IP/05/352
Bruxelles, le 22 mars 2005
Marché intérieur: procédures d’infraction à
l’encontre du Royaume-Uni, du Portugal, du
Danemark, de l’Autriche, de la Suède et de la
Finlande
La Commission européenne a décidé d’envoyer une lettre de mise en
demeure au Royaume-Uni, afin de l’inviter à lui fournir des informations
complètes sur sa mise à exécution d’un arrêt de la
Cour de justice des Communautés européennes lui imposant de mettre en
œuvre la législation européenne relative à l’assainissement et à la liquidation
des entreprises d’assurance. Elle a également décidé d’inviter formellement
le Portugal, par voie d’avis motivé, à supprimer l’obligation faite aux
architectes diplômés d’autres États membres de passer un examen avant de
pouvoir exercer leur profession sur son territoire. Enfin, elle a résolu
d'adresser aussi un avis motivé, qui constitue la seconde étape de la
procédure d'infraction, au Danemark, à l'Autriche, à la Suède et à la Finlande,
en raison de l’incompatibilité avec le traité CE des traités bilatéraux
d'investissement que ces États membres ont conclus avec des pays tiers. Si
aucune réponse satisfaisante à l’avis motivé n’est fournie dans un délai de
deux mois, la Commission peut décider de traduire les États membres
concernés devant la Cour de justice.
Assurance: le Royaume-Uni n’applique pas la législation européenne
relative à la liquidation des entreprises d’assurance
La Commission européenne a décidé d’envoyer au Royaume-Uni une lettre de mise
en demeure l’invitant à lui fournir des explications complètes sur les mesures qu’il a
arrêtées pour se conformer pleinement à un arrêt de la
Cour de justice des Communautés européennes (du 18 novembre 2004 dans
l’affaire C-164/04) lui imposant de transposer dans son ordre juridique national la
directive 2001/17/CE concernant l’assainissement et la liquidation des entreprises
d’assurance. Le Royaume-Uni a reconnu qu’à la date de l’arrêt, il n’avait pas encore
informé la Commission des modalités de transposition de la directive dans le cas du
marché du Lloyd’s et de Gibraltar.
Depuis lors, le gouvernement britannique a avisé la Commission de l’adoption de
mesures législatives visant à garantir la mise en œuvre de la directive à Gibraltar.
Pour ce qui concerne le Lloyd’s, les travaux législatifs ont commencé, et un
document de consultation publique a été publié en décembre 2004. Ce volet
législatif n’étant pas encore adopté, la Commission est toutefois forcée de considérer
que le Royaume-Uni manque toujours à son obligation de mettre pleinement en
œuvre la directive.