[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 24 septembre 2016 Corrections 2
Corrections
Exercice 1 : [énoncé]
Soit aun générateur du groupe cyclique (G,∗) introduit dans l’énoncé.
On sait
G=ne,a,a2,...,an−1oavec an=e
Puisque xest élément de G, il existe k∈~0 ; n−1tel que x=aket alors
xn=akn =e
Exercice 2 : [énoncé]
(a) L’ensemble des n∈N∗est une partie non vide (car aCard G=e∈H) de N, elle
possède donc un plus petit élément.
(b) Posons b=an. Puisque bappartient au sous-groupe H,<b>⊂H.
Considérons ensuite x∈H. Il existe p∈Ztel que x=ap. Soit rle reste de la
division euclidienne de ppar n
p=nq +ravec 0 ≤r<n
Comme ar=ap−nq =xb−q, on a ar∈Het par définition de n, on obtient r=0.
Par suite x=anq =bqet donc x∈<b>. Ainsi H=<b>est cyclique.
Exercice 3 : [énoncé]
Par isomorphisme, on peut supposer que G=Z/nZce qui rend les choses plus concrètes.
Soient d∈N∗un diviseur de net d0son complément à n:d0=n/d.
H=<d0>=n0,¯
d0,2¯
d0,...,(d−1) ¯
d0oest un sous-groupe de Z/nZàdéléments.
Inversement, considérons un sous-groupe Hàdéléments.
Pour tout ¯xde H, on a d¯x=¯
0 car l’ordre d’un élément divise celui du groupe.
Par suite n|dx puis d0|xce qui donne ¯x∈n0,¯
d0,2¯
d0,...,(d−1) ¯
d0o.
Ainsi H⊂n0,¯
d0,2¯
d0,...,(d−1) ¯
d0opuis l’égalité par cardinalité.
Exercice 4 : [énoncé]
(a) (h,k)n=1H×K⇐⇒ p|net q|ndonc (h,k) est un élément d’ordre ppcm(p,q).
(b) Posons pet qles ordres de Het K.
Supposons pet qpremiers entre eux.
Si het ksont générateurs de Het Kalors (h,k) est un élément d’ordre
ppcm(p,q)=pq de H×K.
Or Card H×K=pq donc H×Kest cyclique.
Inversement, supposons H×Kcyclique.
Si (h,k) est générateur de H×Kalors het ksont respectivement générateurs de Het
K.
On en déduit que hest un élément d’ordre p,kd’ordre qet puisque (h,k) est d’ordre
ppcm(p,q) et pq, on conclut que pet qsont premiers entre eux.
Exercice 5 : [énoncé]
(a) Gp⊂C∗, 1 ∈Gp, pour z∈Gp, il existe k∈Ntel que zpk=1 et alors (1/z)pk=1 donc
1/z∈Gp.
Si de plus z0∈Gp, il existe k0∈Nvérifiant z0pk0et alors
(zz0)pk+k0
=zpkpk0
z0pk0pk
=1 donc zz0∈Gp.
(b) Notons
Upk=nz∈C|zpk=1o
Soit Hun sous-groupe de Gpdifférent de Gp.
S’il existe une infinité de k∈Nvérifiant Upk⊂Halors H=Gpcar Gpest la réunion
croissante de Upk.
Ceci étant exclu, on peut introduire le plus grand k∈Nvérifiant Upk⊂H.
Pour ` > k, tous les éléments de Up`\Upkengendrent au moins Upk+1, or Upk+11H
donc H⊂Upkpuis H=Upk
Hest donc un sous-groupe cyclique et ne peut être maximal pour l’inclusion car
inclus dans le sous-groupe propre Upk+1.
(c) Si Gppouvait être engendré par un système fini d’éléments, il existerait k∈Ntel que
ses éléments sont tous racines pk-ième de l’unité et alors Gp⊂Upkce qui est
absurde.
Exercice 6 : [énoncé]
(a) Par la factorisation a2−b2=(a−b)(a+b)
a2n−2−1=(a2n−3+1)(a2n−3−1)
et en répétant l’opération
a2n−2−1=(a2n−3+1)(a2n−4+1) . . . (a20+1)(a20−1)
Il y a n−1 facteurs dans ce produit et ceux-ci sont tous pairs car aest impair.
De plus, les deux derniers facteurs sont a+1 et a−1 et parmi ces deux figure un
multiple de 4.
On en déduit que 2ndivise a2n−2−1 et donc a2n−2≡1[2n].
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