CClin Ouest – novembre 2014
ACTIONS
Dans un délai de 48 heures les actions suivantes sont réalisées :
L’EOH prend contact avec le service de soins concerné pour la mise en place et/ou le
renforcement des mesures barrières et renforcement des mesures d’hygiène de base :
a. Mettre le patient en chambre seule
b. Mettre en place les précautions complémentaires en fonction des modalités de
transmission de l’agent responsable de l’épidémie (précautions type « contact », air, ..)
c. Renforcer les précautions « standard » dans le service et en particulier l’hygiène des
mains
d. Limiter les déplacements du ou des patients sources
e. Renforcer le bio-nettoyage dans le secteur d’hospitalisation du patient
Ces premières mesures peuvent également être réalisées à l’initiative (médicale) du service de
soins et instaurées avant validation par l’EOH.
L’EOH évalue le risque en présence d’un cas isolé et, en présence de cas groupés, décrit
l’épidémie dans le temps, l’espace, selon les caractéristiques individuelles des cas (courbe
épidémique des cas, répartition géographique des cas, tableau synoptique)
La cellule de crise définit, après évaluation du risque de diffusion par l’EOH, les modalités
de lutte contre l’épidémie :
Identification d’autres services à risque.
Ajustement logistique permettant la mise à disposition du matériel nécessaire aux soins des
patients (linges, masques, unités mobiles,..)
Définition des modalités de prise en charge et de suivi thérapeutique des patients
Définition du périmètre du dépistage des patients contacts : définition des patients concernés
et des prélèvements à effectuer, choix des méthodes, fréquence des dépistages.
Eventuellement dépistage du personnel soignant (cf. médecin du travail).
Gestion des résultats et suivi des patients contacts par l’EOH.
Evaluation de la nécessité de regrouper les patients (cf. Annexe 1– Document : Plan local de
prévention de la transmission croisée BHRe - CClin Ouest) :
- Dans un premier temps, le patient est placé au sein de son service d’accueil, soit en
chambre seule soit avec un autre patient colonisé ou infecté dans une chambre double ;
- Le regroupement des cas dans des secteurs définis peut être nécessaire au sein d’une
des unités concernées (unité ou partie d’unité accueillant l’ensemble des patients colonisés
ou infectés) ;
- Une unité dédiée avec affectation d’un personnel soignant dédié (« cohorting ») doit être
mise en place si le nombre de cas devient important et/ou si le risque de transmission n’est
pas contrôlé.
Renforcement du bio-nettoyage : affectations des moyens nécessaires et si possible équipe
dédiée mobilisable WE et jours fériés si besoin.
Renforcement en personnel soignant selon les besoins d’isolement et de surveillance (en
particulier en cas de mise en place de mesures de cohorting)