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R
E S
ÜME
Les bâtiments construits en pierres calcaires tendres de nombreuses
villes de
l'ouest
présentent des dégradations et des altérations
regroupées sous le terme "maladies de la pierre".
Cette dégradation des bâtis et des façades qui ne sont pas classées
ou inscrites implique de mettre en oeuvre des techniques d'entretien et
de restauration, qui doivent être adaptées aux problèmes techniques
posés,
aux capacités financières des gestionnaires des immeubles et aux
caractéristiques de la propriété des immeubles considérés.
Dans le domaine de l'entretien et de la réhabilitation du
patrimoine
bâti,
les connaissances acquises par l'expérience des
architectes et des artisans sont nombreuses, mais ces connaissances sont
souvent difficilement extrapolables à d'autres matériaux ou
environnements. Par ailleurs, des laboratoires ont développé des
connaissances à caractère fondamental qui sont parfois très en amont ou
difficilement accessibles aux utilisateurs.
L'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat a décidé de
contribuer au financement et à la réalisation d'un programme de travail
élaboré par l'association Nantes Renaissance et le BRGM dans le cadre de
l'Institut Atlantique de Génie Urbain
(IAGU).
Ce programme a pour but de
mettre à la disposition des praticiens les connaissances et expériences
leurpermettant d'intervenir leplus efficacement sur le bâti en pierre de
taille.
L'étude présentée dans ce rapport
s'insère
dans ce cadre.
La première phase de ce travail se décompose en deux parties ; la
première a pour objet l'établissement
d'une
typologie des altérations
(c'est
l'objet
du présent
rapport),
la deuxième partie est consacrée à
l'établissement de diagnostics sur des bâtiments de différentes villes
de la région.