laisser Dieu agir. Pourtant Dieu nous dit dans ce texte que nous devrions vivre
l’évangélisation avec brio. Et on peut avoir du succès : « « Que ce livre de la loi ne s’éloigne
pas de ta bouche, médite le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit. Car
c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ! » Josué
1 :8. On peut réussir, si on médite sa parole, si on agit en conséquence.
Une autre raison qui fait que nous n’avons pas le désir de gagner, c’est que nous ne nous
croyons pas capables. On nous l’a dit tellement souvent, on a fini par le croire, pour finalement
le vivre ! Mais (Dieu) a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou
même imaginons, par la puissance qui agit en nous !” Ephésiens 3:20, BFC.
Une dernière raison peut être notre théologie fautive. Nous croyons au fatalisme. Ce qui
doit arriver arrivera. Dieu est souverain. Dieu dirige toute chose. Je n’ai pas besoin de
vouloir ! Mais…ne pas exercer ma volonté, c’est ne pas utiliser le libre arbitre que Dieu
m’a donné lors de la création. Dieu me donnerait-il une chose dont je n’ai pas besoin ? Le
Bouddhisme affirme que l’on trouve le bonheur en éliminant tout désir et toute volonté.
Mais Dieu dit l’inverse : on trouve le bonheur lorsqu’on désire sa volonté et on le désire.
« Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire. » Psaume 37.4, NEG.
Une des leçons simples que l’on retire d’1 Corinthiens 9, c’est que l’évangélisation apporte
tellement de satisfaction à Paul qu’il fait « Tout pour la cause de l’Evangile pour avoir part
avec eux, aux bénédictions qu’apporte la Bonne Nouvelle. » (1 Co 9 :23). Alors, qu’en est-il
de nous ? Avons-nous un désir, le désir de gagner pour Dieu ? Quel est mon désir ? Est-ce que
je désire ce que Dieu désire pour moi ?