
 
(B) Angiogenèse 
Les cellules tumorales ne peuvent se multiplier, en l’absence de vascularisation, que jusqu’à 
concurrence  de  nodules  de  l’ordre  de  1  à  2  mm  de  diamètre.    Comment  les  prolifértions 
tumorales  en  croissance  sont-elles  vascularisées?  Les  cellules  tumorales  elles-mêmes  et  les 
macrophages  sécrètent,  un  facteur  d’angiogenèse  comme  le  facteur  de  croissance  des 
endothéliums vasculaires (VEGF) et le facteur de croissance de fibroblastes basiques (b-FGF).       
Le facteur d’angiogenèse tumoral semble capable d’effectuer toutes les étapes de la formation des 
capillaires,  comprenant  la  dégradation  de  la  membrane  basale,  la  migration  des  cellules 
endothéliales, la proliferation et la formation des tubes capillaires. 
Des études récentes montrent les cellules tumorales produissent non seulement les facteurs 
d’angiogenèse mais aussi les facteurs antiangiogenétiques moléculaires comme thrombospondine 
1  qui  est  produit  par  les  cellules  tumorales.    Le  gène  P53  de  type  sauvage  semble  d’inhibiter 
l’angiogenèse par induire la synthèse de la thrombospondine 1.    La plasminogène, la collagène et 
la  transthyretine  ont  été  respectivement  derivéés  par  décomposition  protéolytique  et  forment 
l’angiostatine,  l’endostatine  et  la  vasculostatine  qui  sont  l’inhibiteur  d’angiogenèse.    La 
croissance tumorale est controlée  par  la  balance  entre  les  facteurs d’angiogenèse et les facteurs 
antiangiogenétiques. 
 
(C) Progression tumorale et hétérogénéité 
La  plupart  des  tumeurs  humaines  sont  monoclonales,  on  peut  se  demander  si  toutes  les 
cellules d’une prolifération tumorales sont identiques à la cellule d’origine.    Lorsque les cancers 
deviennent cliniquement décelables, leurs constituants cellulaires sont des plus hétérogènes.    Des 
éléments qui différent  dans leur caryotype, leur faculté d’invasion, leur taux de croissance, leur 
sensibilité  hormonale,  leur  possibilités  métastatiques  et  leur  sensibilité  à  des  drogues 
anticancereuses  peuvent  être  identifiés  parmi  les  descendants  d’une  seule  cellule  transformée.   
La  progression  tumorale  est  l’acquisition  de  modifications  qualitatives  permanentes  et 
irréversibles  d’une  ou  plusieurs  des  caractéristiques  d’une  tumeur.    La  transformation 
néoplasique s’accompagne d’une instabilité génétique, ce qui rend les cellules capables d’une taux 
élevé de  mutation s’effectuant au  cours  du developpement clonal.    Le devenir des sous-clones 
apparus dans  la tumeur  est  sévèrement contrôlé par  des  pressions  sélectives de  l’hôte, à  la fois 
d’origine  immunitaire  et  non  immunitaire.    Ainsi  les  cellules  qui  ont  un  haut  pouvoir 
immunogène peuvent être détruites par les cellules lymphoïdes de l’hôte, tandis que celles qui ont 
réduit les besions en oxygène en elements nutritifs pourraient avoir une croissance avantagée. 
 B. Mode de croissance et dissémination de la tumeur 
(A) Mode de croissance 
1. Croissance en expansive 
La croissance  se  fait  à  l’accoutumée  par  expansion  lente,  des  tissus  adjacents  se  trouvant 
repoussés  peu  à  peu.    Les  tumeurs  bénignes  sont  donc  régulièrement  circonscrites,  bien 
limitées,  séparées  des  tissus  sains  voissins,  même  entourées  par  une  capsule.  Cette  capsule 
constitue un plan de clivage facilitant l’énucléation chirurgicale.    Après ablation chirurgicale, 
il  n’y  a  pas  de  récidive.    L’évolution  est  favovable  pour  la  plupart  les  tumeurs  bénignes.   
Toutefois elless peuvent être responsables de complications graves, comme obstruction de la 
trachée dans les neurinomes.