cours org LIN IFSI 1ère année sept2015 amg

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IFSI 1ère année, module Hygiène (année 2015-2016)
ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE
LES INFECTIONS NOSOCOMIALES
AM. GALLERAND, ARLIN Martinique
A l’origine…
•
•
•
Dès 1846, Ignace Philippe Semmelweis
mettait en évidence le risque nosocomial: il
avait constaté que les femmes mouraient
moins de fièvres puerpérales en accouchant à
leur domicile, à la maternité des sagesfemmes de Vienne ou même dans la rue qu’à
l’hôpital!!
Il en concluait que c’était les médecins qui
véhiculaient ces fièvres en passant des salles
de dissection et d’autopsie aux salles
d’accouchement sans se laver les mains ni
changer de blouses…
Il a été le premier à préconiser l’hygiène des
mains…
A l’origine…
• Las! Personne ne l’écouta, il fut
même contesté et rejeté par les
« scientifiques » de son temps.
• Il fallut attendre Louis Pasteur,
pionnier de la microbiologie, qui
30 ans plus tard, réussit à faire
entendre le principe de
« l’asepsie »
Et aussi….
• 1928 : Découverte du 1er
ATB par Alexandre Fleming:
la pénicilline
• Très tôt aussi, il s’est rendu
compte que les bactéries
développaient une résistance à
l’antibiotique si on en utilisait
trop peu ou sur une période trop
courte.
• 1950-1960 germes
résistants aux ATB
Histoire de la résistance
2000
1900
S. aureus pénicilline-R
S. aureus méthicilline-R
S. aureus sensibilité réduite glycopeptides
Enterococcus vanco-R
S. aureus glycopeptides-R
Entérobactéries productrices de carbapénémases
2002
2010
Depuis….
• Depuis plus d’un demi-siècle, la notion d’infection liée à
l’hospitalisme s’est imposée et a conduit à travers ces
dernières décennies à ériger l’hygiène hospitalière au rang
d’une discipline à part entière, et à créer des structures de
lutte et de prévention du risque infectieux de plus en plus
organisées.
• Parallèlement, s’est développé le concept de risque et
sécurité sanitaire, face à des « périls émergents » et à une
tolérance du risque voisine de zéro
• Principe de précaution, mesures de prévention,
surveillance, veille sanitaire…
Avant la loi HPST…
• En 1966 a lieu à Paris le 1er colloque européen
traitant de l'hospitalisme infectieux.
• En France, création en 1973 du CLI dans les ES
Création d’une instance dédiée
dans les ES: le CLIN
• Décret n°88-657 du 6 mai 1988 : CLIN (Comité
de lutte contre les infections nosocomiales)
obligatoires dans les ES
• La circulaire n°263 du 13 octobre 1988 précise
la constitution, les responsabilités et les
missions du CLIN
Création de structures
au niveau national: CTIN
et inter-régional: LES CCLIN
Arrêté du 3 août 1992 relatif à l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales (modifié),
Création dans les ES des Equipes
Opérationnelles d’Hygiène
Personnel
dédié
Loi dite « de Veille Sanitaire »
n°98-535 1 Juillet 1998
• Relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle
de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme.
• Crée 2 structures :
– Institut de Veille Sanitaire
– Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de
Santé et Aliments
• Contient trois « propositions » essentielles
– le recueil et signalement des I N
– la création de structures de lutte contre les I N dans les
établissements publics ET privés.
– la mise en place du Système assurance Qualité en
stérilisation
CLIN et EOH Obligatoire
• Décret n° 99-1034 du 6 décembre 1999 (abrogé et intégré
dans le CSP) relatif à la lutte contre les IN dans les
établissements de santé …
• Circulaire DGS/DHOS/E2 – N° 645 du 29 décembre 2000
relative à l’organisation de la lutte contre les IN dans les
établissements de santé: modalités de mise en oeuvre
– Modalités de fonctionnement du CLIN et des EOH
– Obligation pour ETS publics et privés
– Champ d'action : lutte contre les IN et maîtrise de la
résistance bactérienne aux antibiotiques
– Programme d’action et rapport d’activités
« Nouvelle gouvernance »:
ordonnances de 2005
•
Décret n° 2006-550 du 15 mai 2006 relatif aux souscommissions de la commission médicale d’établissement
mentionnées au II de l’article L. 6144-1 du code de la santé
publique et modifiant le même code (dispositions
réglementaires).
– création de la sous-commission sécurité et qualité de soins
– une instance consultative et de suivi chargée de la lutte contre les
infections nosocomiales
• Arrêté du 17 mai 2006 relatif à la création des Antennes
Régionale de Lutte contre les Infections Nosocomiales
(ARLIN)
Structures de lutte contre les infections
nosocomiales en 2006
CSHPF
HCSP
InVS
RAISIN
ARS
EOHH: Equipe opérationnelle d’hygiène
hospitalière
Les structures nationales
• Le CTINILS: comité technique des infections nosocomiales et
des infections liées aux soins:
– comité permanent rattaché à la commission sécurité sanitaire du Haut
Conseil de Santé Publique (HCSP)
– Réunit l’expertise pour l’évaluation des principaux risques sanitaires et
l’évaluation des stratégies
• Le Groupe de Pilotage du programme de la LIN
– En charge du suivi du programme de la lutte contre les IN
• Le RAISIN, réseau national d’alerte, d’investigation et de
surveillance des IN, rattaché à l’Institut de Veille Sanitaire
(InVS)
Les CCLIN (inter-région)
• Centres de coordination de la lutte contre les IN (les IAS):
structure d’encadrement et coordination, d’assistance, ainsi
que d’animation des Antennes régionales
• Bénéficiaires: ETS publics, privés, Ets médicaux sociaux,
secteur libéral…
• Missions:
– Signalement des IN, investigation, expertise, surveillance, études
épidémiologiques, recherche
– Coordination de programmes d’évaluation
– Formation continue
– Animation de réseaux de professionnels
– Bon usage des antibiotiques
– Information, communication (y compris usagers)
– Documentation
Les 5 CCLIN
Mais redécoupage des régions…..
Les Antennes Régionales ARLIN
• Arrêté du 17 mai 2006
relatif aux antennes
régionales de LIN :
– dans chaque région est
créée une antenne
régionale
– relais de proximité des
CCLIN auprès des
établissements de santé
• 26 ARLIN
• Inter-région sud-ouest:
7 ARLIN
–
–
–
–
–
–
–
Aquitaine
Limousin
Poitou-Charente
Midi-Pyrénées
Guadeloupe
Martinique
Guyane
• Schéma régional modifié
prochainement
5 CCLIN + 26 ARLIN = réseau CCLIN-ARLIN
Les ARLIN: missions
• Conseil et assistance aux établissements de santé et aux
EHPAD
• Animation de réseaux de professionnels
• Animation de réseaux de surveillance épidémiologique
coordonnés par le CCLIN
• Gestion de proximité des signalements des IN
• Formation continue
• Aide à l’évaluation des pratiques
• Aide à la définition d’un programme de gestion des risques
avec l’ARS
• Exercice de conseil, expertise et formation en relation
régulière avec l’ARS (SRVA)
Depuis la loi HPST …
• LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant
réforme de l'hôpital et relative aux patients,
à la santé et aux territoires
• Volonté de simplifier l’organisation interne des
établissements de santé
Objectifs
• Responsabiliser sur un programme d’actions en matière de
qualité des soins
• Passer d’une logique de moyens une logique de résultats
et de gestion de projets (indicateurs de suivi).
• La CME contribue à l’élaboration de la politique
d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des
soins, notamment la lutte contre les IAS
• Transparence vis-à-vis des usagers
Les textes de référence
• Décret du 12 novembre 2010 relatif à l’organisation de la lutte
contre les évènements indésirables associés aux soins
• Circulaire d’application du 18 novembre 2011
La politique
•
Gouvernance de la qualité et la sécurité des soins: rôle
moteur de la CME
Politique d’amélioration continue
de la qualité et de la sécurité des soins
CSIRMT
Directoire
Directeur
Président de la CME (+ suivi)
Conseil de
surveillance
CTE
L’organisation interne
• Doit permettre:
– De mettre en œuvre des actions de formation et de
communication
– De disposer d’une expertise en gestion des risques
associés aux soins
– à la CME de proposer le programme d’actions et d’en
établir le bilan annuel
– D’assurer la cohérence des actions menées pour la lutte
contre les évènements indésirables associés aux soins
• Nomination d’un coordonnateur de la gestion des
risques associés aux soins (CoGR)
Gestion des risques associés aux soins
LIN
Lutte contre la
douleur
Lutte contre les IN
Coordonnateur
de la gestion des risques
associés aux soins
Risques liés à la PEC
médicamenteuse
Vigilances
sanitaires
DIM
Médecins accrédités
(Spécialités à risques)
Vigilances
Santé au travail
Coordonnateur
de la gestion des risques
associés aux soins
CRUQPC
Cellule qualité
EOH
SRA
Structures
régionales d’appui
CRPV
CCLIN/ARLIN
OMEDIT
CME
+
coordonnateur
Contractualisation
CSIRMT
CRUQPC
Programme d’actions
pour la qualité/sécurité
des soins
+ indicateurs
Communication
CHSCT
Représentant légal de l’ES
Le programme d’actions
• Cohérence avec les objectifs des contrats de pôle et des secteurs
d’activité
• Annuel ou pluriannuel, actualisé chaque année
• Evalué (rapport annuel): notamment par l’évolution des indicateurs
nationaux, régionaux et locaux.
• Elaboré à partir:
– Des évolutions réglementaires
– Des orientations fixées par les autorités
– Des objectifs de l’établissement
• Comporte plusieurs volets:
–
–
–
–
–
La lutte contre les infections associées aux soins
Le bon usage des médicaments
Les risques associés aux actes invasifs
Les dispositifs de vigilance pour garantir la sécurité sanitaire
La prise en charge de la douleur
Lutte contre les IN:
Rôle prépondérant de l’EOH
• Le rôle des EOH a été renforcé: l’expertise en matière de
prévention du risque infectieux repose sur l’EOH
• Le programme d’actions EIAS comporte un volet relatif aux
mesures à mettre en œuvre pour lutter contre les IN: l’EOH
assiste la CME pour élaborer le programme d’actions de ce
volet
• L’EOH établit un bilan des activités de LIN (modèle
standardisé), d’où sont tirés les indicateurs (tableau de bord)
Structure opérationnelle
expertise
Minimum
une infirmière / 400 lits
un praticien / 800 lits
L’équipe opérationnelle d’hygiène
(EOH)
•
•
•
Composition pluridisciplinaire spécialisé en hygiène
– minimum : 1 médecin ou pharmacien et 1 infirmier hygiénistes
– ± complétée par : technicien biohygiéniste, technicien d’études
cliniques...
– secrétariat
Missions
– Participation à l’élaboration du programme d’action et du bilan
d’activités de l’instance chargé de la LIN
– mise en oeuvre et évaluation des actions de surveillance et de
prévention des IN
– Formation du personnel
– Animation du réseau des correspondants en hygiène
– Recommandations techniques
– Signalement et investigation lors de la survenue d’événements
inhabituels ou sévères
S’appuie dans les services sur le réseau des correspondants en hygiène (CHH)
DGOS-DHOS
COSPIN
HCS, HAS
SFHH, SFAR …
National
InVs, RAISIN
Inter régional
5 CCLIN
+ les ARLIN
Régional
ARS
CoGR
CME
antennes
CLIN (ou sous-commission)
Local
EOH
Établissement
Correspondants Correspondants Correspondants Correspondants
P
A
T
I
E
N
T
S
Le dispositif s’appuie sur… (1)
• Le signalement des IN
Le signalement des infections nosocomiales (IN) est
un système d’alerte qui constitue un cadre pour
l’identification et une aide pour la gestion des
situations présentant un risque infectieux
nosocomial grave et/ou élevé.
• Sa mise en oeuvre est un levier important de la
maîtrise de ces risques.
Le signalement: réglementation
en vigueur
• Loi de santé publique, 9 août 2004
article L. 1413-14 : “ Tout professionnel ou établissement de santé ayant
constaté une infection nosocomiale ou tout autre événement indésirable
grave lié à des soins doit en faire la déclaration à l'autorité administrative
compétente…. ”
• Articles R. 6111- 12 à -17 et circulaire DHOS- DGS n°21 du 22 janvier 2004
sur le signalement des IN et l’information des patients :
modèle de fiche de signalement, événements à signaler, organisation du
signalement dans les établissements, constitution de cellule de crise
• INSTRUCTION N° DGOS/ PF2 /DGS/ RI3/ 2012/75 du 13 février 2012
relative au signalement externe des infections nosocomiales par les
établissements de santé et les structures mentionnées à l’article R.6111-12
du Code de la santé publique ainsi qu’aux modalités de gestion des
situations signalées.
Deux types de signalement
1. Le signalement interne
• évènements ayant une portée locale
• permet aux responsables et professionnels de prendre
connaissance d’évènements
• des actions d’amélioration (de la structure, des pratiques de
soin, de la désinfection, de la stérilisation ou de l’entretien des
locaux..)
2. Le signalement externe
• des évènements “sentinelles” ayant une portée extra muros
critères d’alerte définis au travers d’une liste non exhaustive,
appréciés par le praticien en hygiène
Que signaler en externe ?
1. Infection nosocomiale rare ou particulière
a. agent infectieux, dont résistance aux antibiotiques
b. Site de l’infection : endophtalmie..
c. Infection lié à un dispositif médical contaminé
d. infection pouvant exposer d’autres patients au même
risque
2. Décès du patient lié à l’infection
3. Infection liée à l’eau ou dans l’air environnant
4. Maladie à Déclaration Obligatoire avec origine nosocomiale
5. Autres (épidémies)
Pas de liste limitative : laissé à l’appréciation du praticien en
hygiène
Organisation du signalement dans les
établissements de santé
• Grandes étapes de mise en place
Le « CLIN » ou son équivalent est chargé de la mise en oeuvre du
signalement
– Nomination du responsable signalement par le directeur
de l’établissement
– procédure signalement interne
– articulation gestion des risques - autres systèmes de recueil
d ’information
– protocole de mise en place d’une cellule de crise en
prévision d’événement majeur
– retour d ’information services et instances
Signalement interne
Signalement externe
Finalités du signalement
• Alerter les autorités sanitaires (ARS) et les CCLIN des
évènements sentinelles
• Disposer d’une aide extérieure (investigation /
évaluation / gestion de l ’épisode)
• Suivi et analyse centralisés par l ’InVS => tendances,
phénomènes émergents, alertes
mesures correctrices
retour d’information aux établissements
recommandations au ministère
Le dispositif s’appuie… (2)
• La surveillance:
– Des infections nosocomiales (ISO, néo-nat, réa..)
– De l’antibiorésistance (BMR, BHRe…)
– De la consommation en antibiotiques
– Etc..
RAISIN, InVS
établissements
• L’évaluation : audits nationaux, indicateurs…
GREPHH, BILAN LIN
établissements
Le dispositif produit…
•
•
•
•
Des recommandations
Des guides
Des méthodologies
Des outils
(pédagogiques, de
gestion des risques,
d’évaluation…)
• Des retours
d’expériences
• ….
Et aussi: des jeux sérieux, des vidéos, des
affiches…
Les Programmes nationaux
Suivi: COSPIN
• Programme national pour la prévention des IN
2005-2008
Améliorer la rapidité et la qualité du diagnostic et de la prise en
charge des patients infectés
Renforcer l’appropriation des recommandations par les professionnels
Améliorer les pratiques visant à réduire en priorité le risque infectieux
lié aux procédures invasives et la prévalence de la résistance aux
antibiotiques
• Programme national stratégique de prévention des
IAS 2009-2013
Domaine élargi: Infections associés aux soins (IAS) et tous secteurs
(ES, EMS, ville)
Deux axes de progression prioritaires :
• Risque infectieux associé aux dispositifs invasifs
• Maîtrise de la résistance bactérienne aux antibiotiques
Indicateurs
Plan national d’alerte sur les
antibiotiques 2011-2016
Programme national de prévention
du risque infectieux en
établissement médico-sociaux
2011-2013 (circulaire du 12 mars
2012)
ES: programme national de prévention
des IN (PROPIN)
• Un ensemble coordonné d’actions réalisées par
les ES (échelon local) et les échelons régional,
inter régional et national
• Des objectifs nationaux à atteindre assortis
d’indicateurs sont définis, et les programmes sont
évalués sur l’atteinte de ces objectifs quantifiés.
Les indicateurs du tableau de bord 2013
Bilan LIN
TBLIN
• ICALIN2 : Indicateur Composite des Activités de Lutte contre
les Infections Nosocomiales (Organisation, Moyens, Actions)
• ICA-LISO : Indicateur composite de lutte contre les infections
du site opératoire (Organisation, Moyens, Actions)
• ICA-BMR: Indicateur Composite de maîtrise des BMR
(Organisation, Moyens, Actions)
de performance
• Indice SARM: IndicateurClasses
de résultat
• ICSHA2 : Indicateur de Consommation
A, B, C, D, de
E, FSolution
Hydroalcoolique (indicateur de résultat)
• ICATB2 : Indice Composite du bon usage des Antibiotiques
(Organisation, Moyens, Actions)
• Score agrégé
Evolution des indicateurs
2
Les indicateurs
• Chaque année, l’EOH renseigne un bilan standardisé (bilan
LIN) saisi sur une plateforme Web commune.
• De ce bilan sont tirés les indicateurs,
qui, une fois validés, sont rendus publics.
• Intérêt des indicateurs:
– À l’échelon national:
évaluation de l’atteinte des objectifs des programmes nationaux
– A l’échelon de l’établissement:
définition des axes d’amélioration (programme annuel) et suivi
– Transparence pour l’usager:
affichage et communication obligatoires
Le programme national 2011-2013
en EMS (EHPAD, FAM, MAS)
• Circulaire interministérielle n°
DGCS/DGS/2011/377 du 15 mars
2012 relative à la mise en œuvre du
programme national de prévention
des infections dans le secteur
médicosocial 2011/2013: déclinaison
pour ce secteur du plan stratégique
national 2009-2013 de prévention des
infections associées aux soins.
• Démarche qualité « Maîtrise du
risque infectieux »:
– Autoévaluation: manuel du GREPHH
– Plan d’actions
– DARI (Document d’Analyse du Risque
Infectieux)
50
En 2015…
• Parution du nouveau programme national de
prévention des infections associées aux soins:
PROPIAS 2015 (INSTRUCTION du 15 juin 2015)
• Fait suite aux précédents programmes en
tenant compte de leur évaluation
PROPIAS
Les mesures de prévention
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