UMF Baie-des-Chaleurs Apprendre et travailler en sécurité Politique sur la sécurité des résidents Préambule Le programme de résidence en médecine familiale considère : Que le droit à l’intégrité physique et psychique des résidents s’exerce tout au long de leur formation, dans tous leurs milieux de stage et qu’il est de son devoir et de celui de chaque milieu de stage de respecter ce droit. Qu’il appartient donc à chaque UMF de se doter de politiques pour aider ses étudiants à se prémunir contre les risques reliés à l’exercice de la profession. Que lorsqu’elle élabore ses politiques en matière de sécurité, chaque UMF devrait adopter une démarche réflexive de prévention qui comporte les étapes suivantes : identification des facteurs de risques : correction des situations à risque : prévention des récidives et des séquelles post traumatiques. La présente politique ne traite pas d’intimidation et de harcèlement qui font l’objet d’une politique spécifique. Énoncé de la politique UMF Baie-des-Chaleurs Lorsque le résident travaille dans l’Unité de médecine familiale : Généralités Lors de chaque journée d’accueil, un temps est réservé à la présentation de la politique de sécurité des résidents par la personne qui en est nommée responsable. Notre personne-ressource sera toujours à la disposition des résidents pour discuter de préoccupations concernant leur sécurité. En cas d’absence, un substitut sera nommé. Un étudiant ne peut être obligé de travailler dans des conditions qui sont dangereuses pour sa sécurité. Les résidents doivent collaborer à la politique de sécurité en respectant les consignes de sécurité établies par l’UMF. L’UMF doit respecter la limite d’heures consécutives de travail imposables à un résident telle que définie par leur convention collective. Tout étudiant qui subit une blessure ou est victime d’agression ou d’incident violent doit rapporter l’accident À cette fin, l’UMF a mis en place un programme de déclaration systématique des accidents survenant dans l’UMF. Tout accident ou incident doit être déclaré sur le formulaire XXX et être remis à la personneressource ou son substitut en cas d’absence. Le directeur d’UMF fera ensuite rapport au directeur du programme de résidence. Les enseignants de l’UMF doivent porter secours aux résidents qui subissent un accident dans l’exercice de leur travail et faciliter les démarches nécessaires à l’obtention des services médicaux et psychologiques subséquemment requis. Sauf en cas d’urgence, les enseignants ne doivent pas assumer le rôle de thérapeutes auprès de leurs résidents. Risques associés à l’agressivité des patients Tous les résidents recevront une formation sur la gestion sécuritaire d’entrevue d’évaluation de patients agressifs ou potentiellement dangereux Cette formation est obligatoire et offerte par l’université. Afin d’assurer en permanence la sécurité dans l’UMF face aux patients potentiellement agressifs et/ou dangereux, Un superviseur doit toujours être physiquement présent dans l’UMF lorsqu’un résident doit évaluer ce type de patient. Aucun résident n’a l’autorisation de débuter une entrevue avec un patient à potentiel de dangerosité avant de s’être assuré de la présence du superviseur. Le superviseur qui a été avisé du risque s’assurera de visionner l’entrevue en direct et interviendra si nécessaire par téléphone ou en allant au bureau du résident. Le résident doit toujours s’assurer de déverrouiller son bureau. Le résident qui se sent menacé peut rejoindre directement le superviseur par téléphone dans la salle de supervision. Une étiquette est collée sur le téléphone indiquant les deux numéros à appeler en cas d’urgence. Le résident qui se sent menacé et son superviseur doivent appliquer la procédure en cas de menace d’agression par un patient (annexe 1). Le code « BLANC » peut être lancé à l’hôpital si nécessaire. Mesures à prendre en cas d’agression par le patient : À la moindre agression, le résident doit tenter de sortir du bureau et se mettre en sécurité. Le résident avise ensuite l’équipe de l’UMF. Si le résident ne peut sortir du bureau et qu’il ne peut atteindre les secours par téléphone, il doit crier. La table d’examen n’est pas visible à la caméra mais le micro capte tous les sons. Les cris, en plus d’attirer les secours, pourront surprendre l’agresseur et ce dernier pourrait s’enfuir. Simultanément, l’équipe formée de l’UMF se rassemblera à l’endroit de crise et le code sera lancé par le secrétariat à l’hôpital. Le premier et seul objectif demeure de libérer le résident de son agresseur. Toutes autres mesures visant à immobiliser l’agresseur dépassent les compétences de l’équipe et pourraient entraîner des conséquences non souhaitées. La victime de l’agression sera immédiatement prise en charge par la personne-ressource ou son substitut. Sécurité lors des visites à domicile Afin d’éviter dans la mesure du possible les problèmes pouvant entraîner un risque pour la sécurité des résidents : Lors d’une première visite à domicile, en milieu inconnu du réseau de la santé, le résident doit être accompagné d’un enseignant. Lors de cette visite, ils repéreront des endroits où s’adresser en cas d’urgence. Lors des visites subséquentes, le résident pourra ne pas être accompagné seulement si le domicile est jugé sécuritaire par le résident et par les enseignants. Avant toute visite à domicile, le résident devra aviser l’infirmière responsable de son horaire. Il l’avisera aussi dès qu’il aura quitté son dernier patient. Afin de demander de l’aide lors des visites à domicile : Pour les urgences concernant la santé du patient qui nécessite un aide immédiate, le résident signalera le 911 Pour les agressions, le résident devra sortir immédiatement du domicile et aller téléphoner à la personne-ressource ou son substitut pour l’en aviser. Toute agression au domicile devra être déclarée à la Sûreté du Québec à New Richmond. S’il ne peut sortir du domicile, il utilisera les moyens enseignés et tentera d’aviser le 911 pour recevoir l’aide des services policiers. Dès que l’infirmière s’apercevra qu’un résident ne l’a pas avisé dans un délai normal, elle prendra les dispositions nécessaires afin de repérer le résident. Risques associés à la transmission d’agents infectieux L’UMF valorise et favorise la mise à jour de l’immunisation de ses résidents. A cette fin, elle encourage les résidents à garder à jour leur carnet de vaccination et à recevoir le fluviral à chaque année via le service santé du CSSS. Lorsque médicalement requis, l’UMF facilitera le dépistage de maladies infectieuses qu’un de ses résidents pourrait contracter dans le cadre de son travail auprès de populations à risque (par exemple : tuberculose). L’UMF fournit aux résidents un environnement de travail qui minimise les risques de contamination percutanée. Tous les bureaux sont équipés du matériel nécessaire afin d’éviter les blessures par objet piquant ou tranchant. En début d’année, une formation traite des mesures de prévention universelles. L’UMF est soumis au protocole d’intervention post exposition aux liquides biologiques du CSSS de la Baie-des-Chaleurs et facilitera les démarches d’un résident qui doit y avoir recours. Le protocole est disponible auprès des infirmières de l’UMF et du bureau de santé du CSSS. (voir annexe-2) L’UMF se doit de respecter les restrictions d’exposition clinique qu’impose la condition médicale d’un résident (par exemple : exanthème et grossesse). Le résident qui pense avoir de telles restrictions doit aviser le directeur de l’UMF qui prendra les mesures nécessaires afin de protéger le résident. Risques informationnels Dossier du résident Toute information concernant un résident est gardée sous clé dans le bureau de l’adjointe administrative. Seules les informations nécessaires ayant un lien direct avec sa formation seront conservées. Aucune personne autre que le directeur de l’UMF et l’adjointe administrative n’ont accès à ces informations. Les informations sont conservées 3 ans après la fin de la résidence sauf si le résident fait la demande de ne pas les garder. À ce moment, le directeur de l’UMF s’assurera après la fin de la résidence, qu’il n’y a pas de litige dans le dossier et procédera à la destruction sécuritaire des documents. Les évaluations quotidiennes faisant partie du portfolio du résident sont sa responsabilité mais demeurent accessibles aux superviseurs et au tuteur afin d’assurer un suivi et de compléter les évaluations sanctionnelles. Téléphones et courriels Les numéros du domicile des résidents ne seront connus que de l’adjointe administrative, du directeur de l’UMF et de la téléphoniste de l’hôpital. Aucun usage de ces numéros n’est permis en dehors des urgences. Les numéros de téléavertisseurs seront disponibles pour tout le personnel de l’UMF de même que les adresses courriel. Ils devront cependant être gardés dans un endroit à l’abri des regards. En ce sens, aucun affichage de ces informations ne pourra se faire sur les babillards de l’UMF. Transmission électronique La transmission électronique de données concernant un résident doit se faire de façon sécurisée en respectant les procédures de l’Université de Montréal. Il est ainsi préférable d’utiliser le téléphone pour communiquer avec une personne si on ne peut garantir la sécurité des informations via informatique. Risques associés aux déplacements et au logement Un résident n’est pas tenu de voyager lorsque les conditions routières sont susceptibles de mettre sa sécurité en danger. Dans un tel cas, le résident doit contacter le directeur local de programme (DLP), l’informer de la situation et convenir avec lui des meilleures dispositions à prendre. Lorsque, aux fins d’un stage de médecine familiale rurale, un résident est hébergé hors de chez lui, le logement qui lui est fourni doit respecter les normes habituelles de salubrité et de sécurité. Le résident qui remarque un problème dans son logement doit immédiatement en aviser l’adjointe administrative de l’UMF qui prendra les dispositions pour remédier au problème ou relocaliser le résident. Lorsqu’un résident travaille hors de l’unité de médecine familiale Lorsqu’ils travaillent hors de l’unité de médecine familiale, les résidents sont soumis et protégés par les politiques de sécurité que se sont donnés les divers établissements de soins. Présenté en réunion de service le _________19 juin 2008______________________ Adopté le __19 juin 2008______________ Révisé en réunion de service le 8 juillet 2015 Adopté le 8 juillet 2015