QU’EST-CE QUE LA NORME ? Pathologie : doit être chronique Si elle n’est pas chronique : Dépression... - Psychiatrie = Branche de la médecine. Etude et traitement des maladies mentales. - Psychopathologie = Branche de la psychologie + Branche de la psychiatrie. Réflexion théorique sur la clinique psychiatrique. Discipline fondamentale dont la psychiatrie est un domaine d’application. Pour apprécier un fait pathologique par rapport à un fait normal la psychopathologie à recourt à la méthode clinique. L’approche clinique est un outil d’évaluation de diagnostique de pronostique, thérapeutique et doit tenir compte de 3 aspects pour l’étude de phénomène pathologique : - Existe-t-il des espèces morbides au sein d’un groupe (ex : alcoolisme > Fait pathologique ou culturel ?) - Nécessite d’une lecture prudente car la maladie mentale réalise une désorganisation qui peut être réduite à un hypo/hyper fonctionnement (ex : Une crise de colère même accompagnée d’un passage à l’acte ne peut être égal à un signe de pathologie tant qu’elle reste isolée) - L’idée de Freud lui-même > Il n’existe pas de frontière radicale entre le sujet névrosé et le sujet normal. Tous ces éléments doivent faire prendre conscience de la nécessité d’un diagnostique + analyse globale. Doit tenir compte d’un fonctionnement psychique > Obéissant à des pulsions – La nature des conflits internes et externes. Pour qu’on puisse tomber malade > Certaines conditions Névroses : - Hystériques - Phobiques - Obsessionnelles - Angoisses Psychoses : - Schizophrène - Paranoïaque La maladie psychosomatique : Expression du corps. Freud « 5 psychanalyses » Psychosomatique : C’est un évènement de la vie du sujet qui se définie par son intensité par l’incapacité ou se trouve le sujet d’y répondre et par le bouleversement et les effets pathogènes durables ou qu’il provoque dans l’organisation durable dans un environnement spécifique. En terme économique le traumatisme se caractérise par un afflux d’excitation qui est excessif par rapport à la tolérance du sujet et à sa capacité de maîtriser et élaborer psychiquement ses excitations. Le traumatisme implique 3 conditions : 1) Un choc physique ou psychique violent (Accident) 2) Infraction dans le psychisme (Vol) 3) Celle de conséquence sur l’ensemble de l’organisme 2 Transferts : 1) Positif (aimer) 2) Négatif (Détester) Relation amoureuse : Relation de type hypnotique. Ce sont des troubles fonctionnelles sans rapport avec des troubles organiques. Exprime donc de manière symbolique un conflit psychique dont l'origine se rattache à la vie enfantine. Du point de vue clinique névrose sont différents des psychose, différents des perversion, différents des infections psychosomatiques. Le terme « névrose » est apparut pour la première fois à la fin du XVIII siècle dans un traité de médecine de l'écossais W. CULLEN. Cullen l'a utilisé pour désigner l'ensemble des maladies mentales + Infections cardiaques et digestives. Plutard c'est le psychiatre P. JANET (1859-1947) qui marque cette évolution à la fin du XIX siècle en répartissant les névrose en deux catégories. Hystérie Psychasthénie Pour Janet, les névroses sont dut « à une chute de la tension psychologique provoquant l'apparition de comportements inférieurs ». Il considère que la force psychologique correspond à l'énergie psychique potentiel et la tension psychologique correspond à la capacité d'utiliser cette énergie psychique à un niveau plus ou moins élevé dans la hiérarchie des fonctions. Pour Janet, dans les névroses, les fonctions sont perturbées dans leurs aspects de socialisation c'est à dire que les aspects de la personnalité qui permettent l'adaptation se trouve perturbé. Par exemple, dans le cas de l'hystérie. Janet considère que c'est la faiblesse psychologique qui détermine le rétrécissement de la conscience. Selon lui les idées fixes seraient donc responsable de l'apparition des symptômes hystériques. > Le malade adulte n'a pas réussit à franchir la frontière du concept d'œdipe. Ce sont des individus qui n'ont pas évoluer. Du point de vue clinique, les névroses sont caractérisées par des symptômes généraux qui ne sont pas spécifiques, des névroses telles les inhibitions les troubles du sommeil du comportement, de la sexualité, l'angoisse etc … Cependant il existe des troubles spécifiques de tel ou tel formes de névroses, la conversion somatique pour l'hystérie, la phobie pour les névrose phobiques etc … Ces troubles de conversion phobique ou obsessionnelles, traduisent des défenses contre l'angoisse et constitue à l'égard du conflit interne un véritable compromis. En d'autre terme, on peut dire que le névrosé a conscience de la réalité morbide de ses troubles. Il tient compte de la réalité à laquelle il tient désespérément de s'adapter mais son « moi » est « coincé » entre les pulsions et les exigences d'un sur moi trop puissent et trop exigent. Finalement le névrosé passe son temps à essayé de chercher un compromis entre le désir et la réalité. Selon Freud le symptôme névrotique reproduit d'une manière ou d'une autre la satisfaction de la première enfance à cette égard on peut dire que le névrosé reste accroché à certaine phase de son développement psychologique affectif antérieur. Le malade tend à revenir en arrière lorsqu'il rencontre des situations difficiles ou conflictuelles. Chaque fois qu'il y a contradiction entre plaisir et la réalité l'angoisse déborde le « moi » et le symptôme apparaît. Les symptômes névrotiques représentes donc des conduites symptomatiques qui vise à neutraliser l'angoisse car sans formation symptomatique l'angoisse serait insupportable. Il existe 5 formes de névroses: La névrose d'angoisse La névrose Obsessionnelle L'hystérie La névrose phobique La névrose post-traumatique > Traumatisme majeure: Notre moi n'arrive pas à accepter. Le diagnostique de la névrose d'angoisse repose sur les points suivant: Crise d'angoisse aiguës Fond permanent d'anxiété Terrain anxieux La crise submerge la personne. Elle survient à n'importe quelle moment, même la nuit. La malade à parfois peur de mourir ou de perdre la raison pendant la crise, il devient pâle, couvert de sueur tremblant en proie à une agitation panique. Elle peut durer de quelque minutes à plusieurs heures. Quant-on fond permanent d'anxiété, c'est un état d'alerte et de tension en raison d'une inquiétude permanente sans objet définie. Il existe des facteurs qui favorisent ces troubles: Abandon et frustration qui se répètent jusqu'à l'apparition des premiers troubles. Traitement – Association de médicaments. Psychothérapie de soutient + Relaxation dans certain cas. Névrose obsessionnelle: L'angoisse se porte sur les contenues de la pensée (idée obsédante) . Le diagnostique repose sur la présence des obsessions, compulsions, des rites et sur la personnalité même du sujet qui est dite psychasthénique, c'est à dire qui souffre en permanence de fatigue de tristesse et d'indécision. Les obsessions sont caractérisés pas l'intrusion dans la pensée d'un sentiment ou d'une idée qui apparaissent avec sa pensée consciente pourtant cette pensée émane belle et bien de sa propre activité psychique qui persiste malgré ses efforts pour s'en débarrasser. Ces obsessions se définissent donc par leur survenu inopiné c'est à dire inattendus. La tendance à l'automatisation mentale. Par la lutte intérieur du sujet pour essayer de les entraver. Par la conscience du sujet de ses troubles. Les précurseurs de la psychologie scientifique et de la pathologie. Hypocrate: Premier médecin qui a inventé la clinique aux pieds du malade. Étymologie: Clinique = Kliné = Lit Le premier a opérer une rupture avec les dogmes qui jusque là ne différencient pas l'intervention médicale avec les croyances religieuses. Le premier à proposer une clinique de l'observation en prenant le temps d'observer le malade et de les interroger. → Il se livre à une véritable étude ethnologique: Il étudie le cadre et le mode de vie des malades: Cet approche permet d'orienter l'examen clinique et le diagnostique. Hypocrate tente ainsi de saisir l'homme dans son unité → La santé et la maladie sont intégrés dans le système de phénomènes naturels: Elles font parties de l'existence humaine et ne sont plus attribuées systématiquement à l'influence de Dieu. Hypocrate s'interdisait toutes choses qui pouvaient nuit au patient et son éthique est d'aider en toute circonstance l'action favorable de la nature. Cet démarche clinique qui a pour objet d'étude du sujet reconnu dans son unité et en interaction avec son environnement préfigure la relation clinique. Cependant, l'écoute et l'observation du malade et de sa maladie qui ….. la médecine hypocratique on été oublié pendant un certain temps. Thomas Sydenhain (1624-1689) Médecin anglais qui est parvenu a restaurer les principes hypocratiques de la médecine en luttant contre la mode et le système qui ….. la clinique de l'observation et de l'expérience. Wolff (1679-1754) Juriste, mathématicien et philosophe allemand va distinguer 2 types de psychologie: Empirique: psychologie qui a comme projet de réunir des faits d'observations intérieurs ou introspectives et des faits externes partout sur l'observation des conduites de l'homme. Comme toute science empirique, cette psychologie est fondée sur des calculs, mesures, elle doit découvrir des lois = La psychométrie. Rationnelle: Elle est basée sur la rationalité: Lier expérience et raisonnement dans la démarche de la connaissance. Cette tentative de fondement d'une science de la mesure chercher à cerner un fait/une articulation entre l'interne et l'externe sous la forme d'un objet à connaître qui constitue la subjectivité. W. Cullen (1710-1790) Médecin écossais a introduit le terme de « névroses » dans un livre de médecine. Ce terme désignait une affection générale du système nerveux et des propriétés sur lesquelles sont fondées le sentiment et le mouvement. Ensuite le terme de névrose va englober toutes les maladies qui paraissaient résulter d'un mauvais fonctionnement du système nerveux. Le savoir psychiatrique va se renouveler avec Ph. Pinel au XVIII siècle → Il propose une présence aussi fréquente que possible auprès du malade → Il accomplit une observation la plus fidèle et la plus rigoureuse que possible du phénomène constaté à fin d'en donner la description la plus fine qui soit. Pinel tente ainsi de cerner le réel d'une clinique en proposant une description dont le résultat sera ….. publié dans un ouvrage « Traité médicaux philosophique » sur l'alimentation mentale ou la manie. Neuroleptique → efficace dans les maladies psychotiques – Année 50 La démarche de Pinel est empirique et comporte l'examen de chaque patient en partant de chaque cas, il cherche ce qui est particulier et spécifique à chaque individus. Pour Pinel la psychiatrie est une discipline médicale qui traite les troubles psychiques comme si il s'agissait des troubles somatiques. Selon lui, les troubles mentaux sont à concevoir comme une ….. particulière de troubles somatiques. La clinique de Pinel demande un regard naturaliste identique à celui de l'….. qui étudie les insectes, c'est à dire ….. Ainsi, la clinique psychiatrique de Pinel qui se veut une clinique médicale prend appuie sur l'observation et la description formelle des troubles psychopathologiques. C'est donc le regard et secondairement la parole qui viennent structurer ce champs scientifique puisqu'au delà des signes rencontrés. Dans le règne animal les hommes ont ce privilège qui font d'eux des êtres de langage et de parole. Ainsi Pinel ouvre la psychiatrie non seulement à l'observation mais aussi de la prise en compte de la parole du fou. C'est accorder une place à sa subjectivité et ce, donc, grâce à Pinel qu'on doit le changement dans une perspective qui prend en compte en compte la pensée du fou. La maladie = forme de langage symbolique déguisé. Il n'y a pas de vérité. Relation clinique = Relation qui nous engage? Le fou nous apprend beaucoup de choses, il n'est pas un objet pour la science. Il faut accepter la maladie. Par effet d'accumulation, on tombe dans le traumatisme. Pinel constate que le fou n'est pas totalement fou. Son hypothèse conduit à se poser les questions suivantes: 1) En quoi ce que ressent et exprime le sujet aliéné est-il proche de ce que je peux ressentir et exprimer ? En quoi est-c' différent ? 2) Qu'est-ce que le fou me renvoie de moi-même ? 3) Qu'est-ce que je lui renvoie de lui-même ? 4) De quel lui viennent un regard et une parole qui me constitue comme différent ? « Le sujet psychique de la folie » ESQUIROL dans un traité intitulé « des patients considérés comme cause symptôme et moyen curatif de l'aliénation mentale » a provoquer un nouveaux départ sur la réflexion psychiatrique. En effet Esquirol s'est efforcé de mettre l'accent sur les patients en tentant de montrer l'aliénation comme un état où la part pensante et réfléchie du sujet est susceptible de se conserver. Pour les aliénistes les patients participent à la fois à la vie consciente et au fonctionnement du corps c'est à dire une conception qui établit une unité entre le corps et l'esprit. L'intérêt d'une telle conception nous permet de dire aussi qu'il existe une continuité entre le normal et le pathologique en ce sens ou les passions humaines font partit de l'existence aussi bien sur le côté physique ou psychique. On pourrait interpréter la folie comme exaltation passionnelle par exemple on pourrait penser la fureurs comme excès de colère prolongé ou que la manie érotique serait un amour porté à l'excès ou encore que la mélancolie avec passage au suicide comme un excès de désespoir prolongé. → Il n'y a rien de plus redoutable pour les êtres humains que d'être ensemble. Il suffit d'un leader pour accéder à la violence. Folie au sens ou la raison n'est plus capable d'ancrer l'individu à la réalité. Esquirol considérait le fou comme un sujet soustrait à sa propre volonté. Selon cette perspective, l'acte que peut commettre un individu est susceptible d'échapper à sa raison et dont la détermination lui reste inconnu (Pourquoi t'as fait ça ? Je sais pas). Tous ce que dit ou fait le sujet dans sa folie a un sens pour lui sans doute un excès de sens et donc une perte du sens commun → C'est ce qui peu donner aux délires ou aux hallucinations qui s'imposent au sujet autant de signes subjectifs venant d'un autre lieu car ils ne sont pas de sa propre création. En d'autres termes, les aliénés font comme si ils continuaient à poursuivre un sens à travers leurs actes même si l'acte lui même est insensé. Dans la folie, l'activité humaine reste significative mais les aliénés ne sont pas maître du sens. Ceux ci parce qu'ils restent noués à l'idée délirante. Ils sont convaincus que ce qu'il sentent est vrais, que ce qu'ils veulent est juste et raisonnable, quelques fois leur conviction est plus forte que leur jugement = Conviction délirante (Très puissante et inaccessible à la remise en cause). Dans ces conditions, on peut dire que le sujet est sujet à des hallucinations par des voix qui s'imposent à lui et qui le commandent. Elles forcent et occupent sa pensée et habitent son corps le temps du délire. La problème est alors l'absence d'écart entre le sujet lui même et son propre processus de penser. Dans la pratique psychiatrique actuelle, un sujet psychotique en mesure de critiquer son délire peur être considéré comme allant déjà mieux. Ceci parce qu'il redevient capable de prendre de la distance et d'appréhender du dehors sur un mode réflexif ce dans quoi il était prit. L'immense avancée amorcée par Pinel et Esquirol à permis d'avancer la principe de l'échange langagié avec le fou et d'en avoir fait un principe compréhensible fondant un nouveau savoir sur la folie d'où la naissance du traitement moral de l'aliéné. (ou malade mental). Le traitement moral. La découverte de la possibilité de parler avec le fou à conduit à un changement de position chez les aliénistes. Ce ne sera plus le rappel à l'ordre, les coups et les douches froides, mais une tentative de repérer les manifestations de la raison dans la déraison. C'est à dire une démarche qui va s'efforcer à chercher et à trouver des éclats de conscience dans le sujet cartésien (cogito). Pour Pinel et Esquirol, le fou ne doit plus être considéré hors de l'échange. Il paraissait en effet absurde de vouloir le traiter par la méchanceté parce qu'il était méchant selon le principe de la réciprocité. Cette méthode est d'autant absurde qu'elle nie la folie du sujet, le traite comme si il était dépourvu de présence autre que végétative ce qui voudrait un retranchement total et définitif de la communauté des humains et puisque le rapport et la communication est possible, le dialogue devient lui aussi possible à condition que le clinicien admette que le fou ne peut pas se conformer avec lui à la règle de réciprocité. Cette règle qui règle ordinairement l'échange, doit être assouplie pour plus de bienveillance et de tolérance à l'égard d'un sujet qui n'utilise pas les mêmes critères que soit même. Dans ce contexte la méthode d'entretien ne doit pas chercher à convaincre le malade ni à adhérer à ce qu'il dit. Il faut donc rechercher une 3ème voie qui se trouve entre le principe de réciprocité et de retranchement. C'est la méthode que propose le traitement moral. Cette méthode consiste à accepter un discours sans le faire... et sans le rejeter. Cela a un avantage d'introduire une distance entre le clinicien, le fou et sa parole folle. Le clinicien ne peut pas critiquer le délire ni l'approuver, ni y participer. Il doit simplement être à l'écoute présent pour son patient et l'accompagner. Cette démarche introduit une distance c'est à dire une dissymétrie entre le clinicien et le malade ce qui permet de mettre en jeux à la fois le semblable, le différent et la relation intersubjective. Rôle de l'inconscient et symbolisme des symptômes névrotiques. Les premières études de Freud sur la vie psychique l'avaient convaincu de l'existence d'une vie psychique inconsciente déjà présentée par les philosophes du XVIIIème siècle. Si la prise de conscience et la reviviscence émotionnelle de plusieurs souvenirs possèdent une vertu thérapeutique c'est que les sens organisés au dessous du niveau de la conscience trouvent dans ces expériences le moyen de se dégager et de parvenir à leur but. Ces forces sont des besoins instinctuels que la structuration de la vie psychique a réprimés par la censure et le refoulement. La reviviscence émotionnelle des conflits lointain, ceux qui sont antérieurs à la maîtrise du langage et par lequel s'est organisé l'inconscient le plus profond permet à une partie des forces en échecs de se dégager et de se défendre dans une satisfaction substitutive d'où la valeur symbolique des symptômes, des phobies, des troubles fonctionnels hystériques ou encore des idées et impulsions obsédantes (TOC). Selon cette théorie, la névrose constitue une forme d'adaptation du « moi » aux exigences pulsionnelles d'une part (les exigences du «ça ») et aux exigences socio-culturelles d'autre part (les exigences du « sur moi »). Ainsi, les symptômes névrotiques représentent le contenu manifeste, l'apparence et l'émergence à la surface du « moi » d'un conflit énergétique inconscient véritable contenu latent de la névrose. Dans une large mesure, l'inconscient exprime et poursuit la préhistoire du sujet. Cette découverte de Freud: rencontre du contenu positif de la névrose, c'est à dire la tendance à des satisfactions archaïques. Les stades successifs de la sexualité infantile sont les étapes du développement de la vie de l'enfant. Expérience à la fois de la maturation du système nerveux dans ses structures et ses contrôles et du développement au psychisme naissant dans ses expériences et ses relations primitives, c'est à dire: stade oral (plaisir de la succion et de l'incorporation), stade sphinctérien (plaisir de l'émission et de la réception) et stade phallique (plaisir génital primitif). Ces périodes constituent des franchissements difficiles imposant à l'enfant le renoncement à un plaisir pour la conquête d'une maitrise progressive du corps et l'adaptation d'un univers perçus. Dans les névroses, la psychanalyse observe constamment la persistance de besoins archaïques contre lesquels la névrose lutte par des procédés typiques de défense. Il existe un certain nombre de mécanismes de défense qu'utilise le sujet contre l'angoisse névrotique. Le sens et le but de ces procédés consiste à éviter la reconnaissance des besoins de satisfactions infantile. En effet la défense du « moi » consiste à maintenir l'ignorance de la signification des conduites névrotiques. Grâce à des réponses élaborées en conduite répétitives symboliques le « moi » permet aux pulsions une issus incomplète ainsi il évite partiellement l'angoisse du conflit intérieurs. Enfait le symptôme assure au « moi » une sorte de protection et une relative tranquillité. Finalement, le névrosé adopte et conserve une conduite névrotique parce qu'il lui apporte une certaine satisfaction (Des charges instinctuelles travesties dans des conduites symboliques) et parce qu'il lui apporte un certain bénéfice secondaire, c'est à dire que le sujet échappe à des nécessités et à des responsabilités tout en recevant des … . A travers les paradoxes et les complications de la névroses, on retrouve dons les principes de plaisir qui clos la névrose sur elle même. Ces procédés de défense et se travestissement symbolique de conflit entre les forces inconscientes n'épuisent généralement pas toute l'énergie pulsionnelle non satisfaite. Aussi, lorsque le sujet n'a pas pu élaborer des conduites de protection ou lorsque ces conduites sont imparfaites l'angoisse réapparaît. Par exemple, la névrose d'angoisse correspond à la position des sujets qui n'ont pas réussis à constituer des défenses par des conduites ou par des symptômes et chez lesquels l'angoisse se trouve pour ainsi dire à découvert. Dans tous les cas, le rôle de l'angoisse est d'avertir l'organisme sur les dangers qu'il court. Par exemple, lorsqu'une pulsion instinctuelle ne peut trouver de décharge adéquate. Cependant, même dans la névrose la mieux structurée l'angoisse fait partit de l'existence. Elle est toujours la preuve d'une perturbation dans l'équilibre énergétique du sujet. Au yeux des psychanalyses la névrose apparaît donc être une mauvaise structuration du moi qui n'est pas capable d'exercer son rôle normal de filtre et de contrôle entre les exigences pulsionnelles (Les besoins biologiques) et les exigences sociales c'est à dire l'adaptation à la vie pratique et l'édification d'une morale personnelle). En conclusion, la névrose trouve mise en échec sur deux fronts. Celui de l'instinct où la décharge est entravée et celui de la vie social, à laquelle sa participation est restreint et douloureuse. En générale, le névrosé est un être difficile à vivre. Il est souvent d'une humeur instable intolérant contradictoire, jamais satisfait. Les difficultés qu'il rencontre dans ses satisfactions libidinales rende compte de ses conduites agressives. Enfait, le névrosé à peur de sa propre violence comme il a peur de ses propre désirs. Cette agressivité demeure inconsciente comme ses désirs. Elle est donc inhibée et se manifeste dans des conduite d'ironie de sarcasmes de bouderies ou de taquinerie. Elle peut aussi être impliquée à des conduites d'actes manqué sous forme d'indifférence, d'indécision. Enfait c'est bien la frustration qui engendre l'agressivité. La libido et l'agressivité apparaissent comme les deux mouvements élémentaires de la vie instinctivo-affective. Souvent frustrés dans sa recherche libidinale compliquée, le névrosé est toujours en éminence d'agressivité, mais il … savoir que cette agressivité ne peut être vécue comme tel c'est à dire sans angoisse. C'est pourquoi un certain nombre d'agressivité de la névrose vont tendre soit à la déplacer par exemple du père à tous les hommes ou de la mère à toutes les femmes soit à l'inverser c'est à dire que la peur va être ressentie à la place de l'agressivité ou qu'enfin, à la retourner contre soi même c'est à dire, à s'auto-punir au lieu de l'hétéro-agressivité. En générale, l'agressivité retenu dans l'inconscient se combine avec l'inhibition de la sexualité par exemple dans de multiples entrave névrotiques de l'action pas exemple à travers l'indécision la maladresse et la tendance aux accidents et aux actes manqués. Elle peut aussi se manifester par la peur de commander de satisfaire une ambition, de gagner de l'argent ou de sortir, marcher ou écrire. L'interdiction de la détente pulsionnelle laisse subsister un sentiment de malaise ou d'angoisse qui confère à la vie du névrosé son goût de l'échec. En 1939, Laforgue à utilisé le terme de « névrose d'échec ». Ce terme désigne le comportement rencontré dans toutes les névroses mais plus chez certain sujet qui les dispose à se priver à la satisfaction de leurs efforts et à conduire leur destiné à la répétition des malheurs et de la malchance. Les troubles du sommeil Ils sont toujours fréquents, ils se manifestent par des difficultés d’endormissement, ou par des insomnies, ou encore par la discontinuité dans le sommeil (Cauchemars, rêves). Lorsqu’un sujet à peur de rêver de la situation refoulée, il va connaître une insomnie quasitotale. Tout ceci aura biensur d’autre conséquences et en particulier dans l’apparition d’autre symptômes, celui de l’asthénie névrotique = Très grande fatigue. En effet, avec les troubles de la sexualité, les troubles d’agressivité et les troubles du sommeil, les états de fatigue constitue un fond commun de tous les états névrotiques. La fatigue est le plus commun des symptômes qui exprime inconsciemment la lutte contre les instincts sexuels ou agressifs. La fatigue névrotique comporte les éléments suivants : - La disproportion avec les causes alléguées - L’échec au repos - Le contexte d’anxiété quasi permanent La fatigue naît de la résultante d’une tension liée au conflit voir même d’un refuge contre ces mêmes conflits, elle peut être aussi l’amorce d’une dépression. Analyser les divers éléments qui l’a compose : On pourra dans ce cas différencier - Fatigue et hystérie, qui est brusque et susceptible de rebond. Celle de l’obsédé souvent expression de son angoisse et de sa lutte épuisante. - La différence entre fatigue et dépression, réside surtout dans la perte de l’estime de soi qui caractérise le déprimé. Le névrosé, lui dira la même chose mais pour qu’on lui dise le contraire. Les dépressions : Syndrome de ralentissement psychomoteur : La perte de l’élan vitale = C'est-à-dire, lorsque la personne manifeste plus d’envie, se replie sur lui-même, se réfugie chez lui -> il évite les contacts sociaux et adopte la Kiophilie (rester dans son lit). Pour l’analyse psychanalytique, se replier sur soi-même, signifie que l’énergie n’est pas assez suffisante pour investir le monde extérieur. Le sujet sauvegarde, avec le peu d’énergie qu’il a, son « moi ». Dépression réactionnelle : Elle est déclenchée par un évènement particulier. La raison de cette dépression apparaît dans les 6 premiers mois qui l’a précède. La Dépression mélancolique : Elle est beaucoup plus grave et beaucoup plus profonde. Elle est dût à la perte de l’objet d’amour : D’un enfant ou d’un autre membre de la famille -> Pacifier la pulsion de mort pour que la pulsion de vie triomphe. Un Omega mélancolique : Les sujets ne sont pas souriant, ils ont le regard vide et se néglige. Quand on leur pose une question ils ne répondent que le minimum = Impossibilité de faire le deuil = Perte de l’objet d’amour non acceptée = Sentiment de culpabilité du survivant. Syndrome de glissement -> Ils se laissent mourir (souvent dans l’année qui suit le décès de la personne aimée). Lors du traitement de la dépression : Mouvement du recul vis-à-vis du patient pour pouvoir interpréter et traduire ce qu’il ne peut nommer. Il y a deux processus : - Déculpabilisé le sujet - Renarciser : Réparation narcissique = Soutient. Névrose apprivoisée : Nous sommes tous un peu névrosé -> Inévitable – Différent de névrose structurée. Pavlov a mit l’accent sur le conditionnement névrotique, c'est-à-dire sur les réponses données par l’animal conditionné, lorsqu’il est placé dans des situations expérimentales qui le déroute. L’animal devient alors irritable et anxieux. Si les situations pathogènes artificielles durent longtemps, aussi elles sont renouvelées, on observe alors une angoisse chronique des comportements dépressifs, régressifs ou des maladies psychosomatiques. L’intérêt des travaux de Pavlov réside dans le fait d’avoir ouvert des voies de recherches sur les maladies psychosomatiques chez l’homme et en particulier en ce qui concerne le stresse et ses conséquences sur la santé. Névrose post-traumatique Parfois l’angoisse de mort est plus insupportable que la mort elle-même/ Supporter la vie que nous avons : - Maturité psychique et sentimentale suffisante - Tenir compte du principe de réalité - Capacité à sublimer (Investir une quantité d’énergie pulsionnelle dans les loisirs) Les Névroses Obsessionnelles Cette pathologie a été identifiée dès le XIXème siècle sous le nom de « folie du doute » par Falret. Le terme « obsession » vient du latin « obsessio » qui signifie « siège » ou « action de siégé ». Dans la névrose obsessionnelle, la pensée du sujet est assiégée par des idées face auxquelles des actions spécifiques se mettent en place et ce dans un but défensif. C’est au début du XXème siècle que Freud élabore une clinique, une théorie pour expliquer la névrose obsessionnelle. Plus récemment encore dans le DSM4 (Le modèle Américain qui sert pour la classification des maladies mentales). Cette névrose disparaît au profit des TOC (Troubles compulsif obsessionnels) et de la personnalité obsessionnelle compulsif. A) Le Diagnostique de la névrose obsessionnelle Ce diagnostique est formulé devant un tableau clinique associant une personnalité obsessionnelle et des symptômes obsessionnels. Ces symptômes se manifestent à deux niveaux : - Celui de la pensée - Celui des actes La névrose obsessionnelle est une névrose bien organisée. Elle est la plus grave et la plus rebelle au traitement. C’est une affection relativement rare. Elle touche environ 2% de la population, autant les hommes que les femmes. Dans 40% des cas la maladie débute avant l’âge de 20 ans. B) Les symptômes obsessionnels En générale, on distingue les obsessions proprement dite, les compulsions, les rituels et les vérifications. 1) Les obsessions Elle consiste en des idées, des affectes ou des images qui surviennent de façon parasite dans la pensée et qui s’impose de façon répété et involontaire à la conscience du sujet. Les obsessions idéatives : Elles sont les plus fréquentes, elles sont représentées par l’intrusion répétitive d’idées de mots ou d’images mentales obscènes dégoutantes ou absurdes (religieuse, morales ou agressives). Les obsessions phobiques : Elles ont un caractère anxiogène, elles concernent des peurs, un rapport avec la crainte imaginaire d’une maladie (SIDA, cancer), la crainte d’une souillure (excrément, produit toxique), ou d’une contamination (saleté ou microbe). Les obsessions impulsives : Elle consiste en la peur de commettre contre sa volonté un acte agressif, absurde, immoral ou auto-agressif. 2) Les compulsions Ce sont des actes répétitifs qui s’imposent au sujet et qu’il ne peut s’empêcher d’accomplir. 3) Les rituels Ce sont les séquences d’actes, ils portent sur des actions de la vie quotidienne que le sujet est obligé d’effectuer (s’habiller, faire sa toilet, se coucher). Il lui faut donc par exemple effectuer des calcules mentaux, se réciter une liste de mots avant de fermer une porte, éteindre la lumière ou avant de se mettre au lit. Ces rituels sont automatiques rigoureux et rigides. 4) Les vérifications Ils ont pour but de contrôler la réalisation ou l’absence de réalisation d’un acte tel que fermer la porte, le robinet d’eau ou de gaz. C) La personnalité obsessionnelle Le patient obsessionnel a une tendance psychasthénique qui consiste en une fatigue vécue sur les versent somatiques ou psychiques. Cette fatigue résulte de facteurs psychologiques tes que le lutte intérieur intense et la crainte de nouvelles situations. Ces traits de caractères annales (le névrosé est fixé au stade sadiquale), se manifeste par l’ordre, la propreté, la ponctualité, l’obstination au l’autoritarisme, mais aussi de leurs contraires, c'est-à-dire le désordre et la saleté. C’est ce qu’on appelle des formations réactionnelles. Le sujet obsessionnel est ambivalent affectivement et ses relations sont infiltrées de sado-majosisme. En générale il a une peur très importante de la mort. La névrose obsessionnelle est constituée par une régression de la libido au stade sadiquale auquel se rapportent les traits précédemment décris. La problématique œdipienne de l’obsessionnel se caractérise par une relation captive à sa mère qui le confronte à un fantasme qui serait réalisé avec elle et un fantasme de meurtre qui paraît réalisé à l’égard de son père. IL en résulte par conséquent une culpabilité très intense et la peur de la mort. Freud interprète les idées obsessionnelles comme l’expression de désir refoulé. C’est en 1909 qu’il publie un cas clinique intitulé « l’homme au rats ». Contrairement à l’hystérie, les symptômes de la névrose obsessionnelle sont purement mentaux. Le malade est toujours très réticent pour reconnaître sa maladie et c’est toujours un tière qui l’incite à consulter. Le refus d’avouer sa maladie tient en fait que celle-ci est vécue comme « une faute morale » et non comme une pathologie. Les idées obscènes sont remarquables par leurs caractères résolument sacrilèges. Par exemple les circonstances qui appellent les circonstances du respect, de l’hommage, ou de la soumission déclenche chez le malade des idées criminelles injurieuses obscènes scatologiques. Si le malade est victime d’une idée comme celle-ci alors qu’il veut s’adresser à une femme qu’il aime, il aura une pensée « maintenant tu vas lui chier dessus » mais aussitôt le malade se sent terrorisé et horrifié d’avoir eu des idées aussi monstrueuses dès lors une lutte féroce va s’engager contre ses idées obsédantes et le malade s’engage dans des contre idées expiratoires et conjuratoires. Ainsi le sujet vit en permanence dans le doute et il passe l’essentiel de sont temps à effectuer de multiple vérifications par exemple un automobiliste peut se sentir contraint de revenir sur son chemin pour vérifier si il n’a renversé un passant dans tel carrefour. S’il ne trouve rien le doute persiste et il pensera qu’une ambulance est déjà passée et que les témoins sont déjà partis. En fait l’obsessionnel vit dans la terreur de commettre des actes graves que ses idées pourraient lui imposer mais aussi de l’avoir accomplie involontairement. Schématiquement, il s’git en générale du vieux garçon resté proche de sa mère, souvent fonctionnaire ou comptable et prit d’habitudes ou de petites manies. Il est scrupuleux et soucieux d’une justice égalitaire privilégiant les satisfactions intellectuelles et qui tente de voiler pour sa civilité ou sa religiosité une agressivité mortifère. Dans la psychiatrie contemporaine, cette pathologie est désormais désignée par les termes TOC. Ainsi l’accent est mit sur ces symptômes majeures à savoir les obsessions et les compulsions. La symptomatologie de la névrose obsessionnelle concerne 3 registres principaux : - Les pensées compulsives (Les obsessions) - Les actes compulsifs (vérification en tout genre) - Les rites et les pensées magiques Les obsessions sont systématiques et elles sont très contraignantes. Les pensées compulsives perturbent le fonctionnement du sujet c'est-à-dire ses pensées peuvent adopter la forme d’image obsédante, des idées et des questionnements répétitif. L’obsédé va alors donner sens aux réponses « coffre le monde extérieur » aux questions imaginaires qu’il lui pose par exemple : si le nombre de pas qui le sépare de la porte d’entrée est paire, alors son projet sera une réussite en revanche si il est impaire, alors son projet échouera. Ces conduites sont donc proche du délire d’interprétation (délire du sujet paranoïaque) mais le malade ne va pas se satisfaire d’une telle position passive, donc il passera aux vérifications et à des rituels infinies et incessants, et ce dans chacun de ses actes de la vie quotidienne. L’obsédé devient scrupuleux « tout doit être dans la norme, comme il faut ». De même l’arithmomanie, qui conduit le malade à des calculs incessant lui servant à se protéger des pensées obsédantes. Le jeu compulsionnel auquel se livre ainsi l’obsédé lui procure une jouissance secrète. Contraint d’agir l’obsédé ne peut se retenir quant au caractère de l’obsessionnel il est marqué par une extrême retenu à l’expression du moindre affect et de l’intime en particulier le sexuel. L’obsessionnel est un être rigide, il a une hostilité profonde à toute souplesse. Selon Freud, les symptômes de l’obsessionnel témoigneraient de sa culpabilité à vivre une intense jouissance sexuelle trop précocement exercée par un adulte séducteur. La névrose obsessionnelle est relativement rare mais tout le même la plus grave des névroses. Du point de vue thérapeutique, le traitement est en générale médicamenteux, les anxiolytiques par exemple pour réduire les angoisses et les antidépresseurs pour réduire les obsessions. Les névroses de caractères et les névroses actuelles La névrose de caractère fait parti aussi des psychonévroses mais dans laquelle les symptômes ne sont pas apparents, c'est-à-dire, seul le trait de caractère morbide est perceptibles quant aux névroses actuelles elles forment une catégorie nettement différenciée, les plus graves sont l’hypocondrie, la neurasthénie et les névroses d’angoisse. Dans ces névroses c’est toujours la sexualité qui est à l’origine de la maladie. Les principaux symptômes sont l’angoisse et l’anxiété. Avec la découverte de la psychanalyse, Freud va élaborer une théorie psychogénétique des névroses. Le concept central de cette théorie va être le refoulement, c'est-à-dire que chaque fois qu’un désir se heurte à l’interdiction du « sur moi » il se trouve refoulé dans l’inconscient. Ces symptômes névrotiques sont donc des tentatives d’expressions déguisées de ces désirs. La découverte du sens de chaque symptôme entraine par conséquent sa disparition. C’est ainsi que l’on peut dire que la plupart des psychonévroses sont accessibles à la psychanalyse. Dans la névrose actuelle, le conflit se trouve dans la vie présente du sujet et non dans son enfance. Les symptômes ne sont donc pas symboliques mais résulte directement de l’absence ou de l’inadéquation de la vie sexuelle. C’est ainsi que Freud a inclus dans ses névroses, la névrose d’angoisse, la neurasthénie et l’hypocondrie. Le mécanisme de formation des symptômes serait donc somatique et non symbolique, c'est-à-dire, une transformation directe de l’excitation en angoisse. En conclusion il existe quelque chose de commun entre certaine psychonévroses et des activités délirantes. A) Les 3 grandes notions qui définissent le délire dans son sens psychiatrique sont les suivantes : - La fausseté du jugement - La conviction inébranlable - La déviance par rapport à une norme culturelle. Si on retient cette définition, il faut alors inclure les obsessions et les phobies parmi les idées délirantes. En effet les unes comme les autres, ne sont pas raisonnablement justifiable dans la mesure où les sujets ne peuvent s’en défaire et que ces conduites apparaissent comme déviantes par rapport à la norme culturelle. D’autant plus qu’il nous faut nous rappeler que la névrose obsessionnelle fût d’abord appréhendée comme « folie du touché ». B) HENRY EY pousse l’approche psychiatrique classique en terme de sa logique et affirme que « toute psychose et toute névrose est délirante ». L’obsession précise-t-il touche au délire, elle est un délire seulement un délire qui n’est que « posé », « appuyé » pour ainsi dire virtuel, devant la conscience. Il ne l’a submerge pas, il la presse. On objectera toute fois à Henry Ey le fait que les névrosés portent en général un jugement critique à l’égard de ses troubles. Certes, mais le névrosé tente aussi de les rationaliser et de les justifier. En effet les obsessions du touché sont les plus souvent légitimées par le sujet en invoquent la peur des microbes de sorte que pour une part, le névrosé met ses facultés logiques au service de ses symptômes alors que les délirants mobilisent les ressources de leurs intuitions. Parfois le délirant peut même être capable d’un retour critique à l’égard de ses troubles.