RANDRIAMBOLOLONA Tantely Nirina
RASAMISON RAHARINJATOVO Hanitra Norosoa
RASOLONIRINA Ranarivony Harilalaniaina
RAZAFINDRAKOTO Iouri Garisse
TSARAMONINA Ravony Jean Victor
CEDS : Résumé du Mémoire du groupe ‘Bravo’ intitulé : « Le caractère ambivalent du secteur
privé dans le développement de Madagascar ».
L’Etat a un grand rôle à jouer dans le développement. Il garantit les droits fondamentaux qui
permettent à tous les opérateurs économiques de travailler en toute quiétude. Il peut aussi
participer activement dans des secteurs clés de l’économie. D’après le consensus de Washington
néanmoins, l’Etat doit de désengager du secteur productif ce qui s’est matérialisé à Madagascar par
la privatisation d’anciennes sociétés d’Etat. Du coup, le secteur public perd de son poids dans
l’économie et dans la vie sociale. Cet Etat réduit s’en remet désormais au secteur privé pour mener à
bien ce qu’il n’a pas pu gérer efficacement pendant des décennies. Le rôle du secteur privé dans
l’économie est donc primordial mais, cette confiance est-elle utilisée à bon escient ?
L’analyse menée par le Groupe Bravo du CEDS montre que le secteur privé est bien entendu
primordial dans les questions économiques mais sa composante informelle met à rude épreuve tout
projet de développement pour trois raisons principales :
- L’informel nourrit et se nourrit du formel ce qui entretient un cercle vicieux en terme de
perte de recettes fiscales. Le fort degré d’intégration entre ces économies à deux vitesses
fragilise tous les secteurs de l’économie. La taille des entreprises ne les exonère pas de ce
constat puisque nombre d’entreprises grandes comme petites entretiennent des relations
d’affaires avec l’informel.
- L’impact de l’informel sur le secteur public est très négatif puisque ce dernier n’arrive à
assurer efficacement aucun de ses rôles. Sécurité des biens et des personnes, santé,
éducation, infrastructures sont embrassées sans efficacité.