Page 2 sur 3
On compte environ 10 à 15 cancers de l’ovaire pour 100.000 femmes en France.
C’est le cancer gynécologique le plus grave : sa survie à 5 ans est < 35%.
Les facteurs de risque sont :
- L’âge avancé.
- Les ATCD personnels et familiaux de cancer de l’endomètre, du colon, du sein ou de
l’ovaire.
- La nulliparité.
Il n’existe pas de dépistage.
1) Les arguments échographiques de malignité
- Taille > 10 cm.
- Bilatéralité.
- Paroi épaisse.
- Hétérogénéité.
- Cloison intra-kystique.
- Végétation intra ou extra-kystique.
- Ascite (= liquide dans le kyste).
Anéchogène : non visible à l’échographie.
2) Clinique et paraclinique
La découverte (souvent tardive) se fait majoritairement à la suite de troubles digestifs, de
métrorragies, de signes urinaires, ou lors d’une échographie pour une autre indication.
Au toucher vaginal, une masse annexielle dure est irrégulière, hétérogène, fixée, parfois bilatérale
(avec possibilité d’ascite) peut être trouvée.
Un bilan s’avère alors nécessaire : échographie pelvienne, doppler abdominal, scanner abdomino-
pelvien, RP, marqueurs CA 125 et CA 19,9.
3) Traitement
Tumeur bénigne : kystectomie par cœlioscopie.
Tumeur borderline : annexectomie par laparotomie.
Tumeur maligne :
- Cytologie péritonéale par laparotomie.
- Hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale, omentectomie, lymphadénectomie
lombo-aortique et appendicectomie.
- Chimiothérapie.
- Chirurgie de réparation.