Les anémies macrocytaires non-mégaloblastiques au cours des syndromes myélodysplasiques,
de l'alcoolisme chronique, de l'hypothyroïdie et des chimiothérapies.
Hémoglobine 9.4g/dl
Toutes les causes de cirrhose du foie peuvent être cause de surcharge en fer en particulier
dans les nodules de régénération qui forment la cirrhose
TCMH= taux Moyen de Concentration en Hémoglobine, c'est à dire combien d'hémoglobine
(grossièrement, le fer) contiennent en moyenne les globules rouges
Concernant l'alcool, on dose les gamaGT, qui sont des enzymes du foie qui traduisent sa
souffrance et augmentent en cas d'alcoolisme ou dans certaines maladies comme les hépatites
La maladie alcoolique du foie, c’est-à-dire l’abus chronique d’alcool. Le mécanisme de la
surcharge est multiple :
1) le vin rouge et plusieurs autres boissons alcoolisées prises en excès contiennent du fer ;
2) les globules rouges du malade alcoolique sont « malades » car l’alcool est toxique sur la
moelle osseuse, lieu où ils se forment, c’est-à-dire qu’ils sont fragiles, petits, mal formés et ne
vivent pas 120 jours comme ils devraient normalement. Leur destruction libère du fer qui se
dépose dans tous les organes ;
3) l’alcool atteint surtout le foie et gêne la fabrication de la transferrine (qui transporte le fer)
car cette protéine est fabriquée par le foie. Attention, ceci explique qu’il y ait une fausse
élévation de la saturation de la transferrine (différente de celle de l’HH due à l’augmentation
du fer) ; en effet le pourcentage de saturation est dû au rapport fer sur transferrine, dans ce
cas, il est augmenté par baisse de la transferrine ;
4) le fer apporté par les transfusions nécessaires chez l’alcoolique qui a des hémorragies
gastriques. Il en résulte une hyperferritinémie (qui peut atteindre 1000 à 2000 ng/ml), avec
l’action toxique de l’alcool s’ajoute l’action toxique du fer.
Le résultat est le dépôt de fer surtout dans le foie qui est le premier organe sur « la route du
fer » et ce foie devient atrophique, dépôt dans la peau responsable de la mélanodermie, dans
le pancréas de diabète auquel s’ajoute l’action toxique de l’alcool ;
De plus, troubles sexuels par atteinte des glandes endocrines. Bref, un alcoolique se distingue
difficilement d’une HH (surcharge en fer acquise) (ceci arrive parfois). Mais il n’y a pas de
cas familiaux, la ferritine est moins élevée, surtout ascite, foie atrophique et notion d’abus
d’alcool. Enfin et surtout, la recherche des anomalies génétiques est toujours négative
(évidemment, une HH peut devenir alcoolique mais cela est rare et c’est une autre histoire à
écrire peut-être un jour). Le pronostic de cette maladie alcoolique dite « métallisée » est
grave. Le seul traitement à proposer est le sevrage alcoolique « à vie ». Les saignées sont
contre-indiquées car ces sujets manquent de globules rouges et de plaquettes. Le danger est
l’apparition de la cirrhose plus fréquente car le foie est « attaqué » par deux substances