Présentation du groupe DIAPO 1 Installation patient et mort Arrivée

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Présentation du groupe DIAPO 1
Installation patient et mort
Arrivée médecin
« Doc, c’est quoi l’euthanasie ? » DIAPO 2
« Je ne peux vous donner mon avis personnel, ce ne serait pas objectif, mais regardez
TENDRE FEUILLE + DIAPO 3
Le droit de mourir c’est pour la grande majorité des français une aide apportée aux
personnes gravement malades, mais si on regarde plus particulièrement par tranches
d’âges, les personnes qui le considèrent aussi comme un suicide ou un meurtre ont
majoritairement entre 18 et 35 ans. »
« Mais les hommes ne discernent plus tellement la frontière entre la vie et la mort.
Pour moi, elle est avant tout l’arrêt des fonctions biologiques de la vie.
« Cerveau = gélatine = mort-> disparition = trou définitif structure cerveau.
Donc si plus activité cérébrale = irréparable
Mort cérébrale = arrêt brutal, définitif et irrémédiable de toutes les activités du
cerveau mais cœur bat encore et respire
0,5 % décès recensés »
« En tant que patient, j’ai un point de vue beaucoup plus existentiel.
Pour un être dont la mort est imminente, la pensée de la mort est tout d’abord une
pensée sur la vie. Selon Epicure, « la mort n’existe pas tant que nous vivons et nous
n’existons plus quand elle est là.
SE LEVE
Le refus d’admettre qu’un homme est voué à la mort et qu’il ne peut être soigné est
appelé acharnement thérapeutique. »
« SE LEVE
Le besoin de soigner doit alors laisser place à l’apaisement des souffrances qui reste
le devoir du médecin
S’ASSOIS»
« S’ASSOIS
Cette obstination de soin est aujourd’hui largement rejetée par les instances
religieuses, éthiques et déontologiques, preuve qu’ils peuvent s’accorder sur un tel
sujet. Et l’euthanasie dans tout ça ? »
DIAPO 4
« Tout ce que je peux dire c’est qu’en France
France : 22 avril 2005 loi Leonetti = droit au « laisser mourir »
Pas euthanasie active mais autorise normalement après avis collégial et
autorisation des proches ou du patient, à appliquer un traitement anti-douleur «qui
peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie » pas mort
Réalité enquête l'Institut national des études démographiques :
48% décès en France suite décision médicale qui hâte mort
0,8 % conséquence de médicaments donnés délibérément pour mettre fin à la vie
Nombreuses euthanasies actives sont en effet pratiquées en toute illégalité car
condamné par Code pénal
Euthanasie active : un tiers administre à un malade une substance létale dans le but
de provoquer sa mort
Euthanasie passive : stopper un traitement, arrêter alimentation ou hydratation
artificielle, plonger le patient dans un coma pouvant provoquer la mort au bout de
quelques jours
Esprits médecin = guérir et sauver + que soulager et accompagner donc loi mal
appliquée «
« Et si je veux aller ailleurs ? »
« Tu peux aller en Suède, en Belgique, aux Pays-Bas ou en Suisse, ce sont des pays où
soit l’euthanasie active soit l’assistance médicale au suicide sont autorisés. En
revanche évite le Portugal, la Grèce, la Serbie, la Bosnie, la Croatie ou la République
Tchèque, elle y est totalement interdite. C’est aussi le cas en Pologne.
Le débat sur l'euthanasie a été lancé en Pologne par Janusz Switaj (Januze
Svouitaje) , un jeune homme paralysé depuis 1993 à cause d'un accident de moto. Il
demande à ce que l'appareil qui le maintient en vie soit débranché de manière légale.
Mais comprendre sa situation ne signifie pas pour autant que l'on accepte de le
laisser mourir. Selon l'éthique chrétienne, arrêter l'appareil constituerait un
homicide." A la question de savoir si la Pologne est prête à mener un débat sur
l'euthanasie, un ecclésiastique polonais répond par l'affirmative. "Mais nous espérons
que ce pays catholique n'en viendra jamais à fournir une base juridique à
l'euthanasie." + suicide données pas dire oral juste réponse questions !
« L’euthanasie fait polémique en Pologne, mais pourquoi déclenche-t-elle un si lourd
débat ? »
« La fonction première du médecin est de soigner son patient. »
DIAPO 5
« Dans ce cas, en principe, ce dernier doit vouloir survivre. Cependant, certains cas
nuisent à cette fonction. En effet, certains, n’ont, non seulement, pas cette volonté,
mais veulent parfois même en finir. »
« L’euthanasie est alors envisagée mais la présence d’une tierce personne est exigée
pour équilibrer son choix et l’aider à prendre sa décision. »
« Ce tiers « met délibérément fin à la vie [du patient] dans l'intention de mettre un
terme à une situation jugée insupportable ». Cet acte doit être envisagé ou effectué
avec l’accord ou la demande de la personne concernée ou de ses représentants. »
« La fonction de base de la médecine qui est de soigner la personne. Cette vocation
est appuyée par le Code de déontologie « le médecin n'a pas le droit de provoquer
délibérément la mort.». Ce qui fait de l’euthanasie un sujet très complexe et
l’existence de cas très différents. »
En effet les avis divergent.
Les philosophes que vous connaissez bien et les religieux que je respecte, les moines
bouddhistes, voient les choses chacun à leur manière.
Pour les philosophes, le narcissisme a un poids important dans le jugement que porte
un homme face à la mort. L’intérêt pour l’euthanasie peut être dut à l’absence de
proches ou à un refus de dépendance aux autres. Cela les pousse à croire que la vie
n'a plus de sens et qu'elle a perdu sa dignité. La douleur physique amplifiée en
douleur psychologique conduit donc à une révolte contre la vie.
La souffrance occupe une place centrale dans la quête spirituelle bouddhiste non
pour lui donner une valeur expiatoire ou rédemptrice mais pour la combattre et la
faire disparaître. Partant des notions indiennes de Karma, l’enseignement du
bouddha porte sur l’absence de soi, l’impermanence de toutes choses et la
souffrance.
La douleur du malade est aussi influencée par le regard de son entourage. Ses
proches peuvent amplifier son mal-être et le dévaloriser, souvent sans le vouloir.
Le soulagement des souffrances s’inscrit dans cette lutte contre cette dernière
comme principe d’amour et de compassion. Il n’y a pas de rite requérant la présence
d’un moine pour entourer une personne mourante. La dernière pensée avant la mort
est primordiale dans l’optique de la renaissance. Il est donc recommandé d’aider le
mourant à rompre toutes attaches terrestres et de fixer ses pensées sur les valeurs
essentielles du bouddhisme. Au Tibet, il existe des méthodes pour transférer et
libérer la conscience dans l’état intermédiaire selon le livre des morts Tibétains.
Mais si la personne n’est pas sur le point de mourir, le retour dans sa vie d’avant qui
n’était pas forcément celle qui lui plaisait peut l’influencer dans sa demande
d’euthanasie.
Beaucoup de critères peuvent amener le patient à réitérer sa demande d'euthanasie.
Mais s'il est vrai que personne ne peut obliger quelqu'un à vivre, n'est-il pas non plus
vrai que le malade ne peut obliger un tiers à le tuer ?
« Finalement, je suis contre l’euthanasie. Pour moi la vie est une réalité bien trop
importante pour qu’elle soit laissée à la libre disposition de l’homme
la mort étant inéluctable, la plupart des humains veulent, dans nos sociétés
occidentales, être rassurés sur les conditions de leur fin de vie
L’euthanasie active reste une infraction. Mais dans certaines circonstances, pour la
population, il devrait être admis des dérogations et des exonérations quant à la
culpabilité de celui qui aide à mourir.
 Pour ce parti, la présence d’un tiers montre qu’un individu peut décider du sort
d’une vie qui n’est pas la sienne et peut, en plus de cela, être quelqu’un de
totalement irrationnel et souhaiter la fin de vie d’un patient.
 S'il est vrai que nul n'a le droit d'interrompre la vie de quelqu'un qui n'en a pas
fait la demande, personne ne peut obliger quelqu'un à vivre. D'où la
revendication d'un droit à l'euthanasie, qui ne serait pas en opposition avec le
développement des soins palliatifs.
 La demande d'interruption de vie n'est pas un acte médical mais culturel
relevant de la liberté individuelle. Elle doit être lucide, réitérée et libre. Elle se
manifeste soit par un témoignage écrit pouvant être confié à un mandataire,
susceptible de se substituer à la personne devenue inconsciente ou dans
l'impossibilité de s'exprimer. Le tiers intervenant ne doit avoir aucun intérêt
personnel ou égoïste à satisfaire cette demande.
 Pour eux, un patient ne peut choisir de mourir tant que son état n’est pas à un
stade avancé de sa maladie. Il ne peut connaitre sa réaction face à la mort tant
qu’il est bien portant.
 L'existence humaine ne doit pas être comprise de façon purement biologique ou
en termes uniquement quantitatifs. La vie est essentiellement un vécu et
ressortit à un ordre symbolique. De ce fait, la demande d'assistance à une
délivrance douce est pleinement un acte culturel.
 Le caractère intolérable des souffrances subies comme l'absence raisonnable
d'autres solutions pour les apaiser devrait être corroboré par le médecin
traitant et par une autre personne du corps médical.
 Parallèlement, un patient en fin de vie, peut prendre cette décision pour
épargner son entourage, sa demande ne correspond donc pas forcément à sa
volonté même.
 l'individu est seul juge de la qualité de sa vie et de sa dignité. Personne ne peut
juger à sa place. C'est le regard qu'il porte sur lui-même qui compte et non celui
que pourraient porter les autres· La tentative de suicide n'est plus poursuivie en
France depuis 1792. Et pourtant, si le suicide n'est pas condamnable,
l'assistance à la mort consentie relève du Code pénal. Ce paradoxe devrait être
surmonté par la dépénalisation de l'euthanasie.
 La demande d'assistance à une mort consentie doit être formulée librement,
consciemment, clairement et de manière réitérée. Elle est toujours révocable,
afin de protéger la liberté individuelle et l'autonomie de la personne.
 Pour finir, le devoir d’un médecin est de soigner et lorsqu’il n’y a plus aucun
espoir, il se doit de soulager les souffrances du patient de façon raisonnable. Il
ne peut donc aller jusqu’à la mort de la personne.
 Le droit de mourir dans la dignité n'est pas un droit ordinaire. Il ne s'agit pas
d'un droit accordé à un tiers de tuer. Mais il se présente comme la faculté pour
une personne consciente et libre d'être comprise puis aidée dans une demande
exceptionnelle qui est celle de mettre fin à sa vie.
 Lorsque les souffrances existentielles, psychologiques et sentimentales d'une
personne sont insupportables et non maîtrisables et que cette personne
demande qu'il y soit mis fin, le geste d'interruption de sa vie par un tiers ne
devrait pas être incriminable.
Je veux tout de même m’en tenir à la législation actuelle : l’euthanasie est considérée
comme un homicide volontaire, un assassinat, ou encore un non assistance à
personne en danger. »
Dans tous les cas, le droit n'impose aucune obligation à quiconque. Personne n'est
contraint à exécuter une demande et la clause de conscience est ici impérative.
« Merci de m’avoir aussi bien renseigné docteur et excusez moi d’avoir pris de votre
temps. »
DIAPO 6
«Ce n’est rien, il est toujours bon de se faire un avis personnel sur les débats de la
société. D’ailleurs d’autres devraient se tenir un peu plus au courant, il y a quand
même plus de la moitié des Clermontois qui ne connaissent pas l’existence de la loi
Leonetti. »
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