De l’oral à l’écrit : l’article et
ses tribulations
Lors de la période de la Révolution française, la presse populaire
connaît un premier déploiement, mais l’analphabétisme est là,
important, la pratique orale des journaux est donc vive : on lit les
journaux sur les places, dans les rues et cette lecture partagée
permet une participation politique large.
Les contenus sont sans commentaires, les compte-rendus sont
ceux des séances de l’Assemblée nationale, certains titres sont très
engagés
L’imprimé rentre ainsi progressivement dans la vie quotidienne,
l’imprimé devient un élément « courant », destiné à une
consommation rapide, il faut « tailler » l’information pour la lecture
orale et la lecture des « lecteurs » des clubs et des cercles
Instauration d’un « rythme médiatique » (Travaux de Vaillant et
Thérenty, 2001) qui rapproche aussi les temps de production