La publicité qui finance les journaux gratuits

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LEA 2
La publicité qui finance les
journaux gratuits
Valentine LE HAGRE
Claire LE BIDEAU
Communication - 2007/2008
La publicité qui finance les journaux gratuits
SOMMMAIRE
Introduction
I – Les journaux gratuits
 Vers une évolution de la presse
 A chacun son gratuit
 Gratuite, mais organisée quand même !
II – La publicité qui finance
 Une gratuité contestable
 La recette de la presse quotidienne gratuite
III – L’exemple dans deux journaux
 Metro
 Un portable à pas cher...Avec le forfait qui va avec ! Intéressant !!
 Tout d'abord, parlons de l'image...


Place au texte ...
L'heure est à l'interprétation !
 Comment allier culture et plaisir... la réponse en direct avec CANAL+
 20 Minutes
 Besoin de nouvelles sensations ?! Buvez Malibu !
Appel à la solidarité, venez donner votre sang !
Conclusion
Bibliographie
Cheminement
Non ?!
La publicité qui finance les journaux gratuits
INTRODUCTION
En cette période de soldes, on n'entend plus que ça : "-20%, -50%, 2e démarque" ... " 1 produit acheté, le 2e
offert"...
Des prix qui augmentent, un pouvoir d'achat qui selon certaines personnes baisse; le bas prix et le gratuit sont
un véritable phénomène de société.
Tous les secteurs sont touchés : l'alimentaire, les loisirs, les vêtements ...
Et même certains auxquels on y aurait pas pensé ... Mais gratuitland n'est t- il pas un rêve utopique ?
Le gratuit touche des produits qui étaient jusqu’alors payants. La presse quotidienne par exemple… C’est
possible non parce que les coûts de production ont disparu, mais parce que le système tarifaire a changé. En
France, le gratuit était associé au service public, à l’Etat qui graciait le consommateur en l’exemptant de payer.
Or, aujourd’hui, le gratuit devient un instrument tarifaire privé qui va permettre à certaines marques
d’atteindre une masse critique de consommateurs et de les fidéliser. Le but étant un profit toujours plus élevé.
Mis à part l'air que l'on respire (et encore ... peut être plus pour très longtemps...) rien n'est gratuit, tout a un
coût.
Notre dossier est basé sur l'étude d'un de ces secteurs qui s'est mis au gratuit : la presse quotidienne. Support
de l'information, elle est nécessaire si on veut rentrer dans le détail, et élargir son point de vue face à certains
évènements. Elle nécessite donc une mise en oeuvre importante et donc des moyens financiers conséquents...
Comment peut-on arriver à distribuer des journaux gratuits, et faire un bénéfice ?
Nous nous sommes donc penchées sur LE moyen principal de financement de cette gratuité, LA PUBLICITE.
Nous avons jugé bon de présenter ce que sont les journaux gratuits, comment ils fonctionnent, ce sera l'objet
de notre première partie.
Puis, il nous a paru intéressant d'expliquer et de commenter les rouages de ce système de financement par la
publicité.
Enfin, nous étudierons en détail la publicité dans deux des principaux journaux gratuits : Metro et 20 Minutes.
I - Les journaux gratuits
>< Vers une évolution de la presse
D'abord un constat, on a pu remarquer qu'en général et à quelques exceptions près, la presse nationale
payante perd de ses lecteurs; conséquence d'un changement comportemental des français, on préferera
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regarder la télévision, surfer sur le web. Parallèlement, la presse gratuite ne fait qu'augmenter son lectorat, et
devient omniprésente.
L’invention de la presse moderne est souvent attribuée à Emile de Girardin, et Moïse Millaud. L’un était
journaliste, l’autre industriel mais ces deux hommes partageaient la même conviction : il ne pouvait y avoir une
démocratisation de la presse si l’on ne diminuait pas le coût du journal.
Comment y parvenir? Une diminution des charges salariales et surtout un recours massif à la publicité. C’est ici
que commence l’avènement des journaux dits « gratuits » grâce à la sponsorisation des publicitaires. De ce
fait, on parle d’un financement à 100% et d’un prix de vente… inexistant.
Intégralement dépendants de leurs ressources publicitaires, les gratuits ne sont donc pas distribués en
continu 7 jours/7. C’est pourquoi ils ne sont pas distribués lors des périodes de vacances scolaires. Le directeur
de Lyon Plus a confirmé cette thèse en annonçant : « Nous sortons quand il y a du trafic et quand ça plait aux
annonceurs, soit 200 jours par ans ».
Pourquoi préfère- t- on de plus en plus la presse gratuite ?
La presse gratuite est plus légère, ne néglige pas l'actualité et surtout, elle est plus rapide. Les gratuits sont
donc entrés dans un dispositif d'accessibilité maximum. En tout cas, pour ceux qui bougent, puisque l'essentiel
de la diffusion des gratuits d'information se réalise dans, ou près des lieux de transit. Ils ont inventé un modèle
de diffusion : aller vers le lecteur au lieu d’attendre qu'il vienne à eux dans les kiosques ou en s'abonnant. Ainsi,
on cible les lieux et moments stratégiques où placer colporteurs et présentoirs.
Économie Matin dans son dernier bilan explique que "son titre est lu régulièrement dans les restaurants, en
attendant l'arrivée d'une personne, ou le temps d'un déjeuner". Cette remarque répond donc aux objectifs des
gratuits : informer rapidement sans perdre de temps. S'informer gratuitement et avec une meilleure qualité
comme le soulignent les lecteurs en général.
Pour résumer, en plus d'être gratuit, le journal doit être : plaisant, concis, pratique, distrayant, et doit faire
passer le temps.
>< A chacun son gratuit
En France, il existe une multitude de journaux gratuits dont la finalité et les usagers ne sont pas les même. En
effet, on retrouve des journaux spécialisés dans l’actualité principalement mais aussi dans le sport, le cinéma
ou encore ceux destinés à être lus plutôt le matin et d’autres le soir. La notoriété plus ou moins grandissante de
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certains comme les « quotidiens gratuits d’information politique et générale » tels que Métro ou 20 Minutes
leur donne un certain monopole sur le marché de l’information gratuite.
La presse gratuite, dont les journaux s'appellent communément des gratuits est très diversifiée .Il existe
différents types de presse : la presse gratuite d’annonces, généraliste (Paru Vendu), spécialisée ( Logic Immo) ;
la presse gratuite quotidienne d’information (20 minutes) ; la presse gratuite périodique d’information ( Tout
info) ; la presse gratuite professionnelle…
Le marché global de la presse gratuite en 2004 s'est chiffré à 0,75 milliard d'euros. En 2004, 9 % des
investissements de publicité allaient aux gratuits contre 57 % pour la presse écrite payante.
Nombre de quotidiens gratuits distribués en France :
- 2001 : 0
- 2002 : 870 000
- 2003 : 905 000
- 2004 : 1 190 000
- 2005 : 1 590 000
Les formats des journaux sont aussi très importants. En effet, dans le cadre de la stratégie de reconquête de
leur lectorat, les éditeurs ont actuellement tendance à réduire le format de leurs journaux.
Ce phénomène est particulièrement visible au Royaume-Uni et en Allemagne pour la presse quotidienne, mais
aussi en France pour la presse magazine et la presse quotidienne régionale.
- Grand Format/Broadsheet: 578 X 410mm
Titre concerné : L’Equipe
- Belge : 520 X 365mm
Titres concernés : Le Progrès, Le Figaro
- Berlinois : 470 X 320mm
Titres concernés : Le Monde, Les Echos
- Tabloïd (A3) :410 X 290mm
Titres concernés : Libération, France Soir
- Demi – tabloïd (A4) : 290 X 210mm
Titre concerné : 20 Minutes
>< Gratuite, mais organisée quand même !
L’Association pour le Développement de la Presse Gratuite d’Information (ADPI), réunissant À Nous Paris,
Femmes en Ville, Métro, Sport, Le Journal du Golf, Économie Matin et d’autres titres à venir, vient de définir
lors d’une conférence de presse ce qu’est la presse gratuite d’information et de s’engager sur une charte
déontologique.
Les titres membres de l’association doivent en effet répondre aux critères suivants : être une publication
périodique satisfaisant aux obligations de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ; par "informations"
on entend une pluralité d’informations, qu’elles soient générales ou spécialisées, produites par des journalistes
professionnels et ayant un caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée ; par "presse gratuite"
on entend distribution libre, qui exclut notamment la distribution forcée.
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Par ailleurs, les éditeurs s’engagent à justifier d’une parution régulière et continue sur une période d’au moins
trois mois consécutifs précédant la date de la demande d’adhésion ; assumer la responsabilité éditoriale des
titres, qu’il s’agisse d’informations générales ou spécialisées, par les moyens propres de leur rédaction
(journalistes salariés, pigistes, correspondants attachés à l’entreprise) ; consacrer au plus les deux tiers de la
pagination des titres considérés à la publicité et aux annonces classées sans que ces dernières excédent la
moitié de la surface totale ; s’obliger à assurer la transparence de la diffusion des titres considérés à l’égard du
marché en en faisant contrôler autant que besoin la diffusion par un organisme indépendant bénéficiant d’une
compétence reconnue et d’une grande notoriété.
II - La publicité qui finance
>< Une gratuité contestable
Quand on parle de gratuité, on parle de don ; c'est à dire que l'on fournit un service, un produit sans attendre
de contre partie.
A la différence, l'échange sous entend un transfert de quelque chose en échange d'une contre partie.
Ainsi, lorsque l'on va prendre un cours de dessin ou de musique, une personne va nous "transférer" son savoir,
sa technique en échange d'argent.
En ce qui concerne la Presse Quotidienne Gratuite, ou PQG pour faire simple, la contre partie est bien
existante mais elle est implicite.
En effet, pour éditer un journal gratuit, on va opérer de la même manière que pour un journal payant : les
formalités de déclaration, de dépôt légal ou la responsabilité du directeur de publication sont identiques.
La Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse (CPPAP) rejette les journaux gratuits. Les
journaux gratuits n’ont ni avantages postaux, ni abattements fiscaux, ni conditions particulières pour l’achat de
papier.
Les services sollicités par le quotidien gratuit pour sa création sont donc d'origine marchande. Effectivement,
au nom de quoi Metro ou 20 Minutes aurait droit à des avantages et à des services gratuits, alors que Ouest
France ou Le Monde devraient payer pour ces mêmes services ?
Donc dans le cas de nos PQG, la contre partie financière est donc nécessaire.
Mais alors, si le financement n'est pas obtenu grâce à une redevance payée par les utilisateurs du service, ici les
lecteurs, à la façon d'un service public quelconque, où ces nouveaux types de journaux peuvent ils trouver les
moyens d'exister et de perdurer ?
Dans les stratégies marketing et donc dans la publicité.
Ici, le schéma qui pourrait résumer la situation pourrait être le suivant :
Le lecteur reçoit le journal en échange de sa participation dans le système de consommation via la publicité
utilisée dans le journal.
Entre le lecteur et le journal, apparaît un tiers, qui rend possible l'édition de ce dernier.
Ce tiers composé par les services marketing, les enquêtes/sondages et les annonceurs publicitaires a pour but
de collecter des données sur les lecteurs et donc de rendre des statistiques permettant de mieux cibler le
lectorat et de lui fournir un service adapté et donc de limiter les pertes financières.
Derrière l’apparence, il y a donc bien une transaction marchande classique, avec client, fournisseur et
marchandise.
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>< La recette de la presse quotidienne gratuite
"Ciblez un public. Diffusez massivement aux points stratégiques et laissez revenir. Servez chaud à vos
annonceurs."
Ainsi prolifèrent les journaux gratuits.
Ces journaux utilisent des outils comme le "géomarketing" et le "chrono marketing", on l'a vu précédemment,
ils sont distribués à certains endroits et à certains moments, pour toucher une plus large part de la population.
D'après les professionnels des gratuits, les annonceurs ont su très rapidement saisir le créneau et profiter de
cette nouvelle cible: "avec notre presse, les annonceurs touchent plus de monde, plus de jeunes et donc
vendent mieux leurs marques. Ainsi, les investissements sont intéressants", explique le rédacteur en chef de
Sport, Olivier Milhomme. Les gratuits ont quelque part crée
un nouveau besoin chez les annonceurs et donc un nouveau marché qui semble être une réelle alternative. "Ils
réinventent la presse pour les annonceurs car les parts de marché sont de plus en plus significatives", note
Valérie Decamp, directrice de Metro.
Voir schéma audience des gratuits (I)
La ligne "directrice" est : CIBLER - ADAPTER - TIRER DES BENEFICES
Chaque gratuit a son cœur de cible mais très souvent, les 15-35 ans sont les plus concernés par ce genre de
presse. Il s'agit de nouveaux individus, oubliés de la presse payante ou simplement en dehors de ses
préoccupations. Par exemple, 49 % des lecteurs de Metro ont entre 15 et 34 ans : 25 % sont des étudiants et 49
% des femmes.
Pourquoi ? La presse gratuite est plus légère, ne néglige pas l'actualité et surtout, elle est plus rapide. Les
gratuits sont donc entrés dans un dispositif d'accessibilité maximum.
Une fois le lectorat ciblé, on peut donc établir des stratégies marketing, et créer des publicités en accord avec
les besoins des consommateurs.
Comment la publicité apporte un bénéfice ?
Les annonceurs achètent à la régie de publicité du journal un espace publicitaire qui se négocie à l'année.
Ainsi, dans Metro par exemple, on aura dans chaque édition, au total, une dizaine pages consacrées à la
publicité.
Les recettes publicitaires des journaux gratuits d'information ne cessent d'augmenter.
PQN : Presse Quotidienne Nationale
La publicité qui finance les journaux gratuits
PGR : Presse Quotidienne Régionale
PQG : Presse Quotidienne Gratuite
Dans le livre de Marie Bénilde "On achète bien les cerveaux- La publicité et les médias",on pourra lire que la
dépense de communication des annonceurs français en 2005 concernant la presse gratuite s'élève à
1001 millions d'euros, et représente une part de marché: 3.1 %
"La presse gratuite poursuit sa progression à +7,2%", soit 1,2 milliards d'euros de recettes, note l'Irep dans un
communiqué, soulignant que "la presse gratuite d'information est encore plus dynamique à +23%" (91
millions).
Petite parenthèse, la publicité finance les journaux gratuits, lus par des lecteurs, qui sont également des
consommateurs.
A qui la publicité est elle destinée ? Aux consommateurs.
Par qui est elle financée ? Par les consommateurs qui vont acheter les produits. Sachant qu'une partie du prix
d'un produit sert à payer les services marketing et la publicité qui a été faite pour sa vente.
Donc au final le lecteur consommateur paye bien son journal soit disant gratuit.
De retour sur notre sujet, la publicité, nous allons maintenant prendre l'exemple de deux journaux gratuits.
III - Exemples de deux journaux
>< Metro
Créé en 1995 par un trio suédois, le premier quotidien gratuit est présent dans 21 pays
et 69 éditions.
Il est distribué quotidiennement du lundi au vendredi. On estime a environ 880 000 son
nombre d'exemplaires quotidiens.
Lancé pour la première fois à Paris et Marseille en 2002, il est aujourd'hui présent dans
11 villes françaises.
Ce quotidien est constitué d'environ 20 pages et traite chaque jour des rubriques variées telles que :
l'information dans le monde, l'information en France, l'économie, la politique, les sports, la culture, la
télévision, et nouvellement une rubrique "carrières" dans laquelle il est question du monde professionnel.
Il est imprimé dans un format " tabloïd", facile à lire en toutes circonstances.
Metro s'adresse principalement à la population active, étant donné qu'il est distribué dans des "lieux
stratégiques" tels que les arrêts de bus, de tramway, de métro, etc...
Il s'adresse donc à lectorat "varié".
La couleur est le point d'orgue du journal. En effet, contrairement à beaucoup de journaux classiques, Metro
arbore des titres aux couleurs variées.
Les publicités également. Elles sont "tape à l'oeil" et s'adressent principalement à un public jeune.
Sur la vingtaine de pages quotidienne, on peut compter environ 6 à 8 pages entièrement consacrées à de la
publicité, et 2 à 3 demies pages, tiers de pages voire quart de pages.
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Lectrice habituelle de ce journal, j'ai épluché quelques exemplaires et effectué une sorte de résumé des
publicités.
En moyenne, on remarque que certaines publicités sont toujours présentes, à savoir les publicités pour les
portables (Samsung) et les opérateurs téléphoniques ( 3 à 4 publicités par journal ), les publicités pour
certaines enseignes telles que Monoprix et Auchan associées à certains produits comme l'Ipod d'Apple, des
publicités traitant de problèmes actuels tels que l'environnement et le tabac, ainsi que des publicités pour jeux
vidéos et banques.
Dans ce type de journal, la publicité a un rôle très important, elle doit permettre au journal d'être viable, tout
en étant gratuit.
Les publicités doivent donc être attractives, et correctement ciblées.
Pour voir quelles sont les caractéristiques de ce genre de publicité, nous allons en étudier deux, qui sont, à mon
goût, représentatives de leur genre.
>< Un portable à pas cher...Avec le forfait qui va avec !! Intéressant !! Non ?!
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La première publicité est située en neuvième page de l'édition du lundi 17 décembre 2007.
C'est une publicité pour l'opérateur téléphonique Universal Mobile (du groupe Bouygues Telecom ) associé à
Samsung, une marque de portable.
Elle est composée d'une photo et de plusieurs zones de textes. Elle occupe toute la page.
A priori, c'est une publicité destinée à un public jeune et féminin.
Peut être un peu trop caricaturale, mais elle à l'avantage d'être captivante.
La publicité se découpe en deux parties, la première qui occupe 6/7e de la page, très colorée et composée de
cinq zones de texte et d'un logo, et la deuxième, qui occupe la partie basse du reste de la page, plus sobre,
composée d'une zone de texte et d'un logo.
>< Tout d'abord, parlons de l'image...
On peut remarquer l'omniprésence des couleurs rose, fushia et mauve.
Sur la périphérie de la photographie, le mauve domine, et plus on se rapproche du centre de l'image plus la
couleur s'éclaircit et devient "flashy". La bordure de l'image n'est pas nette, on a l'impression que l'image a été
peinte.
Dans la partie inférieure gauche, à l'arrière plan, une jeune femme coiffée façon jeune : elle porte des couettes;
et habillée d'un simple t-shirt de couleur foncée, mauve probablement. Cette jeune femme regarde l'objectif à
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partir d'une position basse. Pour cela, elle ne lève pas complètement la tête, mais plutôt son regard, créant
ainsi une expression malicieuse.
Dans sa main gauche, un téléphone portable, un des objets de la publicité.
Il est en gros plan au centre de la photographie et au premier plan ; lignes suaves, couleurs sobres.
>< Place au texte ...
On distingue 8 zones de texte.
D'abord voyons les zones situées à l'intérieur de la photographie.
La première se situe en haut à gauche, elle est constituée du logo de la sous marque.
-"UNIVERSAL music mobile", elle est placée dans un carré blanc.
La deuxième, située en haut a droite, se décompose en 5 lignes:
- "FORFAITS BLOQUES", indique à quel type d'offre correspond la publicité,
- "SMS ILLIMITES"
- "VERS TOUS LES OPERATEURS", ces deux dernières phrases sont écrites en grosse police, de telle façon,
qu'elles nous sautent aux yeux; effet renforcé, par l'utilisation de l'option "négatif" pour les couleurs ( couleur
blanche pour le fond, et rose pour le remplissage de lettres, à l'inverse des autres champs de texte .
- "Tous les jours de 17h à minuit"
- "Et toute la journée le mercredi et le week end (1)". Ces deux phrases qui ajoutent des détails sur l'offre sont
écrites en caractères moyens, mais restent lisibles.
Ensuite, la troisième, donne des informations sur la nature du produit proposé.
Elle est située à droite du téléphone portable, au centre. On peut lire :
- "SAMSUNG E840", écrit avec la police de la marque SAMSUNG en caractères de taille moyenne.
A l'intérieur d'un carré rose, situé en dessous de la phrase ligne précédente, on lit :
- "9€", en TRES grosse taille de caractères.
- "Engagement 24 mois", en petite taille de caractères.
- "Avec un forfait bloqué SMS illimité", en petite taille de caractères.
Un peu plus bas, toujours sur la gauche, la quatrième zone de texte placée dans un espace rose, nous informe
d'une promotion qui arrive rapidement à terme.
- "Jusqu'au 31/12/2007", écrit en vert, seule ligne écrit en une autre couleur que le rose ou le blanc.
- "1 MOIS DE CREDIT", écrit en gros caractères.
- "EN PLUS", écrit en très gros caractères.
- "Pour toute souscription d'un forfait bloqué SMS illimités 1h30 ou 2h (2)", en très petit caractères, nous
informes d'une condition à remplir pour pouvoir bénéficier de l'offre décrite.
En bas, la cinquième zone, écrite en petits caractères, nous donne les détails des conditions à remplir et
contient les renvois (1) et (2) de la zone textuelle 1 et 4.
-"Offre soumise à conditions et valable jusqu'au 25/12/2007."
- renvois (1) et (2)
- "Voir conditions en magasin ou sur www.universalmobile.fr", cette phrase nous invite à nous renseigner
Sur le côté, écrit au niveau de la bordure de l'image, notre sixième zone, écrit en TRES petit,
- "Réseau Clubs Bouygues Telecom - 16-18, avenue de l'Europe ...", nous donne les informations sur
l'annonceur.
Il reste deux zones de textes, en dehors de l'image, situées dans un rectangle blanc, sous cette dernière.
Il est mentionné à gauche, des détails sur l'annonceur,
- "540 Clubs Bouygues Telecom
Proches de chez vous
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www.bouyguestelecom.fr"
Et à droite, on peut voir le logo de l'annonceur,
- "Club Bouygues
Telecom"
Ces zones de textes sont essentiellement descriptives et informatives.
>< L'heure est à l'interprétation !
Concernant l'image, on a remarqué dans la description que sur l'extérieur de l'image la couleur est mauve, et
plus on se rapproche du centre, et de l'endroit où est situé le portable, plus la couleur s'éclaircit.
De plus on a noté la prise de vue en "plongée" pour la photographie de la jeune fille qui tient le portable, ce qui
a pour effet de minimiser cette dernière et mettre l'accent sur l'objet présenté.
Le téléphone mis en oeuvre se situe au centre, sa couleur sobre dans les tons gris se détache du cadre "flashy"
du reste de l'image et sa taille dépasse celle des autres éléments.
Les zones de textes et la fille se dispersent en cercle autour du portable, tout semble tourner autour de lui.
Ici, tout est mis en oeuvre pour que le regard du lecteur du journal qui tombe sur la publicité, soit attiré par le
portable.
A côté de cet objet, qui semble relativement "classe", on peut voir le prix écrit en TRES gros caractère : 9€.
L'accent est mis sur l'abordabilité du prix.
Le but du jeu est d'attirer le client jeune, donc on vante le prix peu élevé et les nombreux avantages de l'offre :
SMS illimités, 1 mois de crédit en plus si on souscrit avant une certaine date, en utilisant des phrases courtes et
écrites en très gros caractères.
Les détails commerciaux et les conditions, sont comme d'habitude presque occultés au consommateur,
sûrement pour ne pas gâcher le sentiment de contentement, de bonheur que le lecteur vient de contracter à la
perspective de faire une affaire en ces temps difficiles...
Vu l'âge du mannequin, on peut penser que la publicité s'adresse à un public étudiant, qui ne roule pas sur l'or
et qui a besoin de moyens de communication à la hauteur de leurs faibles revenus.
Le côté un peu "déjanté" voulu par l'annonceur, crée par ce choix de couleurs et par l'effet "coup de pinceau"
utilisé pour faire les contours de l'image et des zones de texte, peuvent sûrement renforcer notre supposition
concernant le destinataire de la publicité.
La bande blanche sobre et sans extravagance, située en dessous de l'image, nous rappelle à l'ordre, "c'est pas la
teuf les gars, ça reste qu'une pub".
Les attachés au service marketing de Bouygues n'ont pas du se fouler sur ce coup là... Utilisation de procédés
grossiers et tape à l'oeil pour attirer le client potentiel ...
On est loin de la subtilité Louis Vuitton, avec sa nouvelle campagne de publicité...
...Sans transition, la deuxième publicité étudiée, un peu plus rigolote je l'avoue...
>< Comment allier culture et plaisir... la réponse en direct avec CANAL+
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Encore une publicité assez simple.
Elle est tirée du Metro du 9 novembre 2007, et s'y situe en 15e page.
Elle est composée d'une image et de 2 zones de texte.
Sur l'image on peut voir 6 dessins représentant une grenouille en action
avec un rosbif dans 6
positions différentes.
On peut voir en bas de l'image des tiges de roseau.
Le fond est beige clair, et chaque dessin ressort ( couleur verte, rouge et
blanche ).
En ce qui concerne le texte, on peut lire en gras : " Ensemble,
réchauffons les relations
franco-anglaises."
En dessous : " LA SEMAINE ANGLAISE : du 10 au 16 novembre, savourez toute
une semaine de séries,
de films et d'émissions avec et sur nos voisins d'Outre Manche"
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Ce texte est écrit en noir dans un rectangle blanc en bas a droite de
l'image.
On voit également le logo de Canal+ avec le slogan " demandez plus à la
télé".
Publicité assez sobre, elle semble parler d'elle même.
On peut se douter que la grenouille représente la nation française et que
le rosbif représente
la nation Anglaise.
Pourquoi la grenouille ? Parce que tous simplement nos voisins ont cette
habitude de se moquer de
nos coutumes culinaires... Mangeurs de grenouille, d'escargot... Ils n'ont
pas vraiment tort...!
Pourquoi le rosbif ? Il semblerait que ce soit à cause de leur teint
rosâtre, semblable à celui d'un
rosbif... De plus ici, les couleurs du rosbif font penser au drapeau
anglais ( drapeau blanc avec une
une croix rouge, Saint George's cross).
Une mise en image du slogan " Ensemble, rechauffons les relations francoanglaises" assez réussie.
Tout le monde sait que les français et les anglais sont "ennemis" depuis
toujours...
Ici une publicité pour un programme "culturel", qui est destinée a la
tranche d'âge dont on a parlé
precedemment : 15/35ans, qui en général s'interesse assez à tout ce qui est
culturel et international, et
qui a biensûr les moyens et l'envie de s'offrir les services de Canal+.
Rappelons que ces journaux gratuits, ont pour but d'accompagner
l'utilisateur de transports en commun
lors de son trajet. Donc ils sont à but instructifs et ludiques également.
Ici nous avons un bon exemple de ce désir d'être agréable.
En regardant cette publicité, on va sourire, on va aimer (ou pas), mais on
va réagir. On en parlera
surement à son entourage, ce qui va promouvoir la "renomée" du journal.
Notre journée ayant bien commencé avec cette petite touche d'humour, on
rependra inconsciemment surement
ce journal.
Donc ici l'annonceur a bien ciblé l'attente du journal et du lecteur.
>< 20 Minutes
20 minutes est un journal quotidien gratuit en France, en Suisse et en Espagne. Lancé à
Zurich en décembre 1999, il comprend 27 éditions. 50% du capital de 20 minutes
appartient à Ouest France et 50% appartient à un groupe norvégien. Ce journal se veut
politiquement indépendant. Il a un format "demi tabloïd" ce qui le rend plus
transportable et plus lisible, surtout dans les transports en commun. Le journal
comprend environ 90 journalistes et pigistes.
La publicité qui finance les journaux gratuits
Les articles du 20 minutes sont organisés en différentes rubriques: France, actualités locales, monde,
économie, sports, culture, people, high tech, télé. Le quotidien produit un tirage assez important. Par exemple
l'édition parisienne publie 510 000 exemplaires par jour, ce qui, au niveau national représente annuellement
un chiffre d'affaire de 23,5 millions d'euros. Le journal est lu chaque jour par 2 423 000 personnes. Il s'agit donc
du premier quotidien national français en terme de lectorat devant l'Equipe et Metro.
20 minutes. C'est le temps que passent en moyenne les travailleurs européens dans les transports publics les
jours ouvrables, d'ou le nom du quotidien. Par ailleurs, les lecteurs du journal sont principalement de jeunes
citadins entre 15 et 40 ans, donc des consommateurs potentiels. Le journal est distribué à temps, à des
horaires bien définis et à des points stratégiques aux quatre coins de la France. Ainsi, on le retrouve à
Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse.
Concrètement, la publicité joue un rôle clé dans le quotidien. En effet, une page sur deux est consacrée à la
publicité.
D'un point de vue personnel, et ayant demandé l'avis de plusieurs personnes, il semblerait que la publicité
occupe une place trop importante dans ce quotidien qui devrait comme son nom l'indique, se lire en 20
minutes. Or les lecteurs recherchent l'information, qui semble parfois secondaire ou superficielle.
>< Besoin de nouvelles sensations ?! Buvez Malibu !
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Malibu est une boisson alcoolisée dont la marque est populaire. De ce fait, l'entreprise Malibu a publié son
produit en première page du journal, même avant la une. C'est une technique commerciale onéreuse mais qui
a un impact beaucoup plus important sur le lecteur. On retrouve tout de même le logo du quotidien en haut de
la publicité afin que le lecteur ne le confonde avec un journal publicitaire quelconque.
Premièrement, d'un point de vue objectif, on remarque que le produit est en premier plan,
rapidement reconnaissable. On y voit deux bouteilles: une grande au centre et une plus petite en haut à droite.
La marque a joué sur la personnalisation de son produit en déguisant les bouteilles en forme de bonhommes.
Effectivement, elles sont habillées de fruits et d'épices qui semblent leur donner vie. Concernant la première
bouteille, les yeux sont formés par des tranches de citron vert, les sourcils sont des piments, du gingembre et
de la vanille forment les cheveux et de grosses gousses de piment semblent être les mains de la bouteille. Pour
ce qui est de la deuxième bouteille, les fruits utilisés sont différents: les yeux sont des kiwis, la bouche est une
banane et les cheveux sont composés de petites bananes jaunes et vertes. Tous ces fruits exotiques ravivent la
publicité par leurs couleurs naturelles (rouge, vert, jaune...) mises en avant grâce au fond blanc/beige très
simple.
Du point de vue du produit lui-même, on constate que la marque Malibu est bien visible, placée
au centre de la bouteille; le dessin, composé de deux cocotiers et d'un coucher de soleil se trouve juste au
dessous. Un peu plus bas sur la bouteille est inscrite la composition du produit en anglais: "caribbean rum". En
bas de la publicité, sur le journal, une description plus précise de la composition du produit indique qu'il
contient du rhum et de la noix de coco. S'y ajoute un conseil de dégustation qui suggère de consommer le
produit en cocktail. Cette phrase est suivie d'un encart contenant l'adresse Internet du site de la marque. Enfin,
la dernière phrase est écrite en majuscules et fait office de slogan de prévention ce qui est conforme à
l'obligation légale pour toute entreprise vendant de l'alcool de faire figurer ce slogan.
A présent, du côté de l'interprétation, il faut constater qu'à première vue la publicité est très
attirante et assez originale. On remarque un contraste entre les deux bouteilles:
-La première bouteille que le lecteur voit ressemble étrangement à un homme démoniaque, qui fronce les
sourcils et appelle au péché c'est à dire à la consommation. Cet être un peu "maléfique" fait ressortir les côtés
sombres du récepteur, son inhibition et lui donne envie de céder à la tentation. Il faut rajouter que le
gingembre à une connotation sexuelle et le rouge vif rappelle la fougue.
-La deuxième bouteille est plus sobre et ressemblerait plus à un bonhomme humoristique car il sourit. Peut
être même qu'il représente un rasta vu l'allure de ses cheveux qui font penser à des dread-locks. Cette
bouteille évoque la simplicité c'est à dire l'envie de boire un cocktail tout simplement.
Le fait qu'il y est beaucoup de couleurs et de fruits évoque l'exotisme, les îles, la chaleur.. en d'autres
termes l'évasion, un fantasme pour de nombreux français en cette période d'hiver. Le dessin sur la bouteille
confirme cette idée d'évasion de par les cocotiers et les mots " caribbean rum".
Finalement, c'est une publicité complète qui a le monopole de la première page donc qui a plus de
chance que les lecteurs consomment le produit. Il n'y a pas trop de phrases, la publicité est simple à lire et le
temps de compréhension est minime. C'est une publicité très efficace.
>< Qu’est- ce qui est rond, moelleux et gourmand ?
La publicité qui finance les journaux gratuits
La publicité qui finance les journaux gratuits
Ceci est une publicité pour la marque de sous-vêtements DIM, relativement connue dans le monde
du textile. C’est une publicité assez longue car elle s’étend sur 2 pages entières (recto, verso) donc
elle requiert 2 temps de compréhension.
Par ailleurs, la première page se trouve être aussi la une du journal, c’est-à-dire la toute première
page du quotidien. Il s’agit d’une technique commerciale très fréquente chez 20 Minutes. Il
semblerait que cette publicité soit destinée à public jeune et féminin.
Tout d’abord, intéressons nous à la première image. On y voit une jeune femme assez déshabillée,
elle ne porte qu’un petit shorty rose et une sorte de bulle dans ses mains. Elle est seule, au centre de
l’image et regarde droit devant elle, les cheveux dans le vent. Elle a une taille standard et parait
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normale ce qui permet aux lecteurs(rices) de s’identifier facilement. De plus, les couleurs roses sont
très présentes et rappellent beaucoup le féminin. Le fond est blanc, neutre ce qui laisse ressortir le
peu de couleurs.
Au niveau du texte, il y en a très peu : premièrement est affiché le logo du journal en haut à droite
pour ne pas égarer le lecteur quant à un autre type de presse. Puis, dans la bulle que porte la jeune
femme, au centre, est écrit une sorte de devinette sous forme de question : « Qu’est-ce qui est rond,
moelleux et gourmand ? ». Les adjectifs qualificatifs sont écrits en gros caractères et en rose, le reste
est noir et plus discret. On pourrait penser à un bonbon mais…. De quoi stimuler la curiosité des
usagers…
Puis, lorsque l’on retourne la page, c’est la révélation ! La solution de la devinette. En effet, au
niveau graphique, la publicité est découpée en 3 parties. Il y a une grande zone de texte en haut de
l’affiche, puis la photographie de la jeune femme sur la gauche et 3 petites bulles de texte sur la
droite. En ce qui concerne la grande zone de texte, il y a plusieurs types d’écriture et de caractères.
On y a indiqué le nom du produit ( smoothie) sous forme de question posée directement au lecteur ;
puis un petit paragraphe qui vante les avantages de ce nouveau produit et où l’annonceur se pose en
tant que client lui-même c’est-à-dire qu’il emploi le pronom « on » pour s’identifier aux lecteurs.
Pour ce qui est de la photographie de la jeune femme, c’est à peu près la même à un détail près : la
bulle qu’elle tenait entre les mains est devenue transparente pour laisser apparaître la réponse à la
devinette : on peut voir son soutien-gorge qui est l’objet même de la publicité. De plus, la femme
elle-même se trouve dans une grande bulle. A côté de cette photo, 3 petites bulles mélangées à
plusieurs autres dans lesquelles sont inscrits tous les bienfaits du produit : sa texture, sa qualité, sa
couleur. Enfin, l’adresse Internet de la marque borde la bulle où se trouve la femme et le logo de la
marque, bien visible, se trouve en bas à droite pour clôturer la publicité.
Passons maintenant à l’interprétation de cette publicité quelque peu originale. A première vue
déjà, le lecteur se pose la question de la pudeur car cette femme est quasiment nue en première
page d’un journal distribué à des millions de personnes. Et en retournant la page , une partie de son
corps est dévoilée : sa poitrine ! Cela a dû en choquer plus d’un et c’est effectivement un peu le but
de ce coup de pub.
La jeune femme est assez attirante ce qui attire un public masculin et la couleur rose est plutôt
réservée aux femmes. De plus, elle rappelle la douceur, elle est rassurante. Tous les ronds et les
bulles font immanquablement penser à la légèreté, au bien-être. La publicité est agencée de telle
sorte que le lecteur se sente bien malgré le tabou de la nudité qui est « légèrement » transpercé. Le
plubicitaire incite vivement le public à essayer son produit de par les verbes, les tournures et les
points d'exclamation. A l'intérieur des bulles, on remarque une utilisation accrue d'adjectifs,de noms
attractifs, de couleurs: légèreté, aérée, appétissant, fruitées, à croquer, rose, moelleux, souple. Dans
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la dernière bulle, le poduit est comparé à un marshmallow qui nous fait penser au bonbon de la
devinette de la première page.
A la fin de la publicité, les lecteurs, particulièrement les lectrices, se font un avis personnel de la
publicité car elle est assez originale et soulève les tabous de notre société. C'est un coup de pub
dangereux puisque montrer une femme à moitié nue sur un journal quotidien n'est pas fréquent
mais l'annonceur sait que le lectorat des journaux gratuits est jeune donc il a osé cette publicité qui,
d'un point de vue personnel, est assez réussie. C'est un challenge qui peut rapporter gros.
Suite à ces analyses, on peut remarquer que les procédés utilisés sont primaires : on cherche à stimuler les
désirs des personnes pour créer ainsi un besoin secondaire. On stimulera différentes « glandes », à savoir les
glandes salivaires pour telle marque d'aliments, les glandes sexuelles pour telle marque de collants, ou de sous
vêtements...
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CONCLUSION
A travers l'étude de ce dossier, nous avons constaté que rien n'est réelement gratuit. « La gratuité est une
utopie, tout a un coût supporté par l'usager ».
La presse gratuite est d'ailleurs un bon exemple de cette fausse gratuité. Mais ce n'est pas le seul, on constate
l'émergence de sites internet gratuits, tels que Youtube ( qui a été revendu à 1,65 milliards de $ ), Google, et
autre. Mais cette gratuité n'est pas nouvelle, puisqu'elle est d'abord apparue sur le petit écran.
Mais, la publicité qui la finance est elle une bonne chose ?
Elle est la complice d'un capitalisme effréné, elle est très coûteuse. Elle est faite pour tromper et intoxiquer les
gens. En effet, elle est à l'origine d'un système qui tend non pas à produire pour répondre aux besoins, mais à
les suciter pour vendre d'avantage.
Vendre toujours plus, n'est il pas une des devise du capitalisme ?
Etant donné qu'elle subventionne les médias, elle entrave dans un sens la liberté d'expression. Ces moyens de
communictation sont sous la coupe de la censure des annonceurs et grosses entreprises.
Du coup, l'information est « lissée » et il ne faut pas s'attendre à une critique economique à l'encontre de l'un
de ses annonceurs (par exemple, les effets sur la pollution de la planète des activités de Bouygues Telecom ne
seront guères effleurés ...).
Alors une question se pose... Ne sommes nous pas dans l'ère du « Mc Do de l'information » ? Où la publicité
pourrait être comparée à une sorte de propagande ?
Un dixième du budget de la publicité pourrait à lui seul réduire de moitié la pauvreté dans le monde... N'y a t-il
pas d'autres priorités que de faire du profit à tout va ?
BIBLIOGRAPHIE
www.20minutes.fr/
http://metrofrance.com/fr
www.terra-economica.info
www.geocities.com
www.monde-diplomatique.fr
Journaux Le Monde, Ouest France
Marie Bénilde « On achète bien les cerveaux- La publicité et les médias »
Olivier Bomsell « Modèle économique de la gratuité »
Roger Garaudy « Appel aux vivants »
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Page 4 : Audience et impact de la presse gratuite
Mode de consommation du media presse gratuite
Lieu de réception du journal gratuit
Page 8 : Top 10 des annonceurs Metro et 20 Minutes
Recettes publicitaires par type de support presse
Page 9 : Metro
La publicité qui finance les journaux gratuits
Page 10 : Publicité Bouygues Telecom et Samsung
Page 13 : Publicité Canal +
CHEMINEMENT
Au départ, notre étude se portait sur la publicité qui finance les médias en général. Ce sujet nous paraissait
trop large et ne correspondait pas vraiment aux attentes de l’énoncé.
Notre idée s’est affinée, et nous nous sommes posé la problématique suivante : Quel est l’intérêt pour la
publicité de financer les journaux.
Cependant la presse écrite étant encore un domaine trop vaste, nous nous sommes intéressées aux journaux
gratuits, journaux que l’on côtoie régulièrement.
A plusieurs reprises notre sujet a eu plus tendance à se centrer sur le phénomène de gratuité.
Nous avons essayé de trouver un compromis, afin d’inclure dans notre sujet d’étude : la publicité, mais
également les mécanismes et les intérêts de cette dernière.
Ceci dans le but de fournir un dossier intéressant, instructif et mettant en relation plusieurs sujets.
La publicité qui finance les journaux gratuits
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