JECO 2012
J. Coquet 2
Jeudi 08 novembre 2012
Séance d’ouverture 10h-11h
Les français et l’économie
Intervenants
Pascal Le Merrer : Directeur général des journées de l’économie,
G. Collomb : Sénateur
P. Grillot : Président de la CCI de Lyon
P. Haas : Direction de communication. Banque de France
A. Lauvergeon : Présidente du Conseil de Surveillance de Libération
F. Moulin Civil : Rectrice de l’académie de Lyon
S. Paix : Président du directoire de la Caisse d’épargne Rhône Alpes
J.J. Queyranne : Président de la région Rhône Alpes
1er intervenant : Patrick Haas (Banque de France)
Présentation des résultats d’un sondage sur l’économie et les français :
- Les français estiment qu’ils ont un niveau faible en économie ;
- Ils critiquent l’information économique qui n’est pas toujours compréhensible ;
- Ils sont particulièrement inquiets sur le déficit et la dette publique ;
- Ils sont également inquiet sur la dette privée et leur capacité à la rembourser ;
- A la question : « comment stimuler la croissance ?», les réponses qui apparaissent le plus
souvent sont :
o Une augmentation des bas salaires,
o La stimulation de l’innovation et de la recherche,
o Une baisse de l’impôt,
o Peu de réponses proposent une augmentation des dépenses publiques
- Les Français ont une analyse pertinente de la situation économique :
o Ils sont conscients des problèmes de dette publique ;
o Ils ont une évaluation correcte de l’évolution de leur pouvoir d’achat.
2ème intervenant : J.J. Queyrame
Le constat principal est que la France a eu la volonté de stimuler la consommation ces dernières
décennies par une stratégie de baisse des prix. Cela a posé des problèmes à l’industrie française qui
n’a pas réussi à suivre.
Par conséquent, les importations ont augmenté.
Ce choix de modèle économique s’essouffle car la France vend moins à l’étranger et les importations
augmentent.
La France actuellement emprunte 500 millions d’€ par jour.
Il faut donc retrouver un nouvel équilibre, modèle.
Or, le « millefeuille » fiscal actuel n’est pas sans poser des problèmes.
3ème intervenant : S. Paix (caisse d’épargne)
- Il existe une contradiction entre la France et les banques : les français n’aiment pas les
banques mais leur banquier.
- L’une des « vertus » de la crise est d’avoir vulgariser certains points sur l’endettement
public/privé.
- Les français sont « à l’aise » avec l’épargne « traditionnelle » c'est-à-dire les placements
liquides et sans risques. Ces placements sont en effet faciles à comprendre.
- La France est un pays où l’endettement privé est faible. Cependant, le problème de
surendettement d’accroît.
Le problème cependant en France (à la différence de l’Allemagne) est l’accroissement des
prix de l’immobilier.