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Plusieurs analyses portant sur le marché du travail des économies subsahariennes et
semblent plutôt corroborer la seconde tendance théorique (Rankin, Sandefur et Teal, 2010). En effet, dans
le secteur structuré favorise les individus les mieux
qualifiés (Kuepie, Nordman et Roubaud, 2009) tout en les offr
avantages sociaux tels que la protection sociaccès facile aux services financiers.
Les moins qualifiés se réfugient donc -emploi ou le salariat informel étant donné que
une entreprise dans le secteur structuré fait appel à des coûts administratifs et
financiers onéreux. Cependant, Cogneau (2001) et Zerbo (2006) mettent en évidence le rationnement de
De ce fait, ve progressivement des diplômés à majorité jeune dans le secteur informel. Mais
économie non structuréeLes
individus les mieux qualifiés ont employeurs) ou des indépendants ayant
les revenus les plus élevés (Kuepie, Nordman et Roubaud, 2009; Nguetse Tegoum, 2009). Par contre, la
essentiellement jeune, dépourvue de capital humain
des revenus précaires ou quasi-inexistants.
Ainsi, les jeunes rencontrent des difficultés notables pour sinsérer sur le marché du travail. Défavorisés du
fait de leur faible niveet/, la majorité d a tendance à r
2006). Pourtant, la
sphère informelle, à son tour, ne donne pas toujours aux jeunes un meilleur traitement au regard des
chiffres suivants : à Ouagadougou,
indépendants, associés) était de 38 ans alors que les jeunes de moins de 26 ans ne représentaient que 1,4%
des patrons mais environ 59,5% de la main-d' (INSD, 2003).
A ces caractéristiq rinsèques dans la
détermination de l et
financier et le contexte institutionnel en sont les principaux facteurs. A propos du milieu de résidence, il
faut reconnaître que les activités informelles (non agricoles) Les
individus résidant en zone urbaine ont -employer ou être
que ceux des zones rurales. Cependant, grandissante
de transport et de manufacture.
Ces activités représentent une opportunité de diversification des sources de revenus face à une agriculture
vulnérable tout en ant également dans la dynamique de développement des campagnes.
L
physique et financier
dite libre. Pourtant, établir une unité
de production informelle nécessite un minimum de capital physique et financier. Le niveau de ce capital
conditionne non seulement le type
En effet, le commerce ambulant ou de détail hors magasin requiert certainement moins de capital que
atelier de soudure par exemple. De plus, les statuts de patrons, associés sont réservés aux
individus les mieux fournis en capital tandis que les moins riches sont principalement employés, apprentis
ou aides familiales. Ainsi, les contraintes de liquidité constituent une b -emploi
informel -emploi formel (Congregado et al, 2009). Cette idée est renforcée
par le fait que la majorité du héritage et les
dons familiaux, à hauteur de 96,2% à Ouagadougou, étant donné la réticence du secteur financier (INSD,
2003).
Au-delà de la richesse individuelle, la conjoncture économique, pourraie secteur
non structuré. Comme le démontre bien Zerbo ltération de
partie des travailleurs à chercher des alternatives
sion les effets sont mitigés. Effectivement, en suivant le
nouvell le bloc non structuré. Pourtant, émergence de
nouveaux débouchés .Quant au contexte
institutionnel il fait référence à la législation régulant le marché du travail, aux droits de propriétés
intellectuelles et au climat des affaires. De nombreux auteurs (Donor Committee for Enterprise
Development-DCED-, 2009 ; Andrews et al, 2011) stipulent informalité est fondée sur
une analyse coût/bénéfice. U
excède celui du secteur structuré. Au-