LA L`illusion Comique, Corneille V-6 « On tire le rideau… » fin de la

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LA L’illusion Comique, Corneille
V-6 « On tire le rideau… » fin de la scène.
Les chiffres entre parenthèses correspondent aux vers
I/ La fin de l’illusion théâtrale
1.
La révélation du théâtre dans le théâtre
 Importance du vocabulaire de la vue : l’illusion passe la vue, le lever de rideau permet de
découvrir la vérité. Pridamant a été trompé par ses eyux
=> nouvelle perception du monde , ce personnage se définit par ce qu’il voit : il est donc spectateur
autant qu’acteur.
 Réactions de Pridamant et d’Alcandre différentes :
o Importance de l’exclamation chez pridamant qui traduit sa surprise et son
incompréhension (usage des questions)
o Usage de la phrase déclarative chez Alcandre avec des incitations dirigées vers
Pridamant (formules injonctives)
 Pridamant ne comprend pas et croit toujours à la magie d’Alcandre, lui qui
avait pourtant beaucoup de réticence
 Explication donnée par Alcandre qui poursuit son rôle de pédagogue
 Position du spectatuer qui répond en miroir à celle de Pridamant : ils ont partagé la même
illsuion mais à des niveaux différents : le spectateur reste spectateur, et il n’y a plus qu’un
spectateur à regarder Clindor-Alcandre-Pridamant
2.
Un dénouement baroque ?
 Intrigue secondaire qui est terminée puisqu’il y a partage de l’argent (v. 1747-1754-1760)
 Intrigue première qui continue : principe du Deus ex Machina (intervention brutale et
inattendue qui casse le rythme du récit)
 Changement d’attitude de Pridamant => rejet du théâtre qui rompt totalement
avec l’attitude précédente (1778-1780) : il redevient le père intolérant et
brimeur.
 Champ lexical du théâtre => dénouement qui change de sujet et qui n’a pas de
lien avec le récit encadré (tirade d’Alcandre). « Mais » (1763) « extremité »
(1764) notion de contrainte
 Rappel chronologique des faits : tps verbaux (1761) passé composé qui traduit
le lien entre passé proche et présent.
II / Eloge du théâtre
1.
Argumentation d’Alcandre
 « magicien » qui défend le théâtre dans une tirade qui enchaine les arguments
o Argument sociologique : théâtre touche toutes les catégories sociales, métonymie sur le
ville de Paris (pour désigner en réalité les Parisiens), usage du pluriel (1785), flatterie
aux « Princes » (1786), juxtaposition dans le même vers, même position dans les
hémistiches de deux catégories différentes « peuple » / « grands » (1787)
o Argument d’autorité avec une structure hyperbolique (1798) et références
mythologiques qui valorise les auteurs
o Argument financier : Clindor a échappé au Prévôt (1762), à son père et le théâtre
permet d’assurer une richesse (1802) avec une comparaison qui dévalorise et accuse
Pridamant.
2.
La voix de Corneille
 Texte qui s’adresse grâce à la double énonciation autant au spectateur qu’à Pridamant (usage de
la p5 1781-1801).
 Flatterie des princes qui correspond à la recherche de mécène. Importance des hyperboles
(1786). Référence à Richelieu « sagesse profonde » (1789)
 Flatterie de toute personne qui aime le théâtre en le présentant comme un Art difficile – soit peu
accessible. Façon de valoriser également les acteurs et les dramaturges
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