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L’administration concomitante de Viekirax avec ou sans dasabuvir et de médicaments qui sont des
inducteurs enzymatiques puissants ou modérés peut diminuer les concentrations plasmatiques de
l’ombitasvir, du paritaprévir et du ritonavir et réduire leur effet thérapeutique et ne doivent pas être co-
administrés (voir rubrique 4.5). Des exemples d’inducteurs enzymatiques puissants ou modérés
contre-indiqués sont présentés ci-dessous.
Inducteurs enzymatiques :
• carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital
• éfavirenz, névirapine, étravirine
• enzalutamide
• mitotane
• rifampicine
• millepertuis (Hypericum perforatum)
Il est attendu que l’administration concomitante de Viekirax avec ou sans dasabuvir et de médicaments
qui sont de puissants inhibiteurs du CYP3A4 augmente les concentrations plasmatiques du paritaprévir
et ne doivent pas être co-administrés avec Viekirax (voir rubrique 4.5). Des exemples d’inhibiteurs
puissants du CYP3A4 contre-indiqués sont présentés ci-dessous.
Inhibiteurs du CYP3A4 :
• cobicistat
• indinavir, lopinavir/ritonavir, saquinavir, tipranavir
• itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole
• clarithromycine, télithromycine
• conivaptan
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Généralités
Viekirax n’est pas recommandé en monothérapie et doit être utilisé en association avec d’autres
médicaments pour le traitement de l’infection par le virus de l’hépatite C (voir rubriques 4.2 et 5.1).
Risque de décompensation hépatique et d’insuffisance hépatique chez les patients cirrhotiques
Des cas de décompensation hépatique et d’insuffisance hépatique, pouvant aboutir à une
transplantation hépatique ou un décès, ont été rapportés après la commercialisation chez des patients
traités par Viekirax avec ou sans dasabuvir et avec ou sans ribavirine. La plupart des patients
présentant ces complications graves avaient des signes de cirrhose avancée ou décompensée avant
l’initiation du traitement. Bien qu’il soit difficile d’établir un lien de causalité en raison de la maladie
hépatique avancée sous-jacente, un risque potentiel ne peut pas être exclu.
Viekirax n’est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée
(Child-Pugh B). Viekirax est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique
sévère (Child-Pugh C) (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.8 et 5.2).
Pour les patients cirrhotiques :
• Surveiller l’apparition de signes et de symptômes cliniques de décompensation hépatique (tels
qu’ascite, encéphalopathie hépatique, hémorragie sur varice œsophagienne).
• Réaliser des tests biologiques hépatiques, incluant les taux de bilirubine directe à l’initiation,
au cours des 4 premières semaines suivant l’initiation du traitement et par la suite lorsque
cliniquement indiqué.
• Arrêter le traitement chez les patients qui développent des signes de décompensation
hépatique.