2 ème RdV TFE
Thème : doit-on toujours dire la vérité au patient ?
Situation d’appel : Fin de 2ème stage de 2ème année.
L’équipe soignante savait un patient condamné par une tumeur au cerveau récemment
découverte à l’occasion d’un Scanner de contrôle, suite a des pertes d’équilibres et
malaise a répetition. Le patient n’était pas au courant du resultat du Scanner, mais était
confiant... Le Médecin ne lui avait toujours pas annoncé au bout de plusieurs jours.
Nous avions comme consigne du Médecin de ne pas lui dire la vérité sur ces résultats, il
voulait attendre le moment opportun pour lui annoncer. Durant tout ce temps, nous
devions effectuer les soins techniques et relationnels quotidiens, sous le
questionnement incessant du patient quand à ses resultats, que nous n’avions pas le
droit de réveler… Ainsi, la relation d’aide au patient ne pouvait être efficace à 100% à
partir du moment où il y avait ce « non-dit » qui venait bloquer la communication
comme une chape de plomb.
Question de départ : comment travailler en accord avec ses valeurs et les valeurs
professionnelles dans un contexte de non-dit ?
Questions diverses :
Doit-on suivre ses valeurs ou suivre les directives du Médecin du service ?
Quelle voie serait la plus utile au patient ?
Parfois, est-il préferable de mettre ses valeurs de coté au nom de la « cohérence
thérapeutique » afin de garantir la qualité de prise en charge par le service entier ?
Statistiquements, les patients préfereraient-ils être avertis tout de suite des resultats,
aussi graves soient-ils ?
Et à posteriori, chez des patients à qui on a annoncé un resultat grave, auraient-ils
préféré une annonce franche et rapide, ou un delai et une préparation psychologique
au préalable ?
Quand est-il des études actuelles à ce sujet ?
Une préparation psychologique pourrait-elle être bénéfique avant l’annonce ? Ou les
patient veraient ça comme une trahison ?
Quelles strategies les soignants ont-ils développé pour continuer à travailler
efficacement dans ce genre de situation ?
Statistiquement, comment les soignants le vivent-ils ?
Quel est leur avis sur la question ? Et se la sont-ils dejà posée ?
Partons du fait que cette situation est une réalité dans les services, pourquoi en est-il
ainsi ?
Pourquoi les Médecins tardent-ils à faire ce genre d’annonce grave ?
Quel est leur point de vue sur la question ?
Philippe Pasquier