3) Les mécanismes méiotiques
Pourquoi si deux gènes sont liés a-t-on différents % de gamètes ????
Quels sont les mécanismes méiotiques expliquant l’apparition des types recombinés ? Et la répartition égale
ou inégale entre les types de gamètes.
Dans le cas de gènes non liés, indépendants l’obtention de cellules haploïdes à partir de cellules diploïdes est
le résultat de deux mécanismes caractéristiques de la méiose :
- Séparation de chromosomes homologues ;
- Comportement indépendant des paires de chromosomes en métaphase ; les chromosomes des paires
se disposent de façon aléatoire en métaphase et en anaphase sont donc séparés selon plusieurs
possibilités.
Cela explique l’obtention de gamètes avec de nouvelles combinaisons allélique en % égale aux gamètes
parentaux. Cela assure un brassage génétique inter chromosomique (croisement A).
Généralisation à n gènes pour 2gènes 2² pour n gènes 2ⁿ très grande variabilité génétique. Pour l’Homme
2²³= + de 8 millions de possibilités.
Le brassage inter chromosomique crée donc de nouvelles combinaisons de chromosomes, lors de la
métaphase de 1ère division de méiose, les deux chromosomes homologues d’une même paire se positionnent
de part et d’autre de l’équateur du fuseau, de façon aléatoire et indépendante pour chaque paire. Cette
disposition conditionne le sens de migration des chromosomes lors de leur séparation en anaphase de la 1ère
division de méiose et donc les types de combinaisons des allèles dans les gamètes. Les gamètes de type
parental et de type recombiné sont donc produit en proportion identiques.
Dans le cas de gènes liés :
- Séparation et répartition aléatoire des chromosomes et des chromatides en anaphase, cause le
brassage inter chromosomique ;
- Crossing-over (CO) apparition de type recombiné.
Lors de la prophase de la 1ère division de la méiose, les chromosomes homologues sont étroitement appariés.
On observe alors des enjambements de chromatides, qui en se croisant forment des chiasmas. A leur niveau
peuvent se produisent des échanges de portions de chromatides homologues entre les 2 chromosomes. Ce
phénomène appelé recombinaison homologue par crossing-over, aboutit à un échange d’allèles entre les 2
chromatides et donc à une nouvelle combinaison d’allèles différente de la combinaison parentale (
chromatides recombinées)Pour les diploïdes la recombinaison par CO est mise en évidence par l’étude des
croisement entre les individus différents par 2 caractères gouvernés par 2 gènes portés par le même
chromosome ( gènes liés) la méiose produit 2 types de gamètes type parental et recombinés en ù différent.
Pour expliquer le % différent : il faut savoir que entre deux loci un crossing-over n’a pas lieu à chaque
méiose, mais des crossing-over peuvent avoir lieu ailleurs. Les méioses où il n’y a pas de CO entre les loci
considéré conduisent uniquement à des gamètes parentaux. Ce qui explique statistiquement le % de gamètes
recombinées < au % de gamètes parentaux.
Pour les haploïdes la disposition des spores dans certains asques 2/4/2 et2/2/2/2 s’explique par des cassures
suivies d’échanges de portions de chromatides entre chromosomes homologues. Les CO n’ayant lieu que
pour certaines méiose, ceci explique que les gamètes de types parentales soient majoritaires et les gamètes
de types recombinées minoritaires de même les asques 2/2/2/2 et 2/4/2. La fréquence de CO est d’autant plus
importante que les gènes étudiés sont située sur des loci éloignés.
Dans le cas de gènes liés, l’obtention de gamètes recombinés en % différents des gamètes parentaux
est due à l’existence du brassage intra chromosomique.
Donc les CO aléatoires, n’ont pas lieu à chaque méiose, la fréquence des CO est spécifique de chaque
gène, car la probabilité pour qu’un CO entraine une recombinaison entre deux gènes est d’autant plus
élevée que les loci des gènes sont éloignés.
La comparaison des fréquences de CO entre deux gènes permet de calculer leur distance